Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/12/2016

PARTAGE 1

au magma présent de l'écriture,partageur,mort,parvenir,direct,devinette,cercler,solitude,enchanter,aviver,jadis,fait,tréfonds,éprouvette,combles,dérider,matériau,en commun,ensemble,partage,minute,passoire,souvenir,émotion,remémorer,mormon,gestuel,lieux,attention,aimer,farder,reppeler,vérité,communeauté,fortune,réminiscence,rattache

 

PARTAGE

1



Ses mots ne parviennent pas à dire
Tout ce qu'elle est devenue pour lui.

Il sait seulement qu'elle l'enchante
Qu'elle l'avive, quelle est de plus en plus,
Comme jamais en fait, en son tréfonds.

Il s'éprouve comblé par tout ce qu'il découvre
Avoir en commun, et qu'ensemble ils partagent.
Pas une minute ne passe sans qu'un souvenir,
Ou une émotion, ne lui remémore des moments
Des gestes, des lieux et des attentions qu'à eux
(Les gestes et les attentions de ceux qui s'aiment).
De fait, ils ne lui rappellent que leur vécu commun.
Alors oui, il peut le formuler ainsi, chaque geste,
Chaque mot, chaque réminiscence le rattache à elle.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/07/2016

DELIT DE FEMMES

 

006_valhere_delits_de_femmes.jpg

(Si vous avez eu la belle idée d'écouter l'intense  mis en musique par Valhère, concentré d'intense que j'ai partagé avec vous il y a peu, peut-être aurez-vous la curiosité de lire ce que je lui ai écrit pour lui exprimer ma perception de ses magnifiques mots.)

http://valhere.blogspot.com/ 

 

 

DÉLIT DE FEMMES

 

Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.

C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame

Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.

Il se sait un peu usurpateur

Et de ce fait n'est pas fier de son délit.

Mais enfin...

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.

Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse

De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.

Baisers voraces et terriblement charnels.

De là naît la musique lumineuse de jours à venir

Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.

 

L'homme s'était fondu à sa Dame.

Après avoir humé une dernière fois

Le parfum unique exhalé des corps repus,

Il consent à revenir auprès de celle

Qui aura passer la nuit sans lui.

La porte s'est fermée, étouffant ainsi

Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.

Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,

Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.

Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente

D'autres routes de braises où s'incendient les sens.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.

Il le fait doucement, avec précaution.

Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent

Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.

Cependant l'homme, dans sa faiblesse,

Ne résiste pas aux remords qui pointent.

 

Au sortir de la nuit trop blanche,

Le regard incertain confirme l'aube blafarde.

Et il comprend soudain, avec netteté,

Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.

 

Il n'est pas fier de son délit,

Car il se sait misérable imposteur.

Il s'allonge auprès de la femme,

La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.

Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,

Il vient de trouver une place encore chaude

Auprès de la maîtresse d'un autre

Qui, dans la fusion des corps

Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

 

P. MILIQUE

29/05/2015

CHEMIN DE SAGESSE

au magma présent de l'écriture,

 

CHEMIN DE SAGESSE



Goûtons aux mystères, maîtres de l'enchantement,
Qui traversent immédiat de curiosités vagabondes.

Une pensée cueillie au jardin des ivresses
Trace au fusain la beauté de ce qui existe.
Sensation folle faite de pure allégresse
A vouloir donner tout ce qu'on a encore.
Ainsi des éclats de ferveur dessinent la lumière,
Stridences grandioses comme des rais d'étoiles.

L’espérance naît toujours d'un pair sur l'incertain.
Ne reste plus qu'à insérer quelques quartz de soleil
Sur la toile entrouverte du temps qui se prélasse,
Tandis que, dans l'alchimie complexe du nous
Souffle le vent du présent qui refuse de vieillir.

Gardons en nous ce joyau pur qui scintille
Dans le bonheur-cristal d'être présent encore.
Une échelle de corde donne accès aux rêves
En-guirlande le drapé précieux du véritable
D'un lumineux chemin de sagesse enchantée,
Offrant à la caresse émeraude d'une promesse à venir
L'opportunité d'un jour différent qui a l'air de sourire.

P. MILIQUE

22/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 12/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

12/02/2014

28/12/2013

DELIT DE FEMMES

amante_r.png 

Ce texte a été écrit en humble résonance aux "Délits de Femmes" composé et chanté par cet artiste munificente qu'est VALHERE !

http://www.youtube.com/watch?v=yRREsDccA2A 

 

 

DÉLIT DE FEMMES

 

 

Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.

C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame

Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.

Il se sait un peu usurpateur

Et de ce fait n'est pas fier de son délit.

