Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/05/2017

PETITE SŒUR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

PETITE SŒUR

2

 

Parce que toi seule en scène, comique connue, reconnue, à optimiser les gags visuels et les situations les plus folles, les plus loufoques, les plus invraisemblables, les plus imprévisibles, et c'est déjà presque gagné...


Toi et ta déconcertante faculté à improviser ce soleil d'hilarité qui transportera les spectateurs présents.
Ceux-là même qui ne manqueront pas, je suis sûr de cela, d'exprimer bruyamment leur contentement par une salve d'applaudissements nourris.

Et mérités.

Et toi, le rouge aux joues, lumineuse, heureuse, les larmes d'émotions perlant aux coin des yeux...

 

Belle, riche et intense prestation à toi Petite Sœur.
Je t'embrasse, comme tu sais, d'Affection Fraternelle.
Je t'aime.

(FIN)

 

P. MILIQUE

07/09/2016

S'ARRÊTER

au magma présent de l'écriture,

 

S'ARRÊTER

Arrêter de respirer
Et ne plus voir le monde
Autour de soi sombrer
Au creux d'une lassitude
Douce et réconfortante
Et sentir battre dans sa tête
Les tendances éreintées...

Arrêter de respirer
Et se faire croire qu'on va mourir
Pour mieux renaître par la suite.
Ne plus voir, ne plus entendre,
Ne plus parler, ne plus recevoir,
Et puis découvrir et toucher la vie.

Arrêter de respirer
Ne rien faire, ne rien exprimer
Durant cet imminent informulé,
Juste le temps que le corps nu
Se retrouve enseveli par la terre,
Juste le temps de prendre celui
De disparaître dans le néant,
Et de s'enfoncer plus encore
En ce lieu où sa haine le perdra...

P. MILIQUE

30/08/2016

PARFUM 1

au magma présent de l'écriture,

 

PARFUM

1



Le petit matin a un parfum bien à lui,
Il a l'effluve d'une nuit bannie et rejetée.

La nuit que nous oublions tous,
Juste le temps de faire semblant,
Juste le temps de s'ébrouer.

Il n'est finalement pas si désagréable que ça,
Ce jour venant qui nous interpelle
Et nous ébauche les yeux et le cœur.


On arrive à consentir la place
En notre essence aux étoiles,
Et, pour peu que l'obscurité
Accepte de desserrer les doigts,
On peut goûter à chaque matin nouveau.


Le quotidien revendique deux parfums:
Celui de la révélation et celui du souvenir.

Entre les deux, il est difficile de choisir...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

3

 

Ce que nous sommes est, au micron près, conforme à l'unicité. Même lorsque les fleurs du temps du temps commenceront à nous faner selon la loi, lorsque le visage sans fard se tracera de rides, peau irrémédiablement flétrie et voix chevrotante, nous prétendront, dans l'insouciance insoupçonnée du quant à soi et du qu'en dira-t-on, être encore totalement agent de nous-même. Il n'en sera rien bien sûr. Malgré l'évidence du changement opéré, nous ne nous trouverons toujours que porteurs d'une unique certitude: ce que nous sommes au plus profond des viscères nous a été attribué en même temps que la vie. Seule la mort, séductrice obscène, peut revendiquer une légitimité à le reprendre.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

30/08/2015

SOLILOQUE EN SOURDINE

au magma présent de l'écriture

 

SOLILOQUE EN SOURDINE



Notre vanité suffisante nous met des œillères
Faites pour nous dissimuler l'ardente certitude
Que la pétrification du temps ne peut subsister.
Aussi, personne n'aime être rejoint par son passé!

Les fissures qui blessent et animent les vies,
Paralysent les énergies et les ambitions qui,
Confrontées à nombre de situations complexes,
Ne sont plus en mesure de contrer l'injustifiable.

Tel est le soliloque en sourdine d'un déjà presque absent
Ayant coupé tous les petits liens qui le rattachent à la vie,
Mais qui refoulent par faiblesse l'idée même de dissolution.

Il se tient au proche élémentaire d'une improbable survie,
Où miroitera, il le sait, les derniers embrasés sur la lagune
D'une collectivité en déliquescence condamnée à se souvenir.

P. MILIQUE

31/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

3

L'évidence s'installe, il n'y aura pas d'autres tentatives.
L'épreuve à laquelle se confronte le solitaire est absolue
Et son vif épuisement s'aiguise en  lancinante douleur.
Le possible affiché aujourd'hui se pare d'intolérable
Aux confins sans limites d'une nuit questionneuse d'indéfini
Où se terrent tant de faiblesses aux accents d'irrévocable
Qui l'instaure agrégat de vide en mouvement vers le rien.

