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01/11/2017

IMPATIENCE

au magma présent de l'écriture,

 

IMPATIENCE

 

Écrire, c'est tromper l'absence paraît-il!

 

Je t'écris pour te dire ma crise d'amour, ma vive poussée

De «c'est pas juste» et l'évidence de mon manque si criant.

 

Je devrais m’astreindre à me raisonner mais comment,

Mais pourquoi faudrait-il le faire tellement je t'aime?

Déjà que je ploie au quotidien sous l'amère culpabilité

A m'éprouver responsable de cette douloureuse situation.

 

Tu m'as ouvert ton cœur, tes bras, et maintenant ta maison:

Tu ne peux faire davantage et tes propositions m’éblouissent.

Il ne tient qu'à moi de décider d'exister un jour auprès de toi.

Mais cela ne se peut dans l'immédiat. Cela ne se peut parce que...

 

Est-il possible que tu attendes ma venue le temps nécessaire?

 

P. MILIQUE

20/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

3

Le douteux spectacle de la vieillesse en cours d'installation réinvente le regard des autres. Pourtant, on s'était bien promis de n'avoir jamais la faiblesse de subir l'âge, pas plus que  le reproche d'autrui. Mais cette éclosion d'automne pourvoyeuse de stigmates irréversibles, exalte dans le même temps le naufrage en cours. L'inéluctable tentation du déni protecteur se fait jour, mais il ne saurait cependant dispenser d'appréhender la réalité! Une lente mais inexorable dissolution nous assaille, faisant de nous des spectateurs abasourdis par ce qui est. Le corps ne se meut plus qu'avec des semelles de plomb, et le moral déprime. Toutefois, il serait bien inutile et, stérile même, de s'épuiser davantage dans les dégâts occasionnés. Et, tandis que le physique entame sa lente dissolution, le visage lui, déjà empâté, se farde d'ingratitude jusqu'à se fermer aux autres.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

26/06/2015

FATALE TANGENTE

au magma présent de l'écriture,

 

FATALE TANGENTE


Alors que je repartais vers mon pays,
Je le vis sur le pas de sa porte me criant:
«N'oublie pas, on s'écrit hein? Bonne route!
On se reverra sûrement à l'automne, chez toi!»

Bonne route l'ami. On est là. On est tous là.
Sûr qu'on n'est pas assez fort pour te faire
Ressusciter assez comme tu n'as pas manqué
De nous le dire peu de temps avant ta mort.
Mais on est plus nombreux que tu l'imagines
Pour ouvrir les portes et réveiller les cœurs.
Pour continuer ton chemin du mieux possible,
Toi qui a pris en un jour gris la fatale tangente...
On écrira, on criera, on pensera beaucoup à toi.

La poésie est une errance passionnelle, et tu l'as en toi.
On ne te laissera pas tombé l'Ami, fait nous confiance.
Certain. Même que la joie sera de mise. Comme avant.

P. MILIQUE

24/03/2014

SI ELLE SAVAIT...

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SI ELLE SAVAIT...

 

L'automne est là qui entrouvre les plaies

Où, dans la réalité mouvante et incertaine,

Se joue la permanence entre lui et lui,

Dans l'ambiance pesante et détestée de l'aversion.

 

Les jours s'éternisent en tourmentes

Ponctuées de trop de questions sans réponse.

 

Si elle savait avec quel désespoir je l'aime,

L'univers soudain se ferait juste et solaire,

Et les rayons dardés de l'astre incandescent

Initieraient alors cet engrenage moelleux qui chauffe le cœur

En accrochant un sourire de rêve au silence de l'enfance.

 

P. MILIQUE

07/03/2014

IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

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IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

 

Dans l'incessant travail de mon non-être,

Les éléments mouvants du cauchemar dérivent.

 

Visions tumultueuses et prémonitoires

Jusqu'à perdre toute trace de vraisemblance.

 

A l'intime de ce lourd martèlement de l'âme,

Perlent sur mon cœur des quartz de vie.

