Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/01/2017

DE L'AFFECTION POUR L'INCONTOURNABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DE L'AFFECTION POUR L'INCONTOURNABLE

1



Elle est déstabilisante cette faculté d'accéder à l'intime
De ce qui par essence, devrait n'être que chuchotis feutré,
Une folle fuite en arrière, une capacité majeure à faire face
A tout ce qui se considère, à tout ce qui se manifeste toujours.

Il est tellement plus confortable de s'exclure du monde
Plutôt que d'avoir à l'affronter jusque dans ses différences,
Jusque dans ces difformités hétéroclites et revendiqués
Ou jusque dans l'inquiétante extravagance de sa normalité.

Elle est stupéfiante, oui, cette volonté folle de fuite en arrière
Qui jamais avant n'avait sollicité une quelconque clarification.
Mais elle est tellement plus proche de la chair du vrai
Que l'est la très orthodoxe et commune fuite en avant...

Il est beaucoup plus agréable, beaucoup plus lâche aussi,
Ce refus de combattre certifiant que la vérité est ailleurs
Que dans cet cette prescription inconditionnelle à s'affirmer
Dans une vie aussi peu coopérative à se parer d'arc-en-ciel!

Pour le moins est-il avéré que sur cette planète-là
Tout reste à gagner dans chaque quartz d'instant.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

27/01/2017

C'EST ENCORE LOIN

au magma présent de l'écriture,

 

C'EST ENCORE LOIN



L'attente, le vide des jours, le néant...

J'affiche volontiers du mépris envers
Une société qui ne me concerne pas.
Univers minimaliste et désespérant.

Et puis ces éternelles questions, démesurées,
Qui me tiennent en alerte jusqu'à l'aube pâle,
Et chaque fois qu'il faut choisir ou trancher,
Je ne sais être que lâche ou faible, c'est pareil.

Le constat s'offre en habits d'amertume,
Je ne serai jamais porteur de certitudes.

Dites-le moi vous qui le savez:
C'est encore loin la mort?

P. MILIQUE

07/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HAINE, JE TE HAIS!

3

Haine, je te hais!
Ainsi, par la seule faute de ces monstres, un jour
Le monde reprendra ses tatouages de guerre?
Ce serait une grave erreur que d'imaginer
La planète seulement habitée de marionnettes
Lâchement passives ou d'automates amorphes.

Pourtant, il faudra bien ouvrir les portes de la réalité.
Un jour j'ai lu: «La tolérance est le début de la lâcheté!»
Le doute est là: serions nous trop tolérants? Trop lâches.
Ce n'est rien mois que terrible tant il semble
Ne pas exister de fin possible avec ces gens-là.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/11/2015

FAIRE SEMBLANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE SEMBLANT

1

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Il possède un théâtre volubile dans la tête,
Un théâtre de la prémonition
Lézardé de détails allégoriques.
Il y côtoie les bornes de l'ignoble
En gardant le silence lâche
Et ordinaire des habitudes.
Il y banalise aussi les flambées
Paroxystiques de l'incontournable
Violence, parce qu'elle ne sont
Jamais que volontés hiératiques.

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Alors, il se laisse happer par un mesuré
Sournois saturé d'étranges motivations.
Puis il exalte le négatif aux aboiements
Rageurs d'un désespoir réputé majeur,
Et croise parfois les chemins obscurs
D'autres pensées dans le désordre
Nocturne de sa conscience éreintée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

4

 

On pourrait concevoir la joie comme contraire au bonheur ou au divertissement. Il n'en est rien.

Chez ceux-là, la colère passagère semble n'être que pour leur assurer une bonne conscience.

La joie, peut-être parce que naturellement moins lâche, n'esquive pas le réel.

Elle ne masque en rien la beauté des choses et, par conséquent, n'en ignore rien.

Le faire serait pour elle un total non-sens.

Et puis, elle possède cette faculté presque anormale, de rester toujours attentive à s'indigner des scandales multiples qui traversent sans vergogne la vie de chacun.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/08/2014

NE PAS CÉDER 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NE PAS CÉDER

2

 

Il reste qu'il faut étouffer sans relâche l'attrait qu'il y a à ne penser qu'à soi. La peur est le pressentiment du réel. Et si on ne parvient pas à faire face, il faut savoir neutraliser toute velléité d'amour-propre. Lâche ? Certes, la lâcheté sait toujours se trouver de bonnes raisons d'être. C'est une sagesse irréfléchie. Et il ne sert à rien de tenter de la justifier puisque aussi bien le vrai courage se situe peut-être dans l'acceptation spontanée. Avoir le courage de ne pas l'être !

Le courage c'est d'avoir, à l'instant précis où le banal bascule dans l'insolite, des actes courageux que rien de rationnel ne peut expliquer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 2

HONTE.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HONTE DE MES FAIBLESSES

2

 

Aimée, je m’en veux tant de t’asséner sans cesse la litanie de mes bobos !

Pourquoi suis-je à ce point incapable de rester discret, à tout le moins évasif,

Sur ce que véhicule ma tête de négatif, de mesquin, à l’infime de l’instant ?

Est-ce l’amour qui me laisse ainsi croire qu’il m’est possible d’impunément

Lester l’âme de la Femme Aimée d’un fardeau dont il faudrait la préserver ?

J’ai honte de mes faiblesses dispensatrices de mes monologues narcissiques,

Et je te demanderais pardon si de le faire ne relevait pas d’une lâche facilité.

 

Je sais cependant qu’il m’est déjà accordé puisque tu m’as déjà persuadé

De l’immense réalité l’amour que tu me portes tel un beau soleil défroissé.

Je sais aussi que ces lignes jetées, engorgées d’émotions, ne te plaisent pas,

Au point de te faire dire que tu ne les lis pas !

Comment donc ne pas t’aimer ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

30/11/2013

LA SIMPLICITÉ 6

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

6

Tout comme la vision précède l’œil, la simplicité est première par vocation. Alors, tranchons le nœud gordien de l'inutile regret. Il n'y a nul parjure à demeurer le contemporain de ses émotions. Ni de promesses trahies par de quelconques normes éthiques.

La simplicité, c'est distendre les mailles des concepts insuffisamment lâches. Et grâce à elle, s'indexer aux métamorphoses. Soyons-fous! Troquons l'intelligence pour le génie. Ne manquons pas cette singulière occasion qui nous est offerte d'inventer l'éternité!

C'est encore ce qu'il y a de plus simple... pour passer le temps.

FIN

P.  MILIQUE 

02/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA LUTTE DES CRASSES"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA LUTTE DES CRASSES"

 

Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !

03/03/2013

INVITE PLATEAU : FABRICE LUCHINI

 

INVITE PLATEAU

FABRICE LUCHINI

21 mars 1995  03min 13s


Fabrice LUCHINI vient parler en direct sur le plateau du rôle qu'il joue dans "l'année Juliette" un film de Philippe LEGUAY.


  • Production
  • producteur ou co-producteur
    France 2
  • Générique
  • journaliste
    Masure, Bruno
  • participant
    Luchini, Fabrice