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03/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

5

 

Est-ce à l'ombre de ses paupières mi-closes qu'il réchauffe, puis exacerbe sa volonté d'effacement?

C'est ainsi que s'est mis en mouvement le lent processus d'aliénation: la sève peu à peu s'épuise, asséchée par le poids de l'ennui.

Une fois figé dans l'étrange, il occupe comme il peut ses longs moments d'absence.

Désormais soumise aux cadres rigide du silence, son attention flottante, durement mise à l'épreuve, se concentre sur le vide.

C'est en ces sphères insolites qu'il accède à l'entière perte de lui-même.

 

La vive introspection de son esprit chancelant du dialogue et de l'échange réciproque. En s'affranchissant confirme la preuve qu'il a, à un moment donné,

La conséquence à cela, qui fut un temps active et douloureuse, aurait pu n'être qu'embarrassante mais...

Mais elle est vite devenue autre chose.

Quelque chose comme une émulation hostile.

Une ruse véritable dressée face au vivant ébloui de lumière trop blanche, exagérément diffuse.

Le rythme vital étriqué et à l'étroit s'épuise sur fond de larmes et d'épaisse amertume.

Mais la grandeur de l'Homme, lorsqu'il se retrouve reclus et mortifié, l'incite à ne plus se contenter d'une écume misérabiliste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/11/2017

LA PEUR DE SOI

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA PEUR DE SOI

 

C'est avec un réalisme halluciné mâtiné de mélancolie

Que s'expose, avec une crudité d'une violence inouïe,

Cette misère matérielle que chacun suppose potentielle.

 

Il arrive que cette pauvreté soit à hurler de douleur

Tant il arrive d'être pauvre de tout ce que les autres

Ne prennent même plus la peine d'offrir en échange.

 

Il faudrait parvenir à s'affranchir

Une fois pour toute et tout d'un bloc,

De l'intégrité pesante de nos certitudes,

Celles-là mêmes qui exacerbent la peur

Manifestement sur le point à s'échapper

D'un quelconque sentiment d'infériorité

Qui n'est autre que la peur de soi-même!

 

Dès lors, il est indispensable de repousser avec fermeté

Ce qui n'a pas encore racine dans ce que l'on est devenu.

 

 

P. MILIQUE

30/10/2017

FLEUR DE COTON

au magma présent de l'écriture,

 

 

FLEUR DE COTON

 

C'est le travail trop dur

La misère trop charbon,

C'est le cœur trop lourd

Des déprimés, des négros,

Le battement, lent tempo,

Fleur de coton des ghettos.

 

C'est une musique mélopée,

Une pierre ramassée et jetée,

Une menace, un poing dressé,

Une riposte, deux doigts en v,

Pour les esclaves blancs ou noirs

Assujettis aux affres du pouvoir.

 

C'est une plainte, une cantilène,

Une ferveur jamais émoussée

Qui ont foi en des lendemains

Qui frappent dans leurs mains.

 

P. MILIQUE

09/05/2016

GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES



Jamais il n'aurait osé le rêver:
Elle lui a confié qu'elle l'aime!

La vie est pleine de petites musiques,
Elle l'est tout autant d'ardents soleils.

Depuis ce jour aux parfum inespéré,
Il est dans le fiévreux vertige d'aimer.
Il vit avec cet amour au fond du cœur,
Avec la multitude qui le transporte,
Et ce que chaque jour il voit et entend.

Il est riche de ce qu'elle lui accorde
Du coup, il perçoit qu'il l'est infiniment.
Chacune de ses pensées adressées à elle
Trace une indélébile marque temporelle,
Il est si bon d'être avec elle à partager le jour.

Il a tellement confiance à son amour.
Cet amour puissant qui transforme
Chaque grisaille quotidienne en jour doré.

C'est amour est une flambée savoureuse,
C'est le bleu intense et pur d'un ciel d'été,
C'est le clin d’œil du printemps qui renaît,
C'est un majestueux grésillement d'étoiles
Adressé à l'inopiné soleil qui encore mûrit.
C'est un amour ardent qui, tendu de naturel,
Endosse avec fierté le possible d'un eux-deux.

P. MILIQUE