Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/04/2016

CONCISION FRAGMENTAIRE 48

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

48

 

Immense soulagement éprouvé
Et formidable impression de liberté
Dans ce clair-obscur paresseux
Parcouru de silencieuse immortalité.

P. MILIQUE

 

20/03/2016

NAUFRAGE

au magma présent de l'écriture,

 

NAUFRAGE


L'image de ce qui fut son plus bel amour n'est plus
Rendue invisible par l'inexorable tumulte de la vie,
Inapte à la moindre douceur dans l'accablant désert
Qui vient, infertile, d'assécher son cœur pour toujours.

Les caractères puissants peu à peu se carambolent
Et se blessent au mortel d'un silence qui s'installe...
Les voies empruntées n'étaient pas exacte pureté,
Elles n'étaient pas mensonges coupables non plus.

Il s'engloutit dans un présent qui vire au naufrage,
Avec l'âcre plausibilité qu'il en crève rapidement.

P. MILIQUE

15/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 12

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

12

 

Il est incroyable cet Eliott. Il possède au naturel la faculté rare d'inciter, de proposer, d'inciter presque au dialogue.

Son regard se plante, insistant, dans le mien. Il me fixe d'une bien singulière façon. De bouillonnantes ondes spirituelles émanent de lui. Il est vraiment sidérant d'observer à quel point il est capable d'exprimer de son tréfonds la portée profonde de sa pensée.


Ce sont dans ces rares instants d'accalmie comportementale qu'il extrait les sucs intenses d'une sagesse insensée. En cette occurrence, il paraît être d'une immuable imperméabilité et semble, après l'avoir adoptée, tenir la pose tel le sphinx qu'il est parfois sur son socle d'irrationnel fondateur. De là rayonne la précision, la clarté et la force de son expression en une une objection implacable et réconfortante. Une lucidité sans concession qui confère à ses propos une vraie pluralité de perspectives et d'interprétations. Vision personnelle d'une réelle pertinence et pour cela, porteuse de sens fondamentaux.


Il ne m'est pas difficile d'admettre que j'ai beaucoup d'affection pour lui. Et il me plaît d'imaginer que la réciprocité est vraie. Il me trouble lorsqu'il utilise ainsi sa faculté à faire surgir de l'aléatoire les possibilités restées tapies dans l'inaperçu. Pour dire vrai, je le trouve tellement trop tout que, si j'osais, j'aimerais bien parvenir à être son égal.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTS ENVAHISSANTS

3

Vient le temps où son état de santé se dégrade!
Mise en mouvement d'une inéluctable plongée
Dans le désastre en feu d'une tragédie majuscule.
Une fois effiloché le long cordon ombilical
Qui jusque là semblait le rattacher à la vie
S'affirme n'être plus qu'une absence d'espoir,
Le malheur se confond alors avec une destinée
Qui rapidement achoppe au paroxysme aigu
D'une chute sans fin dans les braises d'un enfer
Où plus aucun souffle ne trouve son oxygène.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2

PERE MORT.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 

2


Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !

Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant

En venant au plus près du profus et de l'insensé.

Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.

Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté

Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.

L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué

Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique

Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie

Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

27/12/2012

LES CHANSONS DE BAINS DE MINUIT :

 

FISHBONE

"ONE DAY"

Bains de minuit

27/05/1988 - 04min32s

 

 

Le groupe FISBONE interprète " One day" aux Bains Douche.

 

Production

 

La Cinq

Générique

 

Lords, Franck

 

Ardisson, Thierry ; Barma, Catherine

 

Malaussena, Michel

 

Montagné, Franck

 

Ardisson, Thierry

 

Schmouker, Brigitte ; Fishbone-groupe

17/08/2012

PLUS JAMAIS MORT: Hymne mortel à la vie: "Entre et délivre-moi."

 

PLUS JAMAIS MORT


Hymne mortel à la vie (5’58’’)
« Entre et délivre-moi »

Invitée en résidence dans notre studio, Cécile Cozzolino dit un bref texte de sa composition sur l'immortalité et les moyens d'y échapper. Une proposition vocale en rythme. Auteure et performeuse, Cécile Cozzolino questionne les frottements entre la nature humaine et son formatage, l'interstice entre l'être social et l'animal.


Enregistrements : 28, 29 novembre 11, 2 février 12
Texte & voix : Cécile Cozzolino
Réalisation, musique & mix : Arnaud Forest