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17/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

3

Mais il y avait aussi cette ambiguïté lestée de jalousie trouble.
Je me suis exposé dans les flots virulents d'un rêve mouvant.
Rêve d'un amour idyllique qui a, tout est devenu clair ensuite,
Cruellement souffert des affres d'un désir ponctuel non partagé.
Ensuite?

Elle est complexe la conquête de soi dans sa relation à autrui.
Cette femme inespérée à été l'instrument actif de mon aliénation.
Depuis notre rencontre, tout est devenu de bruit et de fureur
Et cet instant m'a jeté sans ménagement dans le vif de la douleur.
Glissement progressif et inévitable basculement dans la marge.
Irrépressible descente au fond de moi et mise à jour de ce qu'il y a,
De plus visible, de plus intime, de plus inconscient, de plus implacable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

31/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

3

L'évidence s'installe, il n'y aura pas d'autres tentatives.
L'épreuve à laquelle se confronte le solitaire est absolue
Et son vif épuisement s'aiguise en  lancinante douleur.
Le possible affiché aujourd'hui se pare d'intolérable
Aux confins sans limites d'une nuit questionneuse d'indéfini
Où se terrent tant de faiblesses aux accents d'irrévocable
Qui l'instaure agrégat de vide en mouvement vers le rien.

L'amplitude d'un désarroi exprime mieux qu'un cri
Le temps vain et démesuré trop difficultueux à vivre.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/07/2015

LA VIE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA VIE

3

Il est des désespoirs fous qui demeurent à tout jamais
Secrets, sauf à contraindre la banquise de la douleur.
Il y a cet inaccompli récurrent qui pavane sa fierté,
Arpentant l'existence indécise de chemins solitaires.

Il ne lui reste plus qu'à s'esquiver, modeste et lumineux,
Dans la brillance si belle de ce soleil absolu qui a su amarrer
La vivacité de son anxiété rassurante à son propre désordre.

La vie est une obligation non assumée mêlée d'indifférence.
La vie est un boitement de l'intérieur au fil de la permanence.

(FIN)

P. MILIQUE

12/06/2014

INCOMPRÉHENSION

au magma présent de l'écriture,

 

INCOMPRÉHENSION

 

Tout ce temps à n’écouter que l’ampleur de ton silence

A été particulièrement éprouvant à mon cœur endolori.

 

Douleurs de l’incompréhension à souligner le manque!

 

Pourquoi cette mise à distance, cet amour tenu en jachère ?

Encore qu’il existe probablement un réel motif d’opprobre:

La vie qui, au gré d’incontrôlables contorsions, provoque

De douloureuses situations peut-être voulues par personne,

Mais, incrustées à l’embrasé de l’âme, subies par chacun

Tandis qu’un fantôme incendie les tisons qui enlaidissent l’avenir.

 

Prendra-t-on un jour conscience de la souffrance infligée à autrui?

 

P. MILIQUE

14/03/2014

DOULEUR D'AIMER 4

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

4

 

Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.

Un jour fracassé à cœur de la plus aride sécheresse.

Il se sait condamné encore au lent naufrage d'un ordinaire amenuisée

Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et humide,

Avec en lui, la sourde désespérance d'un temps désormais immobile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/01/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE "L’ALTERNANCE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"L’ALTERNANCE"

Un homme croyant rêva d’une femme d’une incroyable beauté…
Quand elle leva sur lui ses yeux, il a failli renier son Dieu…
Au bout de quelques secondes, il lui posa la question :
- Quel est le secret de cette divine beauté ?
Elle lui répondit
- Tu as pleuré et je me suis lavé le visage avec tes larmes.

20/01/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA FRANCE: TU LA POMPES OU TU LA TROMPES?"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LA FRANCE: TU LA POMPES OU TU LA TROMPES?"

 

Plaignante
Salut… j’ai tourné, retourné toute la galerie … mais je n’ai pas réussi à trouver les lunettes qu’il faut pour passer inaperçue.

Avocate
Vous finirez par trouver ou alors vous opterez pour le casque !

