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14/01/2017

IMBROGLIO NEURONAL

au magma présent de l'écriture,

 

IMBROGLIO NEURONAL



Il faudrait que chaque être humain sache
Identifier la bête fauve embusquée en lui!

De l'errance au long parcours rouge épuisé,
Aux plus noires profondeurs de la conscience,
Il mesure combien le cauchemar s'amplifie.

L'irrépressible frisson derrière ses remparts fragiles
Laisse apparaître les questions jusque-là en suspend.

Le temps est désormais venu de parcourir le labyrinthe,
De s'attacher à disséquer les différentes manifestations
D'une folie qui n'existait encore qu'à l'état d'ébauche.

Il est terrifiant d'assigner le cerveau dans l'indésirable
Capable d'engendrer tant de stupéfiante monstruosité!

Le fantasme terminal peut-il vaincre
La réalité jusqu'à se substituer à elle?

Ce qui importe le plus dans cet imbroglio neuronal,
C'est de rester pleinement digne de la dépossession,
Car le fond détient une part importante de la vérité
Contenue dans l'insécable de l'essentiel et de l'initial.

P. MILIQUE

14/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

11

Eliott rit souvent. Mais à ce dernier propos qui lui était précisément adressé, ses yeux se sont étirés, mis-clos, et, dans la retenue d'un sourire plus franc à venir, est passée comme une rapide évanescence d'énigme.

Je disais donc: elle a mis le temps sous surveillance et à projeté a dense légitimité de son orgueil à l'assaut la forteresse désignée qu'elle considérait jusque-là comme imprenable.

La soudaine prise de conscience d'un état d'allégresse venu d'on ne sait où, peut-être d'un mystérieux souffle cosmique et spirituel, lui a confirmé que, non, aucun contour fixe n'est à jamais immuable. Que oui, tout labyrinthe, même le plus savamment alambiqué, possède son issue propre.


Très vite, le changement considérable initié lui fut des plus salutaire. Certes elle a pu s'étonner de l'apparition d'un bonheur improbable en constatant à quel point le flux de vie parcourait ses veines. Il se trouve cependant que ce rail directif lui a ouvert en grand l'éventail infini dont elle avait oublié jusqu'à la possibilité: celui d'un optimisme transcendant parcouru de plaisir. De fait, elle a opté pour le chemin inconnu qui conduit jusqu'à soi.

Et il est peu de dire qu'une si extraordinaire obstination dans le suivi de la décision prise ne peut que susciter une respectueuse admiration.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/11/2014

EN MODE SURVIE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

5

 

Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,

Le jour se lève, et les premières lueurs de l'astre apparaissent

Dans le lit d'ombre où sommeillait la lumière.

 Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,

Apportant soulagement et bien-être dans son écrin d'harmonie.

La tristesse ... c'est la vie pense-t-on !

Cependant il est utile de savoir

Qu'elle n'apprécie que modérément d'être dérangée.

A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés

Incitant à l'envi l'inconscient de songes illuminés.

 

Chaud les cœurs camarades !

Il est venu le temps de s'ouvrir en grand au bonheur de vivre

Et de prendre le temps d'écouter chaque pulsation l'absolu soleil des lendemains,

Tout en s'appliquant à ramasser, indigné par leur chute,

Les feuilles mortes pour en étudier l'unique beauté.

(FIN)

 

P. MILIQUE

04/10/2014

INDICIBLE NERVOSITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

INDICIBLE NERVOSITÉ



Le problème n'aurait pu être qu'à peine perceptible,
Mais sa tête devient subitement à nouveau lourde
Et il s'éprouve en proie à un état étrange et singulier,
Une profonde gêne, une nervosité indicible, accablante.

Il est sec d'une contraignante et inextinguible soif
De ce rare lieu du cœur où se pavane parfois l'esprit
Et, condamné à jeter encore beaucoup de temps au rien,
Il crie ses harangues par la fenêtre à des voisins invisibles.

P. MILIQUE

19/08/2014

ERMITAGE SOUS LA LUNE

au magma présent de l'écriture,

 

ERMITAGE SOUS LA LUNE

 

 

S'abstraire du monde des choses,

Témoigner d'un autre rapport au réel

Et se désencombrer des poids contraignants

Révèle à la quintessence du paysage mental...

 

A ne plus jamais courir après les apparences,

Le fruit du désir de s'absenter à sa propre vie

Défini déjà le chemin qui mène à l'absolu.

 

Au-delà des contingences et des attachements,

Prendre plaisir à vivre dans le dépouillement solitaire

Et connaître cet état dans lequel rien ne manque plus.

 

Parvenir au bonheur sans égal d'une existence ordinaire

En compagnie des sculptures de nuages complices,

Qui supervise le murmure de l'eau où l'éclat d'un torrent...

 

Essentielle simplicité toujours à la limite de l'indicible

A la chair étincelante d'un ermitage lunaire à contempler.

 

P. MILIQUE

17/06/2014

LE PARDON 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

2

 

Elle a pardonné bien sûr. Cela n'aurait pu être différent : c'est tellement rationnel le pardon.

Le mot, dès qu'il est évoqué, remue tant de souffrances. Fouille tant de rancœurs peut-être. Cet état cadenasse toute possibilité d'échanges. Il devient alors nécessaire de dépasser l'amère frustration éprouvée, pour ne plus avoir à se soumettre dans l'infime d'une quelconque durée, à son intolérable servitude. Tout ce qui tourmente au cœur ayant la fâcheuse propension à entraîner les pensées dans le cercle vicieux d'incantations pesantes, il convient de l'éradiquer avec la plus grande fermeté.

 

C'est un bel acte que celui de pardonner. C'est l'irruption, sur la scène du jour, de ce que l'on croyait impossible. Et aussi, cela provoque une rupture définitive dans l'amère chaîne du ressentiment. Il est important de se battre contre la réalité et il se trouve que certaines injonctions y sont plus favorables que d'autres. Car enfin, le passé qui encombre n'est que du passé, n'est-il pas ? Et en tant que tel, il ne peut exister au présent. Cela peut se révéler obsédant certes, exaspérant peut-être, mais à quoi peut bien rimer de poursuivre une lutte contre ce qui n'est plus ? C'est quoi un destin sinon un chapelet d'erreurs ? Et puis, est-il vraiment indispensable de comprendre pour accepter ce qui est ? Il est autrement plus important d'être dans le non-jugement et de consentir au présent. Non ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/01/2014

COUPLE DE PERROQUETS MERIDA ÉTATDU YUCATAN (MEXIQUE) LE 21 NOVEMBRE 2013


(Captation Personnelle)


COUPLE DE PERROQUETS

  MERIDA  

  ÉTATDU YUCATAN 

(MEXIQUE) 

LE 21 NOVEMBRE 2013

10/01/2014

CYPRÈS DE 2000 ANS DANS LE VILLAGE DE TULE ÉTAT D'OAXACA (MEXIQUE) LE 17 NOVEMBRE 2013

(CAPTATION PERSONNELLE)


 

CYPRÈS DE 2000 ANS

 

DANS LE VILLAGE DE TULE 

 

ÉTAT D'OAXACA 

 

(MEXIQUE)

LE  17 NOVEMBRE 2013

09/01/2014

CYPRÈS DE 2000 ANS DANS LE VILLAGE DE TULE ÉTAT D'OAXACA (MEXIQUE)


(CAPTATION PERSONNELLE)


CYPRÈS DE 2000 ANS

DANS LE VILLAGE DE TULE 

ÉTAT D'OAXACA 

(MEXIQUE) 

LE  17 NOVEMBRE 2013

07/01/2014

ÉGLISE DE SANTA PRISCA PLAZA DE LA BORDA TAXCO (ÉTAT DU GUERRERO) MEXIQUE

(Captation Personnelle)

 

ÉGLISE DE SANTA PRISCA 

PLAZA DE LA BORDA 


TAXCO  

(ÉTAT DU GUERRERO) 

 

MEXIQUE

LE 13 NOVEMBRE 2013

29/12/2013

LE MASQUE OBSCUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE MASQUE OBSCUR

2

 


J’habite alors les rudes contrées de la souffrance, là où la douleur se fait furie,

Avec à l’embrasé des paroxysmes, la peur-panique de flèches exponentielles.

 

Je m’éprouve dans un état déplorable, faible et fragile, passé au laminoir,

Avec, en ces moments où les heures divaguent, l’attitude en exode, modifiée.

Et c’est ainsi qu'enfourchant mon vaisseau fantôme, je ne sais plus me diriger.

Si encore je parvenais à demeurer  indifférent, sourd à la rumeur montante !

Il n’en est rien: je ne sais pas refouler ma souffrance dans l’irrévocable du vide.

 

Alors j’entre dans une noire colère, en guerre ouverte contre mon corps déchu.

Je m’embrase de rage et entreprend dans la violence de lui régler son compte.


Tout m’est souffrance  sans que, engoncé dans ma petitesse, je n’y puisse rien !

FIN

 

P. MILIQUE

19/09/2013

COMPRESSION D'HORREURS

au magma present de l'ecriture,

 

COMPRESSION  D'HORREURS

 

Il y a ce qui lui procure cette étrange sensation:

Quelque chose qui tient de l'ordre du trouble,

Alors qu'il n'est que cet état étrange jamais fixé

Dans l'acceptation plausible de ce qu'il est.

 

Comment rendre compte au plus précis, la déflagration

Qui se produit parfois à l'intime flou des êtres?

 

L'apprentissage permanent qu'exige le métier de vivre

Bouscule la borne-frontière de sa pensée en mouvement

Qui lui impose de n'exister qu'à la marge de son temps.

 

Dans un monde emporté par une transe inhumaine,

Errements d'ombres furtives au cauchemar d'une nuit,

S'érige en sculpture-tourments une compression d'horreurs

Dans le silence assourdissant qui succède au vacarme.

 

P.  MILIQUE