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02/10/2016

DUPES DE RIEN 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

3

 

Ne feignons pas pour autant d'être surpris outre mesure par cette évidence car la vérité, c'est aisément vérifiable, ne dissipe les faux-semblants qu'en théorie.

Et nous ne sommes dupes de rien.

Au final, l'illusion naît de notre consentement à l'illusion.

De notre refus de percevoir comme il est indiqué de percevoir.

Pourfendeurs, même si ça n'est que de manière informelle ou artificielle, d'idées reçues, notre imaginaire rebelle s'accorde le luxe d'une interprétation autonome et désordonnée, créant ainsi un espace de liberté dispensateur de quartz de folie dans la logique du monde.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/09/2015

AU GRAND PUZZLE DE LA VIE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AU GRAND PUZZLE DE LA VIE

2

Ce puzzle singulier aux accents exclusifs, île de lumière
Miraculeusement préservée de l'agitation frénétique
Du grand anonyme, il l'a accrochée au sommet de son ciel.

Quelle plus belle preuve d'amour que de l'affirmer céleste!
Et quelle formidable complicité lorsqu'il lui a fait part
– Non sans avoir contourné le vif écueil de sa mauvaise
Interprétation initiale, confuse comme trop souvent --
Que, lorsqu'il s'endormait avec sa main dans la sienne
Elle ne pouvait lui échapper, même par inadvertance
Parce qu'il nouait, péremptoire, ses doigts aux siens.

(FIN)

 

P. MILIQUE

23/07/2015

LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA VIE

1



C'est un ciel embrasé de malheurs habités
De rêves fracassés, de confiances trahies,
Une succession ininterrompue de mouvements
Désordonnés aux relents d'incohérence,
Une douteuse abstraction que l'on ne peut
Qu'effleurer jusqu'au vertige, jusqu'au silence,
Un échantillon capiteux qui offre au quotidien
L'amère saveur d'un décalage sempiternel,
Une outrance peu recommandable qui porte
En elle l'évidence, l'indubitable conflit à venir.

La vie est une obligation non assumée mêlée d'indifférence.

Par refus de cela il s'invente un itinéraire singulier.
Il ne veut s'affirmer qu'esprit enragé, hanté, lunaire,
Débordant sans retenue de colère nécessaire, vitale,
Qui saura le détourner sans ménagement aucun
Des forces obscures écloses de cette incohérence-là.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/03/2015

UN GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES

au magma présent de l'écriture,

 

UN GRÉSILLEMENT D’ÉTOILES



Jamais il n’aurait osé supposer qu'elle puisse l'aimer un jour…
Et pourtant, en une flambée de braises, elle lui a offert son amour.
L'aria de la vie s’harmonise parfois ainsi de mélodies ensoleillées.

Depuis ce jour inespéré, il s’éprouve dans le plein vertige d’aimer,
Et il vit dans cet amour d'elle au plus près de ses fervents ressentis.
Il voit, il entend, et il est tellement riche de ce qu'elle lui propose
Que chacune de ses pensées vers elle grave une marque indélébile
Dans la chair du temps, tant il fait bon être avec elle à partager le jour.

Il a si confiance en cet amour qui change chaque aube grise en jour doré!
Il est comme la flambée savoureuse du bleu lourd et pur d’un ciel d’été,
Un clin d’œil printanier, un soleil qui mûrit et un grésillement d’étoiles.
Dans l’irréversible émanation née d’une puissante aspiration mutuelle.


P. MILIQUE

27/12/2014

AGACERIE AU MIEL

au magma présent de l'écriture,

 

AGACERIE AU MIEL

L’amitié s’abreuve à la même belle source
Que celle qui irrigue les histoires d’amour.

Le coup de foudre existe aussi en amitié, tout l’atteste.
Je t’ai rencontré en un moment privilégié, riche et dense.
Une amitié ciselée d’essentiel magnétisme est née ce jour-là
Qui s’est propagée dans les veines d’un inexorable de granit.

C’est un sentiment de grande noblesse inaccessible à beaucoup.
Relation étroite, nourrie d’un inespéré d’indicible et de mystère
Constitutif d’un attachement profond, à l’opposé de l’éphémère.

J’ai confiance en ce que je perçois d’inaltérable au plus infime.
Tout malentendu ne pourrait que fortuit et brève agacerie au miel.

P. MILIQUE

12/12/2014

ILS SONT POUR TOI

au magma présent de l'écriture,

 

ILS SONT POUR TOI

Je te parle de ces mots qui me permettent d'approcher
Au plus proche de toi, dans le pétillant de ton regard,
Dans la caresse de ta main, dans l'apaisé de ton souffle.

Je suis au plus près, alors que tu es tellement ailleurs.
Et je peux t'offrir dans le souvenir de chaque instant
Toute la tendre confiance tapie dans l'apnée de nos vies.

Je te garde pour moi d'un seul lien de papier et de mots.
Tu es cet attachement lumineux, cette balise inespérée
Qui m'est indispensable à réchauffer mes dérives nocturnes.

Merveille que ce flot de vie qui, coulant en toi, m'irrigue aussi.

P. MILIQUE

29/10/2014

FINALEMENT MORTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

FINALEMENT MORTEL

1



Un carillon fatigué dérange le silence,
Un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du silence
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

Engagée dans l'ultime versant de sa vie, elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/10/2014

CHOYER LE PRÉSENT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHOYER LE PRÉSENT

2

 

L'Amitié n'a en fait ni cause ni motif. Pas plus qu'elle n'a à se chercher d'excuses. Elle est simplement goût de l'autre et de ses spécificités. L'Ami, c'est l'inconnu !