Mais enfin...

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.

Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse

De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.

Baisers voraces et terriblement charnels.

De là naît la musique lumineuse de jours à venir

Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.

 

L'homme s'était fondu à sa Dame.

Après avoir humé une dernière fois

Le parfum unique exhalé des corps repus,

Il consent à revenir auprès de celle

Qui aura passer la nuit sans lui.

La porte s'est fermée, étouffant ainsi

Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.

Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,

Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.

Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente

D'autres routes de braises où s'incendient les sens.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.

Il le fait doucement, avec précaution.

Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent

Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.

Cependant l'homme, dans sa faiblesse,

Ne résiste pas aux remords qui pointent.

 

Au sortir de la nuit trop blanche,

Le regard incertain confirme l'aube blafarde.

Et il comprend soudain, avec netteté,

Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.

 

Il n'est pas fier de son délit,

Car il se sait misérable imposteur.

Il s'allonge auprès de la femme,

La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.

Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,

Il vient de trouver une place encore chaude

Auprès de la maîtresse d'un autre

Qui, dans la fusion des corps

Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

P. MILIQUE

12/09/2013

BEN L'ONCLE SOUL AU BIKINI TOULOUSE LE 28 OCTOBRE 2010

(Captation Personnelle)

 

BEN L'ONCLE SOUL

EN CONCERT

AU BIKINI

 

TOULOUSE

LE 28 OCTOBRE 2010

 

 Toi qui est enfant de la Motown et de la Stax, cet Oncle là est le tien!

31/08/2013

BEN L'ONCLE SOUL AU BIKINI TOULOUSE LE 28 OCTOBRE 2010

(Captation Personnelle)

 

BEN L'ONCLE SOUL

EN CONCERT

AU BIKINI

 

TOULOUSE

LE 28 OCTOBRE 2010

 

 Toi qui est enfant de la Motown et de la Stax, cet Oncle là est le tien!

27/08/2013

BEN L'ONCLE SOUL "GEORGIA" AU BIKINI TOULOUSE LE 28 OCTOBRE 2010

(Captation Personnelle)

 

BEN L'ONCLE SOUL

EN CONCERT

"GEORGIA"


AU BIKINI

TOULOUSE

LE 28 OCTOBRE 2010

 

 Toi qui est enfant de la Motown et de la Stax, cet Oncle là est le tien!


24/08/2013

BEN L'ONCLE SOUL EN CONCERT AU BIKINI TOULOUSE LE 28 OCTOBRE 2010

(Captation Personnelle)

 

BEN L'ONCLE SOUL

EN CONCERT

AU BIKINI

TOULOUSE

LE 28 OCTOBRE 2010

 

 Toi qui est enfant de la Motown et de la Stax, cet Oncle là est le tien!

 

21/08/2013

BEN L'ONCLE SOUL AU BIKINI TOULOUSE LE 28 OCTOBRE 2010

(Captation Personnelle)


 

BEN L'ONCLE SOUL

 


 

EN CONCERT

 

AU BIKINI

 

TOULOUSE

 

LE 28 OCTOBRE 2010

 

Toi qui est enfant de la Motown et de la Stax, cet Oncle là est le tien!

 


08/08/2013

BEN L'ONCLE SOUL "SEVEN NATION ARMY" AU BIKINI TOULOUSE LE 28 OCTOBRE 2010

 

(Captation Personnelle)

BEN L'ONCLE SOUL

"SEVEN NATION ARMY"


EN CONCERT

AU BIKINI

TOULOUSE

LE 28 OCTOBRE 2010

Toi qui est enfant de la Motown et de la Stax, cet Oncle là est le tien!

06/08/2013

LE FARD DES HABITUDES

ECLAT DE MIROIR.jpg

 

LE  FARD  DES  HABITUDES

 

Il y a des problèmes dans la vie qui laissent incrédule

A se confronter sans cesse aux questions sans réponse.

 

Les strates molles du quotidien, révèlent le plus vif

De son propre paradoxe masqué du fard des habitudes.

 

Au battement constant et nauséeux

Entre la rigueur du temps et sa suspension,

S'ouvrent d'improbables exigences formelles

Qui suggèrent l'immédiat de l'instinct de survie.

 

Aussi, par-delà les désillusions, le sourire se fige

A rassembler les éclats noirs et les quartz de miroir

Dans lesquels se diffracte une étrange mouvance.

 

Et, au plus proche de l'ici et du maintenant,

Oublier l'attente et respirer le silence silex

Jusqu'à intégrer la réalité grise et plate

D'une seconde d'éternité nimbée d'impossible.

 

P.  MILIQUE