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28/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HONTE DE MES FAIBLESSES

2

 

Aimée, je m’en veux tant de t’asséner sans cesse la litanie de mes bobos !

Pourquoi suis-je à ce point incapable de rester discret, à tout le moins évasif,

Sur ce que véhicule ma tête de négatif, de mesquin, à l’infime de l’instant ?

Est-ce l’amour qui me laisse ainsi croire qu’il m’est possible d’impunément

Lester l’âme de la Femme Aimée d’un fardeau dont il faudrait la préserver ?

J’ai honte de mes faiblesses dispensatrices de mes monologues narcissiques,

Et je te demanderais pardon si de le faire ne relevait pas d’une lâche facilité.

 

Je sais cependant qu’il m’est déjà accordé puisque tu m’as déjà persuadé

De l’immense réalité l’amour que tu me portes tel un beau soleil défroissé.

Je sais aussi que ces lignes jetées, engorgées d’émotions, ne te plaisent pas,

Au point de te faire dire que tu ne les lis pas !

Comment donc ne pas t’aimer ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

27/02/2014

MARIANNE MOORE "QUE SONT LES ANNÉES?"

 

MARIANNE MOORE

"QUE SONT LES ANNÉES?"

LECTURE PAR

JENNIFER DECKER

RÉFÉRENCES:

 

 MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

Thierry GILLYBOEUF© éditions José CORTI, 2004. 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc).

Prise de son Amandine Grévoz

Réalisation Gilles Davidas

13/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "J'AI QUITTE QUELQU'UN POUR PERSONNE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"J'AI QUITTE QUELQU'UN POUR PERSONNE"

 

Hier encore, j'étais pour quelqu'un la bonne
La bonne à tout faire
Celle qui fait la bobonne
Parce que l'amour l'a rendue conne

Aujourd'hui je ne sers plus personne
Je suis devenue ma propre bonne
Bonne à tout faire
Bonne à ne rien faire
Et je ne me sens pas pour autant moins conne.
À croire que ce n'est pas le fait de servir quelqu'un
ou de ne servir personne qui change la donne
Non, je ne dis pas qu'il y a des connes en liberté
Je dis qu'au sujet de la liberté
Il n'est vraiment pas la peine d'en faire des tonnes
Quand on est conne
La liberté n'est pas bonne
Même si on ne sert plus personne
On sert plus que jamais quelqu'un
Rien qu'en servant sa propre personne
Et il n'est pas certain que le service soit bon, ni inspiré par le bien
sous prétexte que c'est le mien
Ce qui me fait dire que je suis peut être libre, mais libre pour rien
Mon indépendance est une autre dépendance
Mon autonomie une hétéronomie
Et ma liberté une pure vacuité
Se soumette à soi n'est pas gage d'ingéniosité, ni de sécurité, ni de liberté
Parce que je peux me tromper en toute impunité
Et même lorsque j'ai l'impression de me désobéir,
Je ne fais qu'obéir à une instance en moi que je ne contrôle pas.
Je suis peut être libre... Mais pas conne
pour que je me pardonne d'être arbitrairement soumise à ma personne
Fais-ci... je fais ci
Fais ça... je fais ça
Et un jour... je me lève ... je me soulève et je dis Basta!

La liberta c'est aussi con que la muerta
Quand on y est on n'y est plus
Tout compte fait
Il ne faut jamais servir personne
Et pour ne pas passer pour une conne
Se faire passer pour personne
Et cesser d'être quelqu'un
Et c'est ce que je fais
Quand je réalise mes billets
J'atteste que nous avons tous besoin de quelqu'un pour attester qu'on n'a pas besoin d'attestation... qui atteste que le pire c'est de servir une cause puisque c'est pour votre liberté une double remise en cause :
Car vous servez toujours quelqu'un en croyant que vous ne servez personne.

08/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 19.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

19.02.2013

28/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 25.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

25.04.2013

06/01/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " MEILLEURS NOEUDS ! "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


A tous les envieux, je présente tous mes vœux, pour qu’ils soient enfin débarrassés de leur envie…
Voici, mon esprit, je vous le donne… mon corps, le voilà, je vous l’abandonne… mais mon cœur, je le garde pour chasser toutes les rancœurs.
… je crois que je m’en vais prendre une autre résolution… et têtue comme je suis, je ne vais pas renoncer au bonheur sous prétexte que les choses ne sont ni ainsi, ni autrement… « Non… monsieur, je ne laisserai pas tomber mon cœur de cible : j’appelle et rappelle le bonheur de tous mes vœux… Et en contre partie, c’est mon esprit que je vais devoir larguer ou ranger dans un grenier pour qu’il cesse d’empêcher le soleil de percer, de me transpercer et d’inonder toutes les maisons que j’habiterais…
Vous suivez… ou vous ne suivez plus… et puis est-ce que j’ai vraiment besoin d’être suivie, écoutée, décryptée… je suis malade… pas complètement malade… parce que je peux si je le veux, arracher le toit qui vous empêche de voir à l’intérieur de moi.
Ça y est, monsieur le Barbu, je suis toute nue. Maintenant c’est vous qui êtes embarrassée. Professeur, avez-vous oui ou non le droit d’abuser de cet obscur objet de désir qui vous tente à ravir…
Même toute nue, je vous parais vêtue… vous n’avez même pas besoin de vous dépêcher… parce que vous êtes en train de savourer votre vilain péché : l’envie.
Et l’interdit ? Êtes-vous en mesure de le transgresser… de passer à l’acte , de tirer à vue… non… parce que vous craignez vos craintes… à force d’entendre toutes sortes de plaintes… y a pas de crime parfait… tout se sait… donc pas d’impunité pour le détenteur de l’autorité, couilles croisées, tout ce qu’il peut se permettre, c’est de se masturber… pour le conseil de l’ordre, ça fait un peu désordre…
Tiens, j’ai vu votre sosie… je ne vous l’ai pas dit ?
Petit, gros avec des lunettes de vue… devant un sex-shop
Il était là à taper comme un taré sur la vitrine qui ne lui a rien fait
Il criait : C’est un véritable scandale… Retirez-moi ça tout de suite !
Alors, le vendeur est sorti et a dit :
Retirer quoi ?
Et votre sosie lui répond :
Retirez la buée : on ne voit rien !
Il faudrait vous aussi changer vos lentilles
Bonne année et bonne nuit !