Plaignante :
Merci d’avoir répondu si vite

Avocate
Je n’ai pas encore répondu… vous avez trois minutes pour me dire de quoi il s’agit

Plaignante
Me défendre pour un délit que je n’ai pas encore commis

Avocate
Que vous comptez commettre ?

Plaignante
Exactement

Avocate
Et vous faites appel à moi pour un conseil ?

Plaignante
Pas besoin de conseil… je voudrais juste vous donner le temps de préparer ma défense

Avocate
Pour un délit ?

Plaignante
Pas n’importe lequel. C’est un délit de lèse-majesté

Avocate
Vous comptez publier un brûlot pour mettre le feu à la baraque ?

Plaignante
Disons que je voudrais les empêcher de tirer les marrons du feu.

Avocate
Attendez, je vais prendre des notes… Première proposition ?

Plaignante
Première déposition: parce que je dépose plainte contre le président de la république pour atteinte à la dignité de ses électeurs en incarnant le parfait contre-exemple.

Avocate
Parce qu’il s’est avéré qu’il a une maîtresse ? Vous êtes tombée sur la tête ? Et la sacro-sainte vie privée, qu’est-ce que vous en faites ?

Plaignante
Du pipi de chat! Le pervers aussi a une vie privée, n’empêche qu’on le traduit devant les tribunaux rien que pour donner l’exemple!

Avocate
Vous êtes sérieuse ?

Plaignante
Plus que jamais. Je ne parle pas de famille dissolue, ni de foyer révolu mais de rapports tordus au plus haut niveau de l’État.

Avocate
C’est votre opinion et elle vaut ce qu’elle vaut… vous êtes libre. Mais les autres le sont aussi… ça ne vous a pas échappé j’espère ?

Plaignante
C’est le scénario que j’exècre, l’imbroglio, le méli-mélo
A – il renonce à la mère de ses enfants
B – il nous présente sa remplaçante comme étant la femme de sa vie
C- On apprend aujourd’hui qu’il nous trompe avec une troisième

Avocate
Ce sont les choses de la vie

Plaignante
Il avait 5 ans pour tenir sa braguette fermée. Non, ce n’est pas la vie qui l’a ouverte mais sa liberté qu’il a cru illimitée.
Je le tiens pour unique responsable de ses écarts qui font mal à tous ceux qui payent ses pots cassés, en termes d’images, et de valeurs à faire valoir.

Avocate
Chacun est libre d’aimer qui bon lui semble.

Plaignante
Je vais vous la faire plus courte : et si tout le monde en faisait autant ?

Avocate
Mais c’est ce que tout le monde fait

Plaignante
Vous voulez dire que tout le monde entube tout le monde et dans le dos ?

Avocate
N’exagérons rien… disons que les amours sont toutes passagères.

Plaignante
Et qu’est-ce qu’on fait de l’honneur, de la fidélité, de la parole donnée : « Moi Président … je serais exemplaire »… pour quoi faire ? Pour plaire… foutaise! Je dis non à une politique privée d’éthique.

Avocate
Vous prenez fait et cause contre un état de fait et non contre un état de droit contre lequel vous ne pouvez rien formellement.

Plaignante
Je répète que l’enjeu est gravissime; il s’agit de la dignité des hommes et des femmes, de leur intégrité morale… il jette le discrédit sur notre manière de vivre et d’élever nos enfants. Un amant pour chaque femme, une maîtresse pour chaque homme et mariage pour personne : voilà son credo !
Citoyens… citoyennes… baisez-vous les uns, les autres… même douloureusement… c’est le prix à payer pour votre liberté!

Avocate
Retour de la morale…

Plaignante
Les parjures… voilà ce qu’il faut punir au lieu de démolir les murs!

31/12/2013

HIDEUX MATIN

au magma présent de l'écriture,

 

HIDEUX MATIN

 

Hideux matin à lutter contre soi,

A tricher, à user de subterfuges

Pour ne pas être tenté de rejoindre

Sa future galaxie de cendres sans passé.

