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23/07/2015

LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA VIE

1



C'est un ciel embrasé de malheurs habités
De rêves fracassés, de confiances trahies,
Une succession ininterrompue de mouvements
Désordonnés aux relents d'incohérence,
Une douteuse abstraction que l'on ne peut
Qu'effleurer jusqu'au vertige, jusqu'au silence,
Un échantillon capiteux qui offre au quotidien
L'amère saveur d'un décalage sempiternel,
Une outrance peu recommandable qui porte
En elle l'évidence, l'indubitable conflit à venir.

La vie est une obligation non assumée mêlée d'indifférence.

Par refus de cela il s'invente un itinéraire singulier.
Il ne veut s'affirmer qu'esprit enragé, hanté, lunaire,
Débordant sans retenue de colère nécessaire, vitale,
Qui saura le détourner sans ménagement aucun
Des forces obscures écloses de cette incohérence-là.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 18/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18/09/2013

13/09/2012

SA VIE

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SA VIE

 

Sa vie :

C’est un ciel de malheurs

Habité de rêves fracassés et de confiance trahies,

Une succession ininterrompue de mouvements désordonnés et incohérents,

Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer

Jusqu’au vertige, jusqu’au silence,

Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,

Une outrance peu recommandable qui porte en elle

L’évidence inévitable du conflit à venir,

Une indifférence sereine.

 

Il refuse cela.

Alors il s’invente un itinéraire singulier.

Il se veut esprit enragé, hanté, lunaire.

Débordant sans retenue d’une colère nécessaire, vitale,

Qui saura le détourner des forces obscures de cette cohérence-là.

Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes!

Il s’oblige aussi à débusquer en lui la part d’intolérance,

Et la vision contradictoire du monde,

Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe

 

Pour ne jamais être suspecté de complaisance

Qui n’existe parfois que dans la gravité et la mortification,

Il boîte de l’intérieur.

Il perçoit dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscure

Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide

N'être seulement troublée que par les coïncidences.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Sauf à forcer la banquise compacte de la douleur.

Il y a cet accomplissement qui fait de la vie

Un chemin solitaire enrichi de silences...

.

Alors il s’esquive, le cœur modeste et lumineux,

Dans la belle brillance de ce soleil radieux d' Absolu

Générateur d'une tranquillité rassurante à son propre désordre.

 

P. MILIQUE