Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/09/2016

UN AMOUR INACHEVÉ 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AMOUR INACHEVÉ

4

 

C'est ainsi que, sans rupture véritable, sans champ de ruine,
Il leur faut faire face au crépuscule rampant et pathétique
D'un amour condamné d'emblée parce qu'il portait au creux
De lui les germes actifs de son autodestruction en devenir.

Le déclin initié est une réalité bien déchirante.
C'est la lente et irrémissible décomposition
D'un amour conjecturé, inachevé dans sa durée,
Qui cesse pourtant dans l'évidence de l'annoncé.

Il n'a plus honte aujourd'hui de ses inquiétudes d'alors.

(FIN)

 

P. MILIQUE

16/08/2016

IL EST DES REGARDS 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL EST DES REGARDS
1



Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

Afin de ne pas se laisser entraîner
Dans les remous de la désespérance,
Il doit s'opposer avec une vive fermeté
Aux miasmes destructeurs de l'existence,
Et refuser, au plus profond de ses viscères,
Le constat d'un présent muer en regrets.

Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

Après l'altération puis le discrédit
De ses ancrages et de ses fixations,
Émerge l'apathique introspection
De son destin parfaitement immobile.
Dans son comportement assujetti
Aux frissons du moindre soubresaut,
La douleur s'engouffre dans l'ombre
Lancinante d'une improbable rencontre.

Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/02/2015

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR

2

Mais comment s’aimer en manquant de générosité pour aimer l’autre?
Comment s’aime lorsque, confronté à la fureur de ses contradictions,
On se retrouve projeté dans l’impossibilité de distinguer son chemin?
La peur de ne pas être aimé naît de la crainte, de l’angoisse de décevoir.

Je m’enracine dans la douleur d’une situation sans passé ni présent
A laquelle se greffent à intervalles réguliers moult anciennes anxiétés.
Certaines blessures rejaillit en hoquetant un dense flux intime activé
Par une pulsion répétée, coulée sombre qui fuse, tumultes écumants.
Tout cela qui s’oppose aux vagues de désir, aux nécessités de repos.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/01/2015

AU TEMPS DU RESSAC 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU TEMPS DU RESSAC

2

C’est ainsi: le fil de la vie se dévide et, peu à peu, les choses changent.
On se souvient sans précision avoir été un jour projeté dans l’existence.
Promiscuité non désirée avec l’espèce humaine. Bien pervers cadeau.
Ça, on le perçoit avec suffisamment de violence pour se persuader que,
Erreur et vérité se fondent jusqu’à les rendre presque indiscernables.
Il faut employer tous les moyens pour régler la cohabitation des humains
Et opposer au brouhaha ambiant un silence aussi obstiné que tonitruant.
Cette connaissance-là, évolutive et discrète, ne laisse personne de marbre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/11/2014

EN MODE SURVIE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

3

 

Une petite lueur existe toujours quand la déprime se déploie

Et profite de l'occurrence pour faire de cette tristesse

Un pont insoupçonné autorisant à l'autre rive,

Et à certaines réalités de prime abord opposées,

De tout de même cohabiter sur les vagues d'opiniâtreté.

 

Faisant fi des préoccupations de chacun,

Il convient alors de s'autoriser à lâcher les armes.

Finie l'oppressante contrainte des nostalgies !

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

1

 

Un jour la page se tourne et l'absence s'installe dans le présent.

Il n'est rien d'extraordinaire, je le sais, à ce que cela se termine ainsi.

Le temps passe et, tout naturellement, les forces s'amenuisent.

La course s'accélère obligeant à puiser tout au fond de soi-même,

Mais rien n'y fera car la partie est depuis longtemps perdue,

Ne suggérant plus qu'une impasse forte d'une seule injonction: laisse tomber la vie!

 

Cesser de vivre, c'est en quelque sorte le dernier pouvoir qui reste,

A opposer en finalité aux souffrances les plus intimement personnelles.

Il ne reste plus alors qu'à entamer l'intemporel voyage dont on ne revient pas,

Et à se laisser glisser dans l'enveloppe séduisante du silence définitif.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

14/11/2013

TERREAU POÉTIQUE

 

SERENITE.jpg 

 

SÉDUISANTE FUGACITÉ

 

Loin du bonheur à crédit et superficiel

Se définissent les paramètres étonnants du réel.

 

Le ressenti du monde tel qu'il se fait jour

Impose les modulations mystérieuses

D'une voix attachante et peu commune

Qui, une fois effleurées les contradictions de l'existence,

Propose l'invraisemblable simplicité et le dépouillement.

 

Dans cette belle rencontre qui va tout bouleverser,

Au rythme de l'aller-retour de l'entre soi et l'autre,

Le murmure perceptible de la dimension humaine est essentiel.

 

Au cœur de cette délicate horlogerie qu'est la vie

Audacieusement posée sur un improbable défi,

S'offre la séduisante fugacité de l'authentique

Qui généreux, rejoint alors la quintessence plénitude.

 

P. MILIQUE

09/11/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'EXCREMISME"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"L'EXCREMISME"

 

On est obligé de s’appuyer sur quelque chose pour faire valoir sa cause…
Pour justifier son combat.
On peut toujours s’apitoyer sur le très bas.
Mais on peut aussi se rapprocher du très haut.

Quand on fait de l’homme une valeur absolue,
On fait rire Dieu.
Et quand on fait de Dieu une valeur absolue,
On fait mourir les hommes.

On oublie le très haut… on ferme les yeux sur le très bas
Et on s’offre un tout autre débat : Celui des extrêmes,
Qui oppose l’autre à soi-même.
C’est la nature jusqu’à la caricature.

L’extrême gauche confesse son amour de l’autre jusqu’au mépris de soi.
Et l’extrême droite professe son amour de soi jusqu’au mépris de l’autre.
Dans les deux amours, il y a rejet de l’autre ou de soi.
Dans les deux mépris, il y a méprise sur le complément d’objet
Direct ou indirect : il transforme le sujet en objet, et le verbe en copule sans intérêt.

Même s’il est vrai que les deux amours n’ont pas la même part de marché…
C’est l’amour de soi qui fera toujours la loi.
La loi du marché, celle de l’individu-roi, de sa majesté le « moi ».
Mais plus prometteur encore est le mépris de l’autre.
C’est la plus grande valeur marchande.

Quant à l’amour de l’autre, il est hélas de plus en plus las.
Il a perdu depuis Jésus de son éclat !
Il n’est plus vraiment souverain, mais humain trop humain.
Il n’irradie plus… il mendie…
Il est maudit par des hommes qui trainent avec leur mépris de soi.

Le capitalisme a réduit les deux extrêmes au même.
Refrain sans poème.
Le même chaos, un autre salut… le même salut, un autre chaos!
C’est le politique qui me fait de la peine…
Sans le très haut, ce sera toujours très bas.

11/07/2013

ARROGANTE MÉDIOCRITÉ

INSOLENCE.jpg

 

ARROGANTE MÉDIOCRITÉ

 

Il lui est mortifiant de s'éprouver ainsi tel qu'il est vraiment:

Sans grande intelligence, dénué de l'indispensable générosité,

Consterné par son manque de culture et de profondeur de pensée.

 
 

Le constat qui l'affirme étriqué dans son arrogante médiocrité le consterne

Tant il le définit à l'exact opposé de celui qu'il aime à se persuader être...

 

P.  MILIQUE

06/12/2012

ÉTRANGE MÉCANIQUE 1

ETRANGE MECANIQUE.jpeg

 

ÉTRANGE  MÉCANIQUE

1

 

De toutes les façons, il n'était pas pressé...

Aussi trouvait-il parfaitement superfétatoire la réaction, pour ainsi dire infantile, de cette disgracieuse machine au pied nickelé.

Pour qui se prenait-elle donc pour s'opposer avec tant de condescendance à l'oblitération banale et mécanique du ticket dont il était bien, nul ne pouvait le nier, le seul et authentique propriétaire? Certains pourraient d'ailleurs témoigner l'avoir vu l'échanger contre bien trop de monnaie sonnante si ce n'est trébuchante.

 

Alors quoi? Pourquoi lui refusait-elle, avec autant d'obstination, le fonctionnement basique et répétitif qui avait jusqu'alors été le sien? Une foule de personnes impatientes étaient déjà passée entre les bras accueillants de son portillon libérateur. Il devait bien en rester quelques-uns pour l'attester!

Mais alors pourquoi? Certes, il était bien un peu entêté et impulsif, il lui arrivait même parfois d'être violent juste ce qu'il faut mais enfin là, il avait la conscience tranquille! Jamais encore il n'avait eu la moindre altercation avec quelque machine que ce soit: pas plus avec elle qu'avec aucune autre de ses consœur. D'évidence, elle faisait erreur. Il y avait méprise sur la personne. Peut-être l'avait elle confondu avec quelqu'un d'autre?

(A Suivre...)

P.  MILIQUE

27/11/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'AFGHANE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Non…ça ne se dit pas ?
Je voulais peut être dire isolée
Une afghane est toujours isolée
Même quand elle prend les armes
Et monte à l’assaut des envahisseurs
Elle le fait seule, même si elle combat
Au sein d’une armée…
Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise qui n’a pas été dit
Que l’Afghanistan est une terre de résistants
Qu’on ne tolère pas l’occupation
L’ingérence, toute étrangère intervention
Oui… nous sommes divisés, opposés, frères ennemis
On cherche à se descendre… c’est notre façon de se joindre au ciel…
Mais nous avons toujours reporté l’heure, de nous donner la mort pour combattre tous ceux qui voulaient s’en mêler… soviétiques … amerloques… et toutes les loques européennes
Nul n’entre ici… ou alors… nul n’en sort.
C’est un point de non-retour !
Quelle que soit la géométrie
Oui, nous sommes extrêmement… comment dire ? Extrêmes !
On aime les extrêmes
Les narcotrafiquants d’un côté et les talibans du même côté…
Que reste-t-il de l’autre côté ?
Ah ah ah !!!! Des cadavres à la pelle
L’opium… la culture du pavot
C’est pour affronter les riches… on n’y renoncera jamais
Le coran… par ici, c’est une sorte d’uranium… enrichi au fil du temps et qui ne va pas tarder à exploser à la figure de tous les continents…
Oui… je sais… vous reprocherez toujours aux Talibans d’avoir détruit les fameuses statues… les Buddha bar
Non, ce n’était pas du fanatisme… mais une espère de fatalisme
Ici… on n’a pas la mémoire du passé… mais la mémoire de l’avenir… on s’en fout de savoir d’où l’on vient… mais on veut toujours savoir où l’on va … et on le sait en général… puisque nous sommes toujours les premiers à allumer le feu et boom… plus de statues… tout le monde y tient… mais on ne tient pas au monde !
Ni vodka, ni coca cola… nous ne nous laisserons jamais contaminés…
Le coran et l’opium sont des instruments
Pour se payer la chose la plus précieuse au monde : la liberté …
Non… je n’avais pas le droit de t’accorder cette interview… alors tu sais ce qui te reste à faire ?
Non… tu ne le sais pas !
Tu tires ou je tire ?
Tu ne t’en tireras pas autrement!
Oui… j’étais peut-être sous le charme mais maintenant le charme est rompu
(Boom… et elle le descend)

Elle : je t’aime… mais je n’avais pas le droit de t’aimer…pédé!