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06/07/2017

DESABUSION

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DESABUSION

 

Comme intoxiqué par les inhalations sentimentales

Ranimés au brasier ardent de paroles lumineuses,

Il a osé assumé cet amour pour lequel il n'était pas fait.

 

Mais qu'importe un attachement qui n'est pas partagé,

L'ultime horreur de sa vie aura pour nom solitude.

 

Il ne lui reste plus qu'à se souvenir d'Elle,

Cristallisée désormais, sans la tendresse d'un geste,

Sans la tiédeur d'une main tendue dans d'invisibles nuits,

A se consoler enfin dans une mort qui le rassure.

 

P. MILIQUE

01/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 

2


Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !

Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant

En venant au plus près du profus et de l'insensé.

Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.

Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté

Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.

L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué

Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique

Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie

Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE