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04/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

6

 

Cette solitude-là l'aura jeté à l'isolement, et sa grandeur mutilée n'est même plus à même de choisir ce qui, bientôt, le contraindra au quotidien.

Imagine ça!: serres monstrueuses et glaciales, cage rouillée des pleurs antécédents, ou cloche de verre opaque pour l'aveugler aux yeux de tous.

Tout cela maximise sa vulnérabilité nouvelle dont il ne parvient à explorer nulle anfractuosité.

Alors, l'âme désormais en charpie parce que criblée d'échardes, il tue le temps qui flanque sa lourde solitude.

 

Il va de soi que l'isolement excessif du solitaire peut provoquer des carences, et qu'il n'est pas sans réel danger.

Il est par ailleurs à considérer combien la solitude est un monde abstrait sans futur immédiat.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/10/2017

FLEUR DE COTON

au magma présent de l'écriture,

 

 

FLEUR DE COTON

 

C'est le travail trop dur

La misère trop charbon,

C'est le cœur trop lourd

Des déprimés, des négros,

Le battement, lent tempo,

Fleur de coton des ghettos.

 

C'est une musique mélopée,

Une pierre ramassée et jetée,

Une menace, un poing dressé,

Une riposte, deux doigts en v,

Pour les esclaves blancs ou noirs

Assujettis aux affres du pouvoir.

 

C'est une plainte, une cantilène,

Une ferveur jamais émoussée

Qui ont foi en des lendemains

Qui frappent dans leurs mains.

 

P. MILIQUE