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16/09/2017

LA NOTE 8

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

8

 

Mais ce n'est que le lendemain matin que je compris.

Comme tout un chacun, comme bon nombre en tous cas, la nuit, quand je dors, mon cerveau semble continuer son activité.

Peut-être plus encore que le jour car, lorsque je m'éveille, je suis le plus souvent comme bouillonnant d'idées.

A cause de cela, il m'arrive parfois de dormir dans la journée, juste pour le plaisir d'avoir des idées neuve au réveil.

C'est fin non?

 

Ce matin-là donc, je me réveillais ravi au lit.

Comme obligé, je me dirigeais avec précipitation jusqu'à la pièce-musique.

Je récupérais le disque qui jusque-là me terrorisait, en caressais avec amour la pochette du revers de la main et plaçais, avec précaution, le vinyle au centre de la platine.

Cela fait, je me plaçais rapidement en position, le sphinx à la main, face à l'armature.

Et la musique emplit l'espace, ti da da dam, ti da, da, dam, ti da,da...

Je frémissais d'impatience tu l'imagines bien!

Mais j'étais certain, viscéralement certain que cela fonctionnerait.

Parvenu au moment crucial, moment que je pouvais anticipé avec exactitude, je frappais le coup fatidique: dam.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/04/2013

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LES DOUCEURS DE L'EXIL (FISCAL)
  " Je vais profiter de ce petit problème technique "

(3’35’’)


Notre reporter est à Genève pour une conférence de saison : "Quel avenir pour la fiscalité des Francais en Suisse ?" Traduction : comment préserver les sous des exilés fiscaux. Autour de petits fours, des représentants de BNP Paribas, CIC, UBS, Ernst & Young, le cabinet Oberson ou encore le cabinet Tirard-Naudin. L'animation de cette sauterie est confiée à Philippe Kenel, avocat suisse spécialiste en droit fiscal et en médias, et au cabinet français Lefebvre, incontournable sur ces questions. L'évasion fiscale représente 40 à 50 milliards de perte par an pour la France. Autant de budget en moins pour l'éducation, la sécu, la justice...

 

Enregistrement : 26 février 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Pascale Pascariello

27/11/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'AFGHANE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Non…ça ne se dit pas ?
Je voulais peut être dire isolée
Une afghane est toujours isolée
Même quand elle prend les armes
Et monte à l’assaut des envahisseurs
Elle le fait seule, même si elle combat
Au sein d’une armée…
Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise qui n’a pas été dit
Que l’Afghanistan est une terre de résistants
Qu’on ne tolère pas l’occupation
L’ingérence, toute étrangère intervention
Oui… nous sommes divisés, opposés, frères ennemis
On cherche à se descendre… c’est notre façon de se joindre au ciel…
Mais nous avons toujours reporté l’heure, de nous donner la mort pour combattre tous ceux qui voulaient s’en mêler… soviétiques … amerloques… et toutes les loques européennes
Nul n’entre ici… ou alors… nul n’en sort.
C’est un point de non-retour !
Quelle que soit la géométrie
Oui, nous sommes extrêmement… comment dire ? Extrêmes !
On aime les extrêmes
Les narcotrafiquants d’un côté et les talibans du même côté…
Que reste-t-il de l’autre côté ?
Ah ah ah !!!! Des cadavres à la pelle
L’opium… la culture du pavot
C’est pour affronter les riches… on n’y renoncera jamais
Le coran… par ici, c’est une sorte d’uranium… enrichi au fil du temps et qui ne va pas tarder à exploser à la figure de tous les continents…
Oui… je sais… vous reprocherez toujours aux Talibans d’avoir détruit les fameuses statues… les Buddha bar
Non, ce n’était pas du fanatisme… mais une espère de fatalisme
Ici… on n’a pas la mémoire du passé… mais la mémoire de l’avenir… on s’en fout de savoir d’où l’on vient… mais on veut toujours savoir où l’on va … et on le sait en général… puisque nous sommes toujours les premiers à allumer le feu et boom… plus de statues… tout le monde y tient… mais on ne tient pas au monde !
Ni vodka, ni coca cola… nous ne nous laisserons jamais contaminés…
Le coran et l’opium sont des instruments
Pour se payer la chose la plus précieuse au monde : la liberté …
Non… je n’avais pas le droit de t’accorder cette interview… alors tu sais ce qui te reste à faire ?
Non… tu ne le sais pas !
Tu tires ou je tire ?
Tu ne t’en tireras pas autrement!
Oui… j’étais peut-être sous le charme mais maintenant le charme est rompu
(Boom… et elle le descend)

Elle : je t’aime… mais je n’avais pas le droit de t’aimer…pédé!

19/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "VISION"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici 



Vision

Dans un carré de ciel
Epris de soubresauts
Et de battements d’ailes
Une nuée d’oiseaux
Virevoltaient suivant
Leur hardi chef de file
Comme enivrés de vent
Et de valses graciles,
J’ai cru apercevoir
Des lettres le contour :
Dans le ciel écritoire
Dessinant tour à tour
Consonnes et voyelles
Un mot, une étincelle !
A l’heure du crépuscule
Au flanc de l’horizon
Aux regards incrédules
Ils écrivaient ton nom :
LIBERTE !