31/03/2017
LES FLEURS NOIRES
LES FLEURS NOIRES
C'est stimulé par une écriture bavarde
Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.
L'encre s'assèche ici, et elle sombre.
Dans un fouillis touffu de signes abscons,
Il cherche un recours à l'accablement
Et se tourne aux ombres avec colère.
Il est des souffrances qui interdisent
D'être indéfiniment conjurées.
Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions têtues,
Pour scander, lancinant ,ce chemin de douleurs
Au rythme de mots qui restent, toujours,
Très en-deçà des maux !
Sa plume tourmentée interroge ce qui est le mal
Lorsque, nu devant l'immobile hautain,
Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.
P. MILIQUE
09:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fleur noire, stimuler, encre bavarde, encre sanguine, inépuisable, source d'épuisement, l'encre s'assèche, s'assombrir, fouillis, touffu, chercher du secours, accablement, signes abscons, tourné vers l'ombre, colère, souffrance, interdiction, indéfiniment, conjuration, s'arracher, la fixité des choses, obsession têtue, scander, lancinant, chemin de douleurs, au rythme des mots, très en-deça des maux
04/06/2015
A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES
2
La joie s'instaure parfois par inappétence envers les circonstances dont elle se refuse d'être tributaire.
En prenant ainsi le contre-pied d'accablantes contraintes, elle jaillit toute entière du malheur ainsi conjuré.
Cela participe d'une étonnante trajectoire mentale.
La pensée, amie du silence et des jours de misère, est une substance d'une grande fluidité.
Sa présence obstinée génère une nécessaire abstraction au masque d'oubli.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, violoniste, instauration, parfaire, inappétence, envers, adversité, circonstance, refuser, excès, tributaire, prendre, contre-pied, accablant, contraire, jaillir, tourte, entier, malheur, conjuration, participatif, étonnement, trajectoire, mentaliste, pensum, ami, silence, jour, misère, substance, grande, fluidité, présence, orchidée, génération, nécessité, abstraction, masque, oubli, ronronner
16/03/2015
LA BEAUTÉ 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LA BEAUTÉ
5
Il est vrai que cela nous échappe parfois.
C'est juste parce que ça peut ne pas nous regarder.
De fait, lorsqu'elle exulte sa manière jubilatoire d'exister, laissons-la ne nous raconter qu'elle-même.
La beauté n'en finit pas de fasciner.
Ambassadrice du réel, elle est apparence, émotion universelle.
Et, en conjurant chaque infime de l'instant, elle escalade sans fin les pentes escarpées du vrai jusqu'à faire du beau le marchepied du bien.
Ainsi prend âme ce qu'il nous plait de nommer: La Beauté Intérieure.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, vacarme, échappatoire, perfectionooner, justiciable, parterre, peuplier, regarder, exultation, manifester, exulter, jubilatoire, exister, laisser, raconter, conteur, bauxite, fifition, fasciner, ravage, pillage, ressoucer, ambassadeur, crécelle, apparence, émotion, universel, conjuration, infime, institution, escalade, roquefort, crustacé, fin, pente, escarpement, vrac, marchepied, bien, meurtre, gouvernemental, implantation, circonstancier
22/01/2014
UN VRAI MOMENT DE FAUX 1
UN VRAI MOMENT DE FAUX
1
Si je n’avais pas fait que travailler trop au cours de ma vie,
J’aurais vraiment adoré adopter une démarche théâtrale,
Toute modestie et incompétence mise à part, il va de soi.
J’aurais aimé, oui, m’inventer un univers à tiroirs riche de différences,
Être acteur à texte tumultueux et drôle, tout d’humour et de tendresse.
Quelque chose entre la libre farce grotesque et la conjuration angoissée.
Emporté par cet excès d’enthousiasme, je ne suis pas vraiment sincère
Puisque je me sais plutôt ébloui par les œuvres habitées et originales,
Là où le jeu de l’acteur s’impose pour cimenter le vide entre les phrases
Et restituer avec prestance la mélodie des sonorités fortement évocatrices.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, vrai, momento, faux, fausseté, avoir, faire, travailler, trompeur, au long cours, viager, adorer, adopter, adoption, démarche, théâtre, modestie, incompétence, mise au point, particularisme, part, cela va de soi, aimer, approuver, inventorier, université, tiroir, riche, différence, acteur, texto, tumultueux, drôlerie, humour, tendresse, chose, libre, farcir, grotesque, conjuration, angoissé, emporter, excès, enthousiasme, enthousiaste, sincèrité, éblouir, éblouissement, oeuvre, habiter
27/12/2013
UN VERTIGE SEPIA
UN VERTIGE SÉPIA
A la ligne de partage entre la géométrie
Noire et blanche du rêve et du réel,
S'offre la perspective d'une ouverture immédiate
Des tiroirs secrets de nos géométries cérébrales.
A travers cet amalgame frappant, de lumière et de noirceur,
Le jeu d'ombres et de lueurs du connu et de l'inconnu
Donne à éprouver le vertige sépia du simplement être.
La complexité ardue des tensions, et celle des déséquilibres,
Laisse installer la crainte dissimulée dans le gris quotidien
De ce puits d'amertume qui bée irrémédiablement en lui
Pour n'avoir pas su disposer de la force nécessaire
A l'urgente conjuration de ses attentes déçues.
Un voyage dans l'espace et le temps ruisselant
A désentravé les ombres enroulées aux signes du visible
Et, lorsqu’à sonné l'heure de consentir à la réalité
De la simple volonté affirmée d'un bonheur
A l'état heureux de puissante harmonie,
N'a pu naître, malgré l'ardeur insoupçonnée de ses sentiments éclairs,
L'intraduisible beauté faite de présence certaine, tant attendue.
Cependant, n'est-ce pas là propriété majeure du présent,
Que de faire en sorte de ne jamais tenir les promesses
Qu'il semblait nous certifiées lorsqu'elles n'étaient encore qu'à venir?
P. MILIQUE
17:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : partage, géométrie, noir, rêve, perspective, ouverture, secret, cérébral, amalgame, lumière, ombre, lueur, inconnu, vertige, sépia, complexité, tension, déséquilibre, crainte, amertume, force, urgence, conjuration, déception, voyage, espace, ruisseler, entraves, signe, visible, volonté, bonheur, harmonie, ardeur, sentiment, beauté, majeur, promesse, certificat, voyagiste, entraver, roller, signature, visibilté, conjugaison, attentif, philharmonique, menphis tenessee
12/11/2013
LES FLEURS NOIRES
LES FLEURS NOIRES
C'est stimulé par une écriture bavarde
Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.
L'encre s'assèche ici, et elle sombre.
Dans un fouillis touffus de signes abscons,
Il cherche un recours à l'accablement
Et se tourne aux ombres avec colère.
Il est des souffrances qui interdisent
D'être indéfiniment conjurées.
Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions propres,
Pour scander lancinant ce chemin de douleurs
Au rythme de mots qui restent, toujours,
Très en-deçà des maux !
Et sa plume inquiète interroge ce qui est le mal
Lorsque nu devant l'immobile,
Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.
P. MILIQUE
00:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, optimiser, fleur noire, stimuler, écriture, bavard, coler, inépuisable, sourcer, épuisement, encre, assécher, sombre, fouillis, toufus, signe, absons, accablement, se tourner, ombre, colère, souffrance, interdiction, indéfiniment, conjuration, conjurer le mauvais sort, s'arracher, fixité, obsession, propre, scander, lancinant, chemin, douleur, rythme, mot, rester, toujours, en-deçà, maux, plume, inquiet, interroger, mal famé, nu, immobileeffeuiller, effeuillage, inéluctable
02/03/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: PRINTEMPS DES HOMMES LIBRES
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici
PRINTEMPS DES HOMMES LIBRES
Au bout de tant d’hivers interminables et longs
Décennies de glace, de froidure, de givre
Et des années de gel et des années de plomb
Voici venir enfin un printemps d’Hommes Libres !
Printemps des Hommes Libres ! Printemps, je t’en conjure !
Par la terre abreuvée de tant de sang versé,
Rends-nous la dignité pour réparer l’injure !
Guide vers la lumière notre traversée !
Que ton souffle nouveau devienne délivrance
Dans l’incommensurable force de l’Unité !
Sème sur ton chemin amour et tolérance
Pour qu’éclosent les roses de la Liberté !
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, syrie, libye, printemps, hiver interminable, a tout bout de champs, décennie, glace, froidure, givre, années de gel, année de plomb, un printemps d'homme libre, conjuration, terre abreuvée, sang versé, rendre sa dignité, réparer l'injure, guide vers la lumière, traversée, souffle nouveau, délivrance, incommensurable, force, unité, semer sur son chemin, amour, tolérance, éclore, les roses de la liberté