 

C’est le travail d’une application obstinée

A ne pas savoir l’obscure douleur

Qui l’a jeté dans cette noire solitude

Où son cœur se cogne avec persistance,

Comme le fait un oiseau gravement épuisé

Contre l’informulé sans néant de sa propre vie.

 

P. MILIQUE

29/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE MASQUE OBSCUR

2

 


J’habite alors les rudes contrées de la souffrance, là où la douleur se fait furie,

Avec à l’embrasé des paroxysmes, la peur-panique de flèches exponentielles.

 

Je m’éprouve dans un état déplorable, faible et fragile, passé au laminoir,

Avec, en ces moments où les heures divaguent, l’attitude en exode, modifiée.

Et c’est ainsi qu'enfourchant mon vaisseau fantôme, je ne sais plus me diriger.

Si encore je parvenais à demeurer  indifférent, sourd à la rumeur montante !

Il n’en est rien: je ne sais pas refouler ma souffrance dans l’irrévocable du vide.

 

Alors j’entre dans une noire colère, en guerre ouverte contre mon corps déchu.

Je m’embrase de rage et entreprend dans la violence de lui régler son compte.


Tout m’est souffrance  sans que, engoncé dans ma petitesse, je n’y puisse rien !

FIN

 

P. MILIQUE

22/11/2013

COMME UNE MANIERE D'EXISTER

ERRANCE OBSCURE.jpg

 

COMME UNE MANIÈRE D'EXISTER


La source et le fleuve de son théâtre secret
Se font ombre incertaine entre chaos et innocence
Dans la forme à donner à son silence brisé.

Les reflets de cette laideur qui le hante
Lui intime de creuser dans le noir à la recherche d'une issue.

D'autres errances obscures et solitaires
Qui traversent les fêlures de cette douleur
Habitent un inédit espace temps, hors du temps.

Alors l'ordre des choses, lesté de sensations intérieures
Cède, exténué, devant l'incomparable
D'une sorte d'extase mêlée d'éternité,
Qui défie le noir jusqu'à la transparence
D'une souffrance coquettement parée de lumière,
Comme une manière d'exister à l'imparfait.


P. MILIQUE

21/11/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

ECRIVAIN MAUDIT.jpg 

Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.

Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

 

08/08/2013

COMME UNE LAVE EN FUSION

LAVE.jpg

 

COMME UNE LAVE EN FUSION

 

Il lui donne tout mais, il n'a pas su le percevoir,

Son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

Peu à peu, elle s'est éloignée de lui,

Distante jusqu'à la presque absence,

Femme aimée de moins en moins aimante.

 

Son présent désormais se zèbre de fêlures

Tandis qu'il s'éprouve solitaire face à la douleur

Provoquée par l'inexplicable disharmonie.

 

Malgré la violence du tourbillon, il s'obstine

A vouloir oublier le reflet de sa déchirure

Même s'il sait combien l'entreprise est vaine.

 

A l'embrasé incandescent d'une blessure inconsolable,

Il pleure la nuit tombée sur une existence amputée d'elle.

 

Il lui avait tout donné mais n'avait pas su percevoir,

Que son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

D'un rêve renaît un après accroché à la mémoire.

La tendresse exaltée, restée sur le qui-vive, l'invite

A utiliser au mieux son art du doux affleurement,

Privilège lesté de mystère qui lui offre quelque atout

Et fait de lui un personnage fréquentable et sensible.

Alors, il se mire dans les yeux de l'Autre gracieux

Pour y chercher de quoi éclairer ses déséquilibres,

Vertiges attirants où noyer ses trop lourds tourments.

 

D'un sursis de vieillesse miroite un après possible,

Mais il n'est qu'utopie fuyante née d'un rêve forclos.

Puisque résigné à ne jamais atteindre l'inespéré,

Il laisse sourdre du tréfonds à bout de souffle

Un goutte à goutte de mots à pleurer de beauté,

Des mots de larmes brûlantes de lave chaude

Qui coulent dans la poussière de ce qui n'est plus.

 

Il lui aurait donné bien davantage s'il avait su percevoir,

A quel point son cœur alourdi était affamé d'autre chose.

 

P. MILIQUE