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02/09/2014

A L'INSTAR DE L'AMOUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L'INSTAR DE L'AMOUR

1

 

S'exacerbent parfois une conscience et un désarroi

Insolubles dans les artifices en charge de les atténuer.

Il ne sert à rien de fréquenter les allées frivoles de l'insouciance

Si une ténébreuse amertume s'impose ombre fidèle.

 

Pourquoi le bonheur est-il si triste ?

Une sagesse pesante expose souvent aux risques de l'ennui

Et met en lumière un postulat qui n'a rien de réjouissant.

De fait, comment ne pas exprimer de la défiance envers l'avenir

Alors même que si le besoin de bonheur existe,

C'est bien parce que la vie est une désolation !

Nous sommes nombreux à nous émouvoir ainsi de la douleur de vivre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

24/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

4

 

La matière ne manque pas, la lucidité et son discernement corrosif non plus.

Il y a comme une nécessité vitale à ne plus se préoccuper de la folie des hommes,

Cette folie de chaque instant qui, au demeurant, n'en est de toute évidence pas une.

Il s'agit bien au contraire de beaux moments parfaitement sains et jubilatoires.

Il faut avoir une pleine et entière conscience de la réalité de cet état de fait.

 

L'image est si belle! L'homme, fier face à l’ineffable, flâne sous le bleu du ciel.

Il se montre, une fois n'est pas coutume, attentif aux êtres et à leurs passions.

Il multiplie les connections avec la vie, et à ses heures qui éclaboussent l'horizon.

 

Et, à mettre l'Autre en lumière, il retrouve des facultés qu'il pensait perdues.

Cet Autre essentiel et infini qui sature de sa présence chaque copeau de son existence.

(FIN)

 

P. MILIQUE