18/04/2016
ULTIME RANDONNÉE 10
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ULTIME RANDONNÉE
10
Greg tombe maintenant. Le cri épouvanté d'Edgardo s'estompe. Jusqu'à disparaître dans un silence épais, lourd. Un silence instantané. Un silence définitif et irrémédiable dans lesquels les rêves ne peuvent que se briser comme son corps qui chute, se fracasse en rebondissant de rochers en rochers. Dans une ultime et esthétique attitude, tel un pantin désarticulé, il termine sa fantastique cabriole ensanglanté. Déchiqueté. Sans vie. Le visage, lui, est resté étonnamment serein. Il paraît rassuré même, presque paisible. Souriant aussi. Outrageusement souriant. Il était si sûr qu'Edgardo le pousserait.
(FIN)
P. MILIQUE
08:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, randonneur, tomber, maintnance, cri, épouvanter, estampes, disparaître, silence, épaisseur, surdité, instantané, définitif, tuteur, irrémédiable, barbarie, rêve, briser, corpulence, chuter, fracasser, rebondir, rocher, ultime, esthétique, attitude, pantin, désarticulé, terminer, fantastique, cabriole, ensanglanté, déchiqueter, visage, rester, étonnamment, serein, parution, rassurer, paisible, souriant, outrage, assurance, pousser
13/11/2014
EN MODE SURVIE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
EN MODE SURVIE
2
Parfois la tristesse est une enfant
Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.
Ou alors, redondante voyageuse solitaire,
Elle s'affirme telle l'ultime fleur
D'un vieil arbre décharné et agonisant.
Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris
Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.
On a beau aimer entendre la nuit tomber,
Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.
Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin
Qui est en nous tel une barque qui flotte
Toute en ondulations, chevauchant les remous.
Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,
Et la tristesse semble prendre un malin plaisir
A toujours se déposer sur les points déjà sensibles
Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus
Que la face lasse et sombre de chaque chose.
Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !
Cela tombe bien, demain est un autre jour.
Joie prévisible de l'alternance.
D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, survivre, perfection, tristesse, enfance, descendre, spirituel, poster, nictalope, redondance, voyageur, solitaire, s'affirmer, tellurique, liturgisme, ultime, fleurir, vieille, arbre, décharné, agonisant, long;cheminer, pluie, immensité, ciel, gris, flâner, tristounet, nonchalance, beauté, amour, aimer, entendre, tombeau, froid, humidité, ralentir, momifier, envier, tangage, tanguer, désarticulé, roulis, chagrin, barque, flotteur, ondulatoire, chevaucher, remous, friable
16/10/2014
TROUBLE ENFIÉVRÉ 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
TROUBLE ENFIÉVRÉ
4
Sans nul doute, de sombres états d'âmes et des questions existentielles
Secoueront longtemps ton quotidien de leurs frémissements multiples.
A peine auras-tu trouvé une manière d'apaiser quelques-un d'entre eux
Que déjà tu percevras leurs orgueilleux successeurs, tout aussi puissants.
Il en est ainsi, et tout porte à croire que la vie se présente comme un fil
Que l'on déroule avec plus ou moins de régularité, plus au moins d'adresse,
Avec une dextérité accentuée jusqu'à l'extrême, ou au-delà de ses limites.
Selon moi, il n'en est rien. La vie, je la vois plutôt circulaire, tandis que nous,
Pantins désarticulés en état d'apesanteur, il nous arrive parfois d'être stabilisés
Dans le bonheur ou, ballottés comme de fétus de paille.
Et le tourment est sans fin.
Chaque vie n'est que bulle dans une sphère gazeuse dont nul ne sait s'affranchir.
(FIN)
P. MILIQUE
09:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, nul, doute, ombrageux, état d'âme, questionner, existentiel, secouer, allonger, quotient, frémissement, multiple, à peine, trouver, manière, apaiser, percevoir, orgueilleux, successeur, puissant, porter à croire, présentation, tenir à un fil, dérouler, régularité, adresse, dextérité, accentuation, extrémisme, au-delà, limite, salon, plussoier, circulaire, pantalonnade, pantin, désarticulé, en état d'apesanteur, stabilisateur, bonheur, balloter, fétu de paille, tourmenter, finir, bulle, sphère, gazeux, s'affranchir
01/06/2013
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER
2
Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !
Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant
En venant au plus près du profus et de l'insensé.
Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.
Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté
Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.
L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué
Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique
Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie
Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, laisser, hurler, excès, souffrance, exalter, faire, désormais, chercher un sens au néant, venir au plus près, profus, insensé, paix, possibilité, affliction, espace, interner, se trouver, subitement, dévaster, horreur, brutalité, obtus, extinction, obscénité, fulgurance, moralité, intoxiquer, puiser, rechercher, cohésion, utopie, désarticulé, chaotique, proposer, vie, théâtre d'ombre, immortalité, instable