Ainsi ne s'affiche-t-elle souvent que dans un partage aussi égoïste que généreux. A un point tel qu'elle ne peut avoir de prix puisque elle est ... gratuite.

Enfin, elle ne peut germer que dans l'acceptation de soi-même autant que d'autrui. Cependant, il n'est pas bon de faire de l'autre un miroir de soi-même. L'âme-frère ne saurait être un jumeau mais plutôt un alter égal. Hospitalité maximum qui fait de soi l'hôte d'un autre et qui troque toute forme d'explication contre un don. Telle est la délicatesse nécessaire à la consolidation des fondements de toute relation.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

07/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

2

 

Le manque et l’entière conscience désespérée de ce manque m’exaspère,

Avec la blessure supplémentaire, vague rugissante au vif de l’abstinence,

De ne pouvoir te caresser de mes doigts ni t’effleurer de mes lèvres.

 

C’est un tel bonheur, une telle tempête irrationnelle que de t’aimer.

Comment pourrais-je combler à mon côté l’espace de ton absence?

J’en éprouve toutefois le délicieux vertige dans ma capacité à t’imaginer,

A créer le lieu où installer l’attention délicate que chacun porte à l’autre.

Il est inévitable que dans la réminiscence embrasée de ces instants-là

Le réel flanche pour laisser la place à l’imaginaire, à un idéal de rêveur.

 

Mon envie est si grande du bonheur de partager un jour à tes côtés

Ne serait-ce qu’un minuscule, un infinitésimal fragment d’univers,

De prolonger avec toi un tendre voyage dans les méandres de l’amour.

De vivre en harmonie dans la traque obstinée de l’authentique échangé.

De connaître ces moments de paix tant attendus au fil du maintenant.

De parvenir à me libérer du passé à l’aube apaisante des mots simples.

De ces mots gorgés de promesses qui germent dans les cœurs exaltés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/11/2013

CLEBARDS DE RIRE LES CHIENS SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES

 

  CLEBARDS DE RIRE
LES CHIENS SONT DES ENFANTS COMME LES AUTRES

(10’07’’)
« C'EST LUI QUI COMMANDE ET MOI J’OBÉIS»

Clémentine parcourt les routes du Sud-Loire avec son Canibus, camping-car psychédélique où elle toilette les chiens et les chats. Ce jour-là, elle a rendez-vous avec deux fidèles clientes. Les Français et leurs clébards (de rire), une grande histoire d'amour !

Enregistrement : juillet 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Jérôme Sandlarz

13/09/2013

JE VEUX MON POGNON MINI SLAM DE L'HOMME MODERNE « OUBLIE DANS LE TAXI»



Épuisée,
Fourbu,

       L'été est déjà loin. Vous êtes fatigué. Vous avez mal là. Là aussi d'ailleurs. ARTE Radio a la solution. Posez-vous un instant. Fermez les yeux. Mettez le casque audio sur les oreilles. C'est gratuit. Comme on dit à ARTE : écoute, c'est tes impôts qui payent. C'est un slogan que nous utilisons rarement. Les gens s'énervent quand on leur parle des impôts. Sinon ils ne seraient jamais malades. Ils  n'iraient pas à l'école. Ils resteraient chez eux à télécharger gratos en mangeant des trucs volés. Le bonheur. Où en étais-je ? A vous. Appuyez sur le bouton "lecture". Ben oui, mais ouvrez les yeux alors. Ouvrez les yeux et recommencez, le site arteradio.com, le casque, tout ça. Cette semaine vous avez gagné une séance de soin sonore. Gratuite, j'insiste. Une séance enregistrée en binsemaine   aural. A écouter au casque. Le comble du chic. La radio en 3D. Cette

 

JE VEUX MON POGNON
MINI SLAM DE L'HOMME MODERNE

(0’32’’)
« OUBLIE DANS LE TAXI»


Un slam miniature pour se consoler d'une soirée pourrie. Membre du collectif Spoke Orkestra, Félix J. se partage entre la musique avec Dum Dum, les performances et la poésie crue. Il a enregistré trois mini-slams chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation". Dernier ouvrage paru : "Basketville", éditions Le Diable Vauvert.


Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.

27/07/2013

YVES BOMMENEL: "1932"

 

YVES BOMMENEL

"1932"

 

L'herbe est toujours aussi verte. Le soleil ne brille pas moins aujourd'hui. Le rire des enfants, la couleur des étals et les bruits du marché. Les oiseaux chantent gaiement, sourire si blond d'une serveuse. La bière mousse pourtant autant, mais j'ai le cœur lourd. Une amertume fatale pourrit ces doux instants comme si dans le frémissement de l'air, le murmure des grands feuillus, l'on devinait le pressentiment d'un malheur immense. Celui en écho des fureurs de demain, des angoisses de la nuit. Verre brisé, peinture fraîche. La lame levée du bourreau n'attendant que nos cous pour retomber sur le billot. La faux du destin languissant dans un coin de ciel encore bleu tandis qu'aux Enfers, la boucherie aiguise ses longs couteaux. Combien de temps cette trêve peut-elle durer ? Combien de secondes nous séparent de l'hallali ?