L'amplitude d'un désarroi exprime mieux qu'un cri
Le temps vain et démesuré trop difficultueux à vivre.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/06/2015

LA CHAIR ÉCORCHÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

2

Il s'agit-là d'un engagement qu'il appréhende vital,
Car il le place abruptement face à des responsabilités,
Signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain
Qui ravive l'exacerbé d'un fléau lourd d'inquiétudes.

Désormais le temps n'est plus assouvi que de remords
A ne plus voir la chair écorchée pour adoucir les émois
Comme autant d'abris variés pour les marges intimes.

(FIN)

P. MILIQUE

19/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

1



Le temps s'accélère au fur et à mesure que l'âge progresse:
C'est un phénomène temporel en même temps que biologique
Qui, c'est naturel, change pas mal de choses dans le bruit du monde.

Il faudrait savoir ralentir le temps, mais c'est trop tôt pour le faire.
Ce serait prendre le risque inconsidéré de se retrouver opposé
A un mélange d'ennui et d'oppressante perception de se traîner.

Il y a là des antagonismes qui s'affrontent dans l'indéniable sentiment
Que chacun de nous est traversé par une même complexité humaine.
On s'interroge beaucoup à ce sujet, et l'on s'éprouve bien désarçonné,
Mais on retire toujours quelques notions avérées majeures pour la suite.

Nous sommes ennemis déclarés de ces artifices qui ne sont que faux-semblants
Et, entre le doute frémissant et la conviction assénée, il y aura eu la totalité
D'un cheminement pour aboutir à une sorte de ras le bol plus que justifié.
Tout le reste n'est, somme toute, qu’accommodements avec l’incontournable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/04/2015

BRIBES DE VIE

BRIBES.jpg

 

BRIBES DE VIE

Je sais quelques vagues bribes de ta vie actuelle,
Mais il est si difficile d'entrer en contact avec toi.

En vrai, ton silence ajouté au mien me met mal à l'aise.
Il m'a fallu du temps, mais je suis désormais conscient
D'être seul responsable de cette situation douloureuse.
Si je me regarde dans un miroir, afin de m'y rencontrer,
Je n'y vois qu'un garçon naufragé de chagrin, pitoyable.

Il y eu tant de temps où, grossier, je me suis mal comporté,
Ce temps où mon idiotie crasse à tout balayé sur son passage.
J'étais pourtant bien persuadé d'être à l'abri de telles petitesses.
Prendre conscience d'un tel comportement est fort déstabilisant,
Et c'est une stridente blessure que d'avoir pu être si lamentable.

P. MILIQUE

07/03/2015

MÉTEMPSYCHOSE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MÉTEMPSYCHOSE

1



Il manque toujours quelque chose au déroulé du présent
Qui laisse d'un coup les mains libres pour accueillir la vie.


Le soleil, volontiers boudeur, n’incendie plus désormais
Que quelques effilochures de nuages blancs et désabusés
Tandis que le temps persiste à se diluer en cascade de mots,
Ces mots dont on imagine sans peine pouvoir batifoler avec
Alors que depuis toujours, ce sont eux qui se jouent de nous.

L’existence nous oblige à grandir de tous ceux qui nous manquent,
Éparpillant notre quotidien en éclats de songes longuement épurés
Ou en orage de lumière déposé sur la vitre délicate du cœur fragilisé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/03/2015

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MANSUÉTUDE SUGGÉRÉE

1



Quel cataclysme incohérent, quel violent séisme émotionnel
A-t-il bien pu me priver à ce point de mes modestes mots?
Ces mots qui me semblaient irriguer naturellement mes veines
Et étaient comme mêlés à mon sang et donc, aussi vitaux que lui!
Le blockhaus hospitalier m’en a littéralement vampirisé des litres
Sans que jamais je n’en manque. Seuls les mots me font défection.

Chacun peut à quel point leur défaillance avérée m’est douloureuse.
D’autant plus que, le temps passant, j’en éprouve un besoin urgent
Car l’oppression m’asphyxie de ne plus savoir les écrire en partage.
Il m’est viscéralement nécessaire d’en retrouver certains au plus vite,
Même si c’est peu, même si c’est dans la souffrance d’y mal parvenir.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/02/2015

RESPIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RESPIRE

1



Donne-moi un baiser de mère,
C'est peu et c'est tant un baiser de mère!
Ces mots ne font qu'exprimer des obsessions
Qui sont comme fustigées par le fil du temps.

Ils errent, turbulente fragrance de souvenirs,
Bouffée clandestine aux senteurs de promesses.
Baiser maternel qui étreindrait le démesuré
Lié à la chute forcée dans l'incessible souffrance
Et la béance rituelle par qu'elle aura engendrée.

Il est impératif de respirer pour ne plus jamais oublier
Ce que je suis pour toi, ce que tu devrais être pour moi.
Respire pour confisquer l'instant au disponible du temps.
Circonstance laminée qui roule dans l'espace sans limites.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE