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25/09/2016

FICTION 1

au magma présent de l'écriture,

 

FICTION 

1



Constatons-le, nos villes sont devenues des déserts sur-urbanisés, où chaque homme fait cavalier seul et saisit les commandes branlantes de son existence.

Les cieux se sont révoltés, il y a longtemps déjà, et le soleil s'est éclipsé pour l'éternité, ne laissant s'installer au firmament que l'alternative proposée par les ténèbres les plus profondes, elles-mêmes cinglées de tubes phosphorescents.

Désormais, des robots hyperactifs et puissants travaillent sans relâche. Ils transforment la matière première avec autant d'efficacité qu'ils raisonnent maintenant, de fait, un ordre politique impitoyable pour ceux dont l'utilité au profit tarde à se manifester.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/08/2016

ODE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 ODE

3

 

Mais avant que cela ne puisse se produise,
Il me faudra détruire nombre d'autoroutes.


Je fuirai cet abbé qui tend le pouce
Pour Amsterdam même quand il pleut,
Et puis je guincherai une ultime java
Avec la statue garante de ma liberté.

Le visage fripé d'une vieille femme
Désagrégé par une ondée de larmes...
Mais, est-ce vraiment celui de ma mère?

(FIN)

 

P. MILIQUE

22/03/2016

PARTAGE GÉNÉREUX

au magma présent de l'écriture,

 

PARTAGE GÉNÉREUX



Ne pas se laisser détourner par ces discours
Farcis de beaux principes ou de bons sentiments
Qui ne peuvent qu'aggraver la réelle difficulté
A vivre sans plus de confiance, sans repères,
Et à se déceler au sein d'un monde inquiétant.

Le don des nuances ayant sombré avec le discernement,
Il faut de plus en plus justifier aux yeux ce la multitude
Sa préférence assumée entre la diversité et l'uniformité,
Et la forte prégnance affichée par des valeurs historiques
Ouvertes aux incertitudes ainsi qu'aux divers remplacements.

Le généreux partage de l'érudition et des idées alternatives
Aidera chacun, au fil d'une découverte riche et profonde,
A se reconnaître dans une toute nouvelle relation à l'autre
Qui conjuguera, le moment venu, le présent avec le futur.

P. MILIQUE

02/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 28

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

28

 

Ta complice et maîtresse Chrysalide est une femme, ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre, éminemment atypique. Littéralement extra-ordinaire. Dans les marges infréquentées la vie, dans un premier temps, n'a pas été tendre envers elle. Malgré cela, elle a su s'extirper d'un redoutable chaos amoureux avec, à l'esprit, le refus rageur de ce qui la laisserait couler jusqu'à la glaciation. Une vie morne et grise, sans grandeur, sans relief et sans horizon. Grâce à l'immense force insoupçonnée blottie au cœur même de ses faiblesses, une flamme rebelle est parvenue à jaillir du sol mouvant. Éreintée de furieuses interrogations, il lui allait expulser sans ménagement la charge négative qui encombrait sa conscience.


Dis-donc l'Ours, tu fais dans la psychologie de comptoir maintenant? C’est pour le moins décevant. Mais mon pauvre vieux...


Ah s'il te plaît! Ne m'interromps pas veux-tu? Malpoli va! C'est sûrement pas comme ça que ta maîtresse t'a éduqué! Permets-moi au moins de terminer ce que j'avais commencé à dire. C'est bien toi qui est l'initiateur de ça, j'ai pas faux? Il ne fallait pas réclamer! Je poursuis donc. Et dans le silence s'il te plaît!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/01/2016

TAPIS ROULANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

TAPIS ROULANT

1



Comme tous les jours, sur le trajet du retour me menant de mon lieu de travail à mon domicile, j'empruntai le tapis roulant par la file de droite,
Celui-ci permettait de rejoindre la ligne RER en direct.
Il se trouve que ce soir-là, il ne fonctionnait pas.
Mais, comme je ne m'en aperçus pas tout de suite, je continuai à progresser dessus, mésestimant tout à fait alors l'effort imprévu que j'aurais à fournir.
Chemin faisant, je dévisageais avec envie les mines apaisées et les regards détendus des personnes que je croisais, et qui se laissaient benoîtement transporter par leur tapis à eux, sur la file de gauche.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/11/2015

FAIRE SEMBLANT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FAIRE SEMBLANT

3

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Il mène une lutte sans merci aux émotions complexes
Qui le tourmentent jusqu'à le faire vomir d'angoisses,
Et laisse s'installer le doute par pur plaisir des mots,
Dans des confidences sibyllines à l'issue ambiguë
Juste parce qu'il vient d'apercevoir la mesure irréelle,
La malédiction envoûtante d'une histoire sans amour.

Çà sert à quoi ce sentiment d'inatteignable,
Pour fabriquer des nuits tendres, si tendres?...
Ça sert à quoi de faire croire que l'on aime
Alors que, l'histoire le dit, on n'a jamais su?...
Quand la perspective vacille, le pire est certain!
Il ne reste plus que l'illusion de faire semblant.

