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08/04/2014

FLAMMES DÉFINITIVES

au magma présent de l'écriture,

 

FLAMMES DÉFINITIVES

 

Subir l'épreuve d'une extinction suffocante et lumineuse

Parce qu'incapable d'enrayer un tant soit peu le mystère

Pas plus que de saisir les multiples instantanés de l'étrange....

 

Finir par constituer le paysage fragmentaire

Qui saura désamorcer le début de fascination

Sans laminer l'identité propre aux individus

Au varié des jeux de lumière qui hantent le quotidien...

 

Il est là pour vivre et amplifier son expérience personnelle,

Et d'un regard brûlant, fixer l'indispensable actif

Avant que d'autres flammes ne le réduisent en cendres.

 

P. MILIQUE

29/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE MASQUE OBSCUR

2

 


J’habite alors les rudes contrées de la souffrance, là où la douleur se fait furie,

Avec à l’embrasé des paroxysmes, la peur-panique de flèches exponentielles.

 

Je m’éprouve dans un état déplorable, faible et fragile, passé au laminoir,

Avec, en ces moments où les heures divaguent, l’attitude en exode, modifiée.

Et c’est ainsi qu'enfourchant mon vaisseau fantôme, je ne sais plus me diriger.

Si encore je parvenais à demeurer  indifférent, sourd à la rumeur montante !

Il n’en est rien: je ne sais pas refouler ma souffrance dans l’irrévocable du vide.

 

Alors j’entre dans une noire colère, en guerre ouverte contre mon corps déchu.

Je m’embrase de rage et entreprend dans la violence de lui régler son compte.


Tout m’est souffrance  sans que, engoncé dans ma petitesse, je n’y puisse rien !

FIN

 

P. MILIQUE