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14/08/2017

UN FORMIDABLE OUTIL 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TES MOTS SONT DES ÉTOILES

2

 

Puis, dans une symphonie de mots simples ou complexes, parfois envoûtants, dire l'immensité du toujours mais pour autant jamais pareils.

Tout n'est pas toujours aussi simple, il faut le dire.

 

Il arrive que l'écriture se révèle hâtive.

Certaines fois, elle l'est beaucoup trop, ce qui la rend particulièrement maladroite et embarrassée.

Elle peut aussi, à utiliser ainsi les mots sans discernement, à surcharger la page de calembours calamiteux et de métaphores acrobatiques, à célébrer sans discontinuer d'insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu'insipides.

Et, au final, avoir les plus grandes difficultés à en dissimuler de manière suffisante, l’extraordinaire médiocrité du message porté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE



07/01/2017

PROJECTION

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PROJECTION

 

A rechercher sans fin l’essence des choses

Se provoque l’irruption éphémère

 Qui rejette la rigidité du rythme.

 

 Changement majeur dans le principe d’éternité

 Grand explorateur qui transcrit les frissons

 D’une souffrance embrasée liée à notre intermittence.

 

 P. MILIQUE

30/08/2016

PARFUM 1

au magma présent de l'écriture,

 

PARFUM

1



Le petit matin a un parfum bien à lui,
Il a l'effluve d'une nuit bannie et rejetée.

La nuit que nous oublions tous,
Juste le temps de faire semblant,
Juste le temps de s'ébrouer.

Il n'est finalement pas si désagréable que ça,
Ce jour venant qui nous interpelle
Et nous ébauche les yeux et le cœur.


On arrive à consentir la place
En notre essence aux étoiles,
Et, pour peu que l'obscurité
Accepte de desserrer les doigts,
On peut goûter à chaque matin nouveau.


Le quotidien revendique deux parfums:
Celui de la révélation et celui du souvenir.

Entre les deux, il est difficile de choisir...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/12/2015

MAGNIFICENCE FERTILE 1

au magma présent de l'écriture,

 

MAGNIFICENCE FERTILE

1

Tant d'amertumes, de regrets, de ressentiments
L'ont projeté avec violence dans le désenchantés
De son indéniable non appartenance au monde.

A cela, il doit inclure ses propres hermétismes
Qui, dans la fragilité têtue de chaque souvenir,
Rejettent loin la secrète mécanique de l'existence.

L'état émotionnel ne provoque pas de sentiment de peur
Face au dessaisissement souverain impulsé au partir,
Lorsque son sens génère un anéantissement justifié,
N'est qu'une façon d'aller au-devant de son incertitude
Appelée par l'obsessionnelle mort émanant de l'instant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

31/10/2015

PROJECTION

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PROJECTION

 

A rechercher sans fin l’essence des choses

Se provoque l’irruption éphémère

Qui rejette la rigidité du rythme.

 

Changement majeur dans le principe d’éternité

Grand explorateur qui transcrit les frissons

D’une souffrance embrasée liée à notre intermittence.

 

P. MILIQUE

24/07/2015

LA VIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA VIE

2

Il rejette avec violence les normes contraignantes,
Et s'oblige à débusquer en lui la part d'intolérance,
La vision rassérénée et contradictoire du monde
Pour le tenir toujours sur la pointe acérée du paradoxe,
Aussi pour n'être jamais plus suspecté de complaisance
N'existant en vrai que dans la gravité de la mortification.

La vie est un boitement de l'intérieur au fil de la permanence.

Il perçoit dans le bref éclat d'une évidence jusqu'alors
Obscurcie, cette vie qui s'organise dans la lenteur pour
Contrer un vide seulement troublé par les coïncidences.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/03/2015

MISER SUR L'ICONOCLASTE

au magma présent de l'écriture,

 

MISER SUR L'ICONOCLASTE


C'est comme une subtile variation de lumière.
Comme contempler la mer à l'aurore naissante.
Comme un élan irrépressible vers l'improbable.
Comme la vision d'un monde aux détails infinis.
Comme un état d’âme sur concentré de fragrances.
Comme l'azur irréel d'un ciel d'harmonie joyeuse.
Comme l'image spontanée d'un éclat d'inattendu.

Cela peut être un échange de clins d’œil complices.
Un regard soudain saisi par la justesse de l'image.
Il brûle un rai captif au scintillant de la prunelle
Qui rejette loin toute forme velléitaire de mélancolie,
Un beau regard, annonciateur de lendemains enchantés.

