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21/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 14

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

14

 

Il m'apparaît toutefois clair que je suis loin d'être aussi fort que je m'applique à te le laisser croire.
Saurais-je te parler lorsque tu ne fera plus que pleurer et te révolter?


Dans les répercussions extrêmes induites par la maladie, les paroles comme les silences se parent parfois de valeurs différentes.
Tout simplement parce qu'il n'est pas d'attitudes ni de réponses toutes prêtes.


Nous sommes tous frères d'incertitude, je suis cependant certain que dire qu'il nous arrive parfois de ne pouvoir nous retenir de pleurer, ou montrer que l'on est soi-même fracassé et indigné par la maladie, n'est en aucun cas faire preuve de faiblesse.

Peut-être me faudrait-il me poser, et parler de mes peurs et de mes effrois.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/11/2016

VEULES FAIBLESSES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VEULES FAIBLESSES

2

 

Est-ce la folle intensité de l'amour qui me laisse croire ainsi
Que je peux, en toute impunité, lester la femme que j'aime
D'un fardeau dont il serait pourtant facile de la préserver?

Ma honte est sans mesure de posséder de si veules faiblesses.
Je te demande pardon de cela, même si ça aussi paraît veule.
Je ne doute de rien et suis déjà persuadé avoir ce pardon
Tant je suis persuadé de la réalité de ton amour pour moi.
Tout comme je sais que ces mots-là t'indisposent et que déjà
Ta conscience en éveil te souffle de ne pas te froisser à les lire.

(FIN)

 

P. MILIQUE

28/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 2

HONTE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HONTE DE MES FAIBLESSES

2

 

Aimée, je m’en veux tant de t’asséner sans cesse la litanie de mes bobos !

Pourquoi suis-je à ce point incapable de rester discret, à tout le moins évasif,

Sur ce que véhicule ma tête de négatif, de mesquin, à l’infime de l’instant ?

Est-ce l’amour qui me laisse ainsi croire qu’il m’est possible d’impunément

Lester l’âme de la Femme Aimée d’un fardeau dont il faudrait la préserver ?

J’ai honte de mes faiblesses dispensatrices de mes monologues narcissiques,

Et je te demanderais pardon si de le faire ne relevait pas d’une lâche facilité.

 

Je sais cependant qu’il m’est déjà accordé puisque tu m’as déjà persuadé

De l’immense réalité l’amour que tu me portes tel un beau soleil défroissé.

Je sais aussi que ces lignes jetées, engorgées d’émotions, ne te plaisent pas,

Au point de te faire dire que tu ne les lis pas !

Comment donc ne pas t’aimer ?

(FIN)

 

P. MILIQUE