Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/09/2017

SÉMAPHORE NOCTURNE 1

 magma present de l'ecriture,

 

SÉMAPHORE NOCTURNE

1

 

Mon regard glisse avec paresse sur la façade de l'immeuble. Il est d'emblée attiré, puis stoppé par le halo lumineux de la seule fenêtre encore éclairée à cette heure avancée de la nuit. La seule à proposer au sans sommeil qui passe une quelconque indication de présence. La seule à émettre quelques signaux de vie concrets.

 

Penché sur la table, dans l'attitude caractéristique de celui qui se mesure à l'exercice délicat de l'intense réflexion, une silhouette émaciée, anguleuse presque, se distingue à peine dans la lueur volontairement approximative qui tient la pièce éveillée avec beaucoup de retenue cependant.

(A SUIVRE...)

P.MILIQUE

13/09/2017

LA NOTE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

5

 

Combien de fois n'ai-je pas changer d'avis d'un coup, avec rage presque, au moment d'entrer dans ma pièce-musique ?

Mais c'est fini, je n'y rentrerai plus.

Je ne le veux plus.

Pas plus que je n'écouterai de musique d'ailleurs.

Car même si j'ai échappé jusque-là au disque maudit, le risque existe.

Aussi, dès qu'une musique quelconque se fait entendre, un long chapelet de frissons me parcourt l'échine.
Je deviens alors d'une nervosité folle.

A bien y réfléchir, c'est bien plutôt de ça dont il est question désormais : de folie !

Parce qu'enfin, une simple note, une toute petite note – j'allais dire une toute petite note de rien du tout, ce qui n'est évidemment pas le cas – a réussi, défiant en cela toute raison, à empoisonner dans ma tête toute la musique du monde.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/09/2016

CELUI QUI SAVAIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

CELUI QUI SAVAIT

1



«Comment pourrais-je ne pas aimer mon frère?» s’interrogeait Jules.
Prudemment, il descendait le sentier sous les mélèzes vers la maison de Jim.
Ils étaient alors tous deux de quasi vieillards.

Je l'ai toujours aimé se disait Jules, et, à mon âge, rien ne peut d'évidence plus changer.
Il venait de passer le petit oratoire où Jim avait établi, quelques années auparavant, la datation.
Il connaissait les termes exacts pour désigner des choses qui n'existaient pas vraiment pour Jules.
Et il utilisait ces mots sans hésitation, sans jamais les chercher et avec une certaine jubilation, et c'est ce qui émerveillait le plus Jules.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/06/2014

L’AIR DU BEAU

au magma présent de l'écriture

 

L’AIR DU BEAU

 

Une sorte de culpabilité à peine corrigée par la rage

Qui génère au vif ce problème de légitimité…

Écrire et ne pas savoir comment assumer cette prétention!

 

Pourtant, son imaginaire côtoie un quotidien

Des grands frères bienveillants et protecteurs.

Baudelaire l’accompagne au brasier de ses révoltes,

Et il a cette étrange impression de l’entendre lui souffler…

 

Va, exacerbe le cœur même de l’émotion poétique,

Celle qui offre d’emblée l’éclat de ce qui attend!

Invalide la phrase exclusive et universelle

Qui se délite, à l’image des mots qu’elle décrit

Avec l’iridescente et unique arrière-pensée: ÉCRIRE!

Rédemption libératrice…

 

P. MILIQUE

31/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "REMANIEMENT: LE NOM DE LA ROSE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"REMANIEMENT: LE NOM DE LA ROSE"

 

Alors chéri?
Oui, moi aussi je t’aime, mais là n’est pas le problème. Dis-moi comment tu comptes réagir maintenant…. oui je sais, tu me l’as déjà dit que l’inaction, dans certaines situations est une espèce de réaction… je le sais, mais je t’ai aussi expliqué qu’avec les français, tout est compliqué. C’est un peuple ingouvernable…. raison de plus pour songer à quelque chose d’inattendu. Un truc évident pour surprendre les détraqués et les détracteurs…
Ah! Tu y as déjà pensé? Je n’en doute pas, alors ce sera quoi?
Mais si tu peux me le dire au téléphone, tu ne crois tout de même pas que nous soyons sur écoute. Closer, c’était ton idée, pas la mienne, tu voulais qu’on nous surprenne en flagrant délit pour te débarrasser de toutes les vieilles peaux. Je sais que ça t’amuse, ça t’excite même d’être ta propre victime, de faire le con pour qu’on ne mesure jamais jusqu’à quel point tu es sur-intelligent… je dirais même trop intelligent.
Alors, qu’est-ce que tu vas encore inventer pour les faire marcher? Oui je brule de curiosité.
Ah! J’ai failli oublier, je t’ai acheté une cravate sublime avec les 15 000 euros versés par Closer.
Non, ce n’est pas cher payé… elle est brodée avec des fils d’or… 24 carats, s’il te plaît… pour que l’idée de me remplacer ne t’effleure jamais…
Comme je te l’ai déjà dit : on gagnera à deux ou on perdra à deux… Bonnie and Clyde. Alors chéri, qu’est-ce que tu as décidé ? oui tu as du mal à trouver des remplaçants pour tes inhibés? Je te comprends. Mais n’oublie pas que tu as tout fait pour qu’il ne puisse pas en être autrement. Tu as choisi le plus inhibé des premiers ministrables… idem pour le ministre de l’intérieur. Et idem pour la justice. Oui je reconnais qu’un tiercé aussi perdant, c’est du jamais vu… trois tocards juste pour te payer la tête du parti socialiste qui t’a jadis humilié, cocufié et traité de haut… alors que tu étais le seul surdoué de cette basse-cour.
Oui, mais ça ne me dit pas quel autre revers tu comptes leur faire subir… la débâcle des municipales, c’est une bagatelle, nous sommes d’accord… maintenant que tu les as désarmé, il faut qu’ils rendent l’âme… oui, y compris la vilaine Ségolène. N’oublie pas que c’est la mère de tes enfants. Je sais que tu n’as aucun scrupule.
Et dire qu’on te soupçonne de ne rien avoir en dessous de la ceinture!
Un pantalon, c’est ça… ne fais pas l’idiot… tu es ignoble quand tu veux.
Alors, dis-moi seulement le nom du prochain premier ministre…
Quoi! Tu es un vrai salaud, je t’adore.
Tu reprends les mêmes et tu recommences. C’est pour ça que je t’aime… mon héros! Parce que tous ceux que tu baises, ne s’en rendent même pas compte… moi, la première… Non je me fous de ma gueule… pas de la tienne, parc que des fois je me dis que je ne t’excite pas assez. je raccroche… à tout de suite

27/03/2014

COENGUEN: QUAND ON VOYAGE

 

COENGUEN 

"QUAND ON VOYAGE"

(ALBUM COMPLET)

 

COENGUEN est un artiste au tréfonds dévoré par la flamme.

Démarcheur d'absolu, il n'a de cesse de jeter des passerelles sur le vide pour atteindre à la musique de l'âme.

 

Enregistré en septembre 2013 aux studios Davout

avec

LAURENT JAIS

le bien-nommé.

 

0'00 - Une denrée.
2'49 - C'est assez passé.
6'26 - L'homme de Ma vie.
10'06 - N'arrêtez pas la fête.
12'25 - 8m2.
15'53 - Laisse les monstres.
19'40 - Quand on voyage.
24'46 - Sarah.
27'19 - Aussitôt.
29'45 - Clémentine.
34'05 - Je n'ai pas mérité.
37'37 - Seriez-vous.
41'20 - Fuckin' in the morning.
42'15 - J'crois qu'je bois.
44'57 - Éponge à problèmes.

et brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr... Un morceau fantôme !

 

02/03/2014

INDICIBLE NERVOSITE

NERVOSITE.jpg 

 

INDICIBLE NERVOSITÉ

 

Le problème n'aurait pu être qu'à peine sensible,

Mais sa tête devient de nouveau lourde

Et il s’éprouve en proie à un étrange état,

A une profonde gêne, une nervosité indicible.

 

Il est sec d’une accablante et inextinguible soif

De ce rare lieu du cœur où se pavane l’esprit

Et, condamné à jeter beaucoup de temps au rien,

Il crie par la fenêtre à des voisins invisibles….

 

P. MILIQUE

12/10/2013

J'ACCUSE 2

125409834998.jpeg

 

J'accuse l'Homme

De ne pas se contraindre

A entendre l'inaudible

Que les autres n'entendent pas.

06/08/2013

LE FARD DES HABITUDES

ECLAT DE MIROIR.jpg

 

LE  FARD  DES  HABITUDES

 

Il y a des problèmes dans la vie qui laissent incrédule

A se confronter sans cesse aux questions sans réponse.

 

Les strates molles du quotidien, révèlent le plus vif

De son propre paradoxe masqué du fard des habitudes.

 

Au battement constant et nauséeux

Entre la rigueur du temps et sa suspension,

S'ouvrent d'improbables exigences formelles

Qui suggèrent l'immédiat de l'instinct de survie.

 

Aussi, par-delà les désillusions, le sourire se fige

A rassembler les éclats noirs et les quartz de miroir

Dans lesquels se diffracte une étrange mouvance.

 

Et, au plus proche de l'ici et du maintenant,

Oublier l'attente et respirer le silence silex

Jusqu'à intégrer la réalité grise et plate

D'une seconde d'éternité nimbée d'impossible.

 

P.  MILIQUE

22/07/2013

LES DESCHIENS: "LE GOÛTER AU PÂTE"

 

LES DESCHIENS

"LE GOÛTER AU PÂTE"

02/07/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/07/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

01/07/2013

07/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 18.02.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

18.02.2013