C'est l'histoire d'un geste inhabituel vecteur d'énergie,
Qui recréé du considérable en misant sur l'iconoclaste.

P. MILIQUE

19/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

10/03/2014

07/03/2014

GANGUE DE CULPABILITE

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GANGUE DE CULPABILITÉ

 

C'est le tableau peint d'un monde crépusculaire

Exprimant la débâcle d'un quotidien enragé.

 

A dessiner les frontières acceptables de l'intimité,

La proximité a très rapidement volé en éclats

Et, entraîné au cœur même de profondes divergences,

L'exacerbé des exigences poussées à leurs limites

A entériné la rupture définitive, brûlée

A la flamme vive des désaccords de fond.

 

Désormais, il s'éprouve contraint

Dans une gangue de culpabilité personnelle

Et rejette avec avec une virulence inouïe

Cet inéluctable établi.

 

Son univers intime recherche la phrase quiète

Sans aucune concession à ce réel lieu sombre.

 

Mais il est comme pris dans un large mouvement centrifuge,

Et le désarroi sentimental finit par influencer tous les repères

Qui agissent comme les éléments détonateurs de sa mise en abysses ,

Obligeant la chair même de son affect

A vivre dans le souffle aveugle de ce déficit acide.

 

P. MILIQUE

12/09/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."

 

Oui… je suis la vache qui rit

Ce que je cherche ici ? C’est ça ta question Zarathoustra ?

La même chose que ce que tu cherches toi, à savoir le bonheur sur terre.

Et je ne l’ai pas trouvé ailleurs qu’auprès des vaches…

En effet, c’est auprès d’elles que j’ai appris à ruminer… avec mon nez illuminé.

 

Oui je suis la vache qui n’eut plus envie de rire…

Qui eut honte de sa richesse et des riches et qui s’enfuit vers les plus pauvres pour leur faire don de son trop plein de bonheur et de saveur…

Mais les pauvres ne l’ont pas accepté… ils l’ont rejeté comme ils rejettent  tout ce qui leur rappelle leur pauvreté.

Je vais finir par croire que le royaume des cieux n’est pas parmi les hommes mais parmi les animaux.

 

Oui je suis la vache qui ne rit plus…

Qu’est-ce qui m’a poussé, moi la gosse de riche vers les  pauvres ?

Ce fût le dégoût des plus riches!

Le dégoût des forçats de la richesse qui ramassent leur avantage dans les moindres balayures, les yeux froids et les pensées pleines de lubricité, le dégoût de cette canaille dont la puanteur s’élève jusqu’au ciel.

Le dégoût de cette populace couverte de dorure, falsifiée dont les pères furent des voleurs aux doigts crochus, des charognards ou des chiffonniers, complaisants aux femmes, lubriques, oublieux, odieux…

 

Oui je suis la vache qui n’a plus de raison de rire…

Entre les riches et les putains, il n’y a pas loin.

Entre les pauvres et les pantins, il n’y a pas loin.

Populace en haut, populace en bas!

Qu’est-ce que c’est aujourd’hui « pauvre » et « riche » ?

Cette différence, je l’ai désapprise. C’est du pareil au même…

Alors j’ai fui, loin, toujours plus loin… jusqu’à toi Zarathoustra.

19/08/2013

LEO FERRE: "NI DIEU, NI MAÎTRE"


LEO FERRE

"NI DIEU, NI MAÎTRE"

 

Extraits du DVD de Léo Ferré "Sur la scène" (1972/1973)

14/07/2013

MARCELINE DESBORDES VALMORE: "LA COURONNE EFFEUILLEE"

 

 MARCELINE DESBORDES VALMORE

"LA COURONNE EFFEUILLEE"

LU PAR

AUGUSTE VERTU

 

J'irai, j'irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J'y répandrai longtemps mon âme agenouillée :
Mon père a des secrets pour vaincre la douleur.

J'irai, j'irai lui dire au moins avec mes larmes :
" Regardez, j'ai souffert... " Il me regardera,
Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes,
Parce qu'il est mon père, il me reconnaîtra.

Il dira: " C'est donc vous, chère âme désolée ;
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ;
Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! "

Ô clémence! Ô douceur! Ô saint refuge ! Ô Père !
Votre enfant qui pleurait, vous l'avez entendu !
Je vous obtiens déjà, puisque je vous espère
Et que vous possédez tout ce que j'ai perdu.

Vous ne rejetez pas la fleur qui n'est plus belle ;
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d'avoir rien vendu, mais d'avoir tout donné.