 

Sur le pavé en jachère une flamme s'envole

Et, aux vibrations immédiates de la sensibilité,

La lumière indécise ternit la fraîcheur.

 

Le silence est trop dense,

Il pleut des regards sourds.

Et chaque goutte de cette pluie d'automne

Chaque feuille qui tombe est l'une de mes larmes

Dans cet océan de plénitude dévastée

Maintenant que nous ne savons plus

Qui de nous deux est l'autre !

 

Alors, dans l'écho assourdissant de ce murmure,

J'entends nos corps frissonner de nos plaies...

 

Il pleut dès que je ne t'aime plus,

Redis-moi les mots qui brûlent,

Je suis si vieux de toi mon amour !

Obligeons, dans l'éperdue recherche des traits perdus,

L'incandescent soleil à redevenir jaloux de notre secret !

 

P. MILIQUE

01/02/2014

PIERRE MAILLET, GENRE IDÉAL: UNE VOIX QUI SÈME LE TROUBLE

 

PIERRE MAILLET, GENRE IDÉAL
UNE VOIX QUI SÈME LE TROUBLE

(2’52’’)
« ON ME PREND POUR UNE FEMME MÛRE »

Acteur et metteur en scène formé au Théâtre national de Bretagne, Pierre Maillet est membre du théâtre des Lucioles depuis sa création en 1994. Rencontré au festival d'Avignon en 2011, alors qu'il il jouait plusieurs rôles de femme sous la direction de Marcial di Fonzo Bo, il évoque ce petit quelque chose de flûté et de suave qu'il a dans la voix. Une ambiguïté qui le fait rire et travailler, mais qui sème le trouble à la vie comme à la scène.
Pierre Maillet prépare actuellement un hommage aux films de Paul Morrissey, "Little Joe", à la comédie de Saint Étienne en février 2014 et à l'automne au Cent-quatre.
En bonne voix : sept comédien(ne)s parlent de leur outil de travail.

Enregistrement : juillet 11
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Delphine Saltel

12/12/2013

ESSAIM DE COCCINELLES A TAXCO (MEXIQUE) LE 13 NOVEMBRE 2013

(Captation Personnelle)

 

ESSAIM DE COCCINELLES

A TAXCO 

(MEXIQUE) 

LE 13 NOVEMBRE 2013

06/09/2013

LA FACE CACHÉE DU SOURIRE

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   LA FACE CACHÉE DU SOURIRE

 


Les extensions de solitude que tuméfient
 des sanglots longs
Mettent en musique l'exaltante partition des violons
Que saigne l'insistante mélancolie de l'automne.

Goutte-à-goutte viscéral où se
blesse mon cœur
Noirci par l'intime excédé d'une langueur
Engourdie au temps d'un venin monotone.


P. MILIQUE

28/07/2013

APOLLINAIRE POÈME

 

APOLLINAIRE

POÈME

 

"Marie" Poème lue par l'auteur Guillaume Apollinaire. Il parut en octobre 1912 dans la revue littéraire et artistique "Soirées de Paris".


Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C'est la maclotte qui sautille
Toute les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie

Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu'elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux

Les brebis s'en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d'argent
Des soldats passent et que n'ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je

Sais-je où s'en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s'en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l'automne
Que jonchent aussi nos aveux

Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s'écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)

06/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 06/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

06/06/2013

10/11/2012

Dorian KORBON: "Depuis six mille ans la guerre" (Victor HUGO)

 

Dorian KORBON

"Depuis six mille ans la guerre"

(Victor HUGO)

 

Magnifique poème interprété avec instruments et voix chœur. J’ai choisi ce poème car il permet de voir le monde sous son vrai visage.

21/10/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "EVITONS UNE MORT GROTESQUE AU COEUR DE L'AUTOMNE".

 

EVITONS UNE MORT GROTESQUE AU COEUR DE L'AUTOMNE

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède 

03/03/1983 - 01min31s

 

Afin d'éviter une mort grotesque nous ne devons "jamais aller nous promener dans les bois sans un con à champignons".


 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre