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24/03/2014

SI ELLE SAVAIT...

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SI ELLE SAVAIT...

 

L'automne est là qui entrouvre les plaies

Où, dans la réalité mouvante et incertaine,

Se joue la permanence entre lui et lui,

Dans l'ambiance pesante et détestée de l'aversion.

 

Les jours s'éternisent en tourmentes

Ponctuées de trop de questions sans réponse.

 

Si elle savait avec quel désespoir je l'aime,

L'univers soudain se ferait juste et solaire,

Et les rayons dardés de l'astre incandescent

Initieraient alors cet engrenage moelleux qui chauffe le cœur

En accrochant un sourire de rêve au silence de l'enfance.

 

P. MILIQUE

06/08/2013

LE FARD DES HABITUDES

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LE  FARD  DES  HABITUDES

 

Il y a des problèmes dans la vie qui laissent incrédule

A se confronter sans cesse aux questions sans réponse.

 

Les strates molles du quotidien, révèlent le plus vif

De son propre paradoxe masqué du fard des habitudes.

 

Au battement constant et nauséeux

Entre la rigueur du temps et sa suspension,

S'ouvrent d'improbables exigences formelles

Qui suggèrent l'immédiat de l'instinct de survie.

 

Aussi, par-delà les désillusions, le sourire se fige

A rassembler les éclats noirs et les quartz de miroir

Dans lesquels se diffracte une étrange mouvance.

 

Et, au plus proche de l'ici et du maintenant,

Oublier l'attente et respirer le silence silex

Jusqu'à intégrer la réalité grise et plate

D'une seconde d'éternité nimbée d'impossible.

 

P.  MILIQUE

21/07/2012

LE FARD DES HABITUDES

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LE FARD DES HABITUDES

 

 

On a tous des problème dans notre vie, incrédule,

A se confronter sans cesse aux questions sans réponse.

 

Les strates molles du quotidien, révèlent au vif

De son propre paradoxe masqué du fard des habitudes.

 

Au battement constant et nauséeux

Entre la rigueur du temps et sa suspension,

S'ouvrent d'improbables exigences formelles

Qui suggèrent l'immédiat de l'instinct de survie.

 

Aussi, par-delà les désillusions, avoir ce sourire de gêne

A rassembler les éclats et les quartz de miroir

Dans lesquels se diffractent une étrange mouvance.

 

Et, au plus proche de l'ici et du maintenant,

Oublier l'attente et respirer le silence figé

Jusqu'à intégrer la réalité grise et plate

D'une seconde d'éternité nimbée d'impossible.

 

P. MILIQUE

15/07/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DECONNECTEZ-VOUS!"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

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http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Le tribunal de l’opinion
Le Sanhédrin des temps anciens
Le Sanhédrin des temps nouveaux
S’apprête à me juger, à me condamner, à me crucifier
Et pourtant je n’ai rien fait d’autre qu’exister
Non… je ne dirai pas que je suis dans le vrai
Tout ce que j’éprouve, je ne pourrais le prouver
Ce qui est juste, n’a pas besoin d’être justifié
L’armée de l’ombre n’a pas besoin de mes lumières
Je crois… je crois que je vais me laisser faire
Pour rendre le fils ou la fille à son père
La liberté est partout dans les fers
Quand elle ne croit pas en elle, elle finit toujours en enfer
Non… je ne crois pas à la traversée du désert
Et je n’ai rien fait d’autre que d’aller de part en part de mon désir…
En attestant que l’Absolu est plus grand que le plus grand empire…
Et l’absolu qu’est-ce que c’est ?
C’est un secret… qu’aucune opinion ne m’arrachera jamais
Non je ne répondrai à aucune pression
Pourquoi?
Parce que je suis à l’image de celui qui m’a fait :
Une question sans réponse.

11/11/2011

Guillaume Favray

solitaire by Les jours de récolte

 


Solitaire



Non, je n’ai jamais osé
J’étais juste assis là, assis à regarder
Les autres qui savaient, qui savaient comment faire
Et moi j’étais bluffé, moi je restais par terre
Assis à méditer, j’osais juste me taire
J’apprenais à creuser, je visitais l’enfer

Non, je n’ai rien demandé
Ils sont venus cent fois, pourtant, me bousculer
Ca fait partie du jeu, les règles étaient posées
On se rentre dedans, on commence à s’aimer
La hiérarchie s’apprend les pieds et poings levés
Et j’avais peur des coups, on m’a mis de côté

Non, non, je n’ai rien volé
J’ai pris ces quelques mots dont personne ne voulait
Le solitaire apprend, les oreilles aux aguets
A s’accorder des restes, à aimer la beauté
J’ai pris ces quelques phrases, ces jolis mots collés
Et je les récitais, et je les récitais


En solitaire
En solitaire


Non, je n’ai jamais donné
Offert à tour de bras au premier qui passait
La méfiance est un plat que l’on m’a fait goûter
J’ai dû le manger froid, souvent le réchauffer
Elle est gravée en moi la peur de se brûler
La méfiance est un art dont je sais les secrets

Non, je n’ai jamais pleuré
Sans qu’il y ait de raison, sans la sincérité
Pour un détail amer, mon ventre se nouait
Puis la machine de guerre, mon cerveau s’emballait
Les questions sans réponse, je les ai toutes posées
Les questions sans réponse, j’en ai même inventé

Oui, oui, j’ai toujours aimé
Jamais aimé les hommes, toujours l’humanité
J’ai caché des trésors, des poèmes sacrés
Qu’un jour ils trouveront planqués dans mon grenier
J’ai tant aimé la vie que j’en ai dessalé
Que bien souvent ma tête a manqué d’éclater

Non, non, je n’ai rien volé
Ils sont à nous ces mots dont personne ne voulait
Le solitaire apprend à ne pas les gâcher
A sublimer les restes, à aimer la beauté
J’ai pris ces quelques phrases que tes yeux méritaient
Puis je les ai chantées, puis je les ai chantées


En solitaire
En solitaire