24/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: ROBESPIERRE A DANTON
LA BOÎTE A LETTRES
ROBESPIERRE A DANTON
(© Musée des Lettres et Manuscrits)
Mon cher Danton
Si, dans les seuls malheurs qui puissent ébranler une âme telle que la tienne, la certitude d'avoir un ami tendre et dévoué peut t’offrir quelque consolation, je te la présente. Je t'aime plus que jamais et jusqu'à la mort. Dans ce moment je suis toi-même. Ne ferme point ton cœur aux accents de l'amitié qui ressent toute ta peine. Pleurons ensemble nos amis. Et faisons bientôt ressentir les effets de notre douleur profonde aux tyrans qui sont les auteurs de nos malheurs publics et de nos malheurs privés. Mon ami, je t'avais adressé ce langage de mon cœur dans la Belgique. J’aurais déjà été te voir je n’avais respecté les premiers moments de ta juste affliction .
Embrasse ton ami
Robespierre
01:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, robespierre, dnton, guillotine, musée, boîte aux lettres, malheur, pouvoir, ébranler, âme, certitude, ami, tendresse, dévoué, offrir, consolation, présenter, aimmer, mort, moment, fermer, coeur, accent, amitié, ressentir, peiner, peine de mort, pleurer, ensemble, faire, faiseuse d'ange, douleur, profondeur, tyran, auteur, public, privé, adresser, langage, belgique, voir, respecte, premier, justice, affliction, embrasser
01/06/2013
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER
2
Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !
Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant
En venant au plus près du profus et de l'insensé.
Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.
Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté
Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.
L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué
Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique
Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie
Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, laisser, hurler, excès, souffrance, exalter, faire, désormais, chercher un sens au néant, venir au plus près, profus, insensé, paix, possibilité, affliction, espace, interner, se trouver, subitement, dévaster, horreur, brutalité, obtus, extinction, obscénité, fulgurance, moralité, intoxiquer, puiser, rechercher, cohésion, utopie, désarticulé, chaotique, proposer, vie, théâtre d'ombre, immortalité, instable