(FIN)

 

P. MILIQUE

29/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

1

Oui j'ai mal! Oui j'ai honte!
Comment ne serais-je pas honteux
A me rendre compte du caractère
Insupportable de mon discours?

Toutes mes douleurs physiques sont vraies,
Mon déséquilibre psychique existe vraiment.
Si j'avais un tant soit peu de dignité,
Je garderais tout ça au fond de moi.
J'en ferais une boule de concentré
De silence qui enfermerait en son centre
Ce qui ne devrait appartenir qu'à moi.

Cette dignité-là, je ne la possède pas.
Pas plus que je sais ne pas posséder
(mais l'espoir demeure d'y arriver un jour)
Le simple courage d'en finir enfin.
De disparaître tout en ne laissant,
Sur cette terre, davantage de traces
Que n'en laisse, au bout de quelques secondes,
Une pierre lancée dans le lisse d'une eau plane.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

11/08/2015

ARPÈGES DE CRISTAL 1

au magma présent de l'écriture,

 

ARPÈGES DE CRISTAL

1



Sous une pluie d'étoiles en goutte de finesse,
Je respire l'amour qui nous tient lieu d'histoire
Dans ce vaste ciel que l'on a composé nôtre.

C'est la force fragile d'un pétale de rose
S'ouvrant sur la page intime d'un partage
Qui suggère des perles d'incandescence
A l'alerte semeuse de graines de bonheur.

Un long froissement, aussi délicat que feutré,
Laisse s'écouler de douces caresses musicales,
Arpèges de cristal que la temporalité prolonge.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

7

 

La vie, aussi rebutante qu'elle puisse être parfois, ne saurait n'être que désastre et tragédie.

A force d'esquiver les contours du devenir avec ses pinceaux de couleurs, la joie convertit chaque souvenir en à-venir.

En acceptant le présent, elle exalte tous ces petits plaisirs qui exaltent le temps.

Parfois sage, mais plutôt souvent folle, elle aide à l'oubli passager des réels encombrés.

Puis, tel un fruit gorgé de sève et de sucre, la joie enthousiasme l'instant de multiples équivalents-bonheur, transcendant davantage encore l'unicité propre à chaque moment heureux.

 

Et voilà que la joie, dans le dégrafé exalté de mon cœur, m'a fournit une conclusion plus ample et déconcertante que ses laborieux prémisses le laissaient à penser!

(FIN)

 

P.  MILIQUE

24/04/2015

LUEURS IRIDESCENTES 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LUEURS IRIDESCENTES

3

Les années accumulées servent à exprimer ce que devient la vie. Elles procurent la clef d'un mystère devant lequel on reste pour le moins circonspect. Celui-ci est le moment protée où l'on commence à distinguer l'esquisse d'un autre dans le reflet de soi-même. Il nous éloigne de tout ce dont il nous rapproche et livre chaque détail d'un tout dont une partie seulement ne renvoie d'évidence qu'à soi. Étranges arcanes.

La vie, encore elle, offre une délicieuse vue sur son coucher de soleil dans la tiédeur du soir. Il s'agit de profiter au mieux de ces dernières lueurs iridescentes. De se laisser aller aussi à se laisser parcourir par les ondes persistantes du désir à être. Avec, si possible, comme une ébauche de sourire aux lèvres.

(FIN)

P. MILIQUE

10/02/2015

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR

1

Il est de jolis mots, de belles phrases qui s’articulent jusqu’à moi,
Et bien sûr que cela me touche au tréfonds parce que quand même…

Ce sont des pages que l’on pourrait nommer brûlots de douleurs
Dans lesquelles coulent nombre de références à l’amour, à l’amitié.
Des pages d’une lucidité flamboyante parsemées d’acide ironie.
Si cela devait persister à parler de moi, peut-être y prendrais-je goût!

Ce sont ces mots-là qui me recalent, de temps à autre, sur le chemin
Déserté de l’élémentaire estime de moi par la mémoire usé et oublieuse.
Ce n’est plus depuis longtemps un secret pour personne, tous le disent:
Pourquoi ne vous aimez-vous donc pas? Il faudrait commencer par-là!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/01/2015

LA HOULE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA HOULE

2

Allongée, elle a laissé dériver ses pensées
Jusqu'à sa réserve de rêveries en devenir,
Là où naissent des bourgeons d'existence.
Il faut bien rejoindre le pays des songes
Lorsque l'observation du proche horizon
Annule de fait l'inconciliable perspective.
Elle écoute le bruit sourd du temps qui passe,
De toute son âme en alerte elle le discerne,
Murmure onirique vibrant d'un sang lascif.

Elle perçoit l'eau salée de sa grise amertume
Venue s'échouer en vagues lentes sur le sable.
A se fier à ses désirs plutôt qu'à ses intuitions,
Elle confierait l'infinie plage de grains dorés,
Les cocotiers et les enivrants arômes d'algues.
Mais le ressac est en elle qui lui dit sans parler,
Que nul ne peut faire durablement abstraction
Du souffle prépondérant qui parcourt l'univers.
Dès lors il y a la houle … et le poing qui se dresse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE