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13/01/2014

«RÊVE DU MAL» DE GEORG TRAKL

 

«RÊVE DU MAL»

DE

GEORG TRAKL

Lu par Michel FAVORY



Références:

« Rêve du mal », in Crépuscule et Déclin

traduit par Marc Petit et Jean-Claude Schneider

© Gallimard 1972

 

Georg Trakl, né le 3 févier 1887 à Salzbourg en Autriche et décédé le 3 novembre 1914 à Cracovie, d'une overdose de cocaïne, est un poète autrichien. Il est l'un des représentants majeurs de l'expressionnisme, mettant en scène des personnages indéterminés comme l'orpheline, le voyageur, le vieillard, le novice ou des figures telles que Kaspar Hauder, Elis ou Helian.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

02/03/2013

VALERIE LANG LIT DES ECRITS D'ALBERTO GIACOMETTI 2/5

 

VALERIE LANG

LIT DES ECRITS

D'ALBERTO GIACOMETTI

2/5

 

Extraits d'Alberto Giacometti, Ecrits. Articles, notes et entretiens. Edition revue et augmentée sous la direction de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris, Hermann, 2008.

 

Document(s)

27/11/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L'AFGHANE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Non…ça ne se dit pas ?
Je voulais peut être dire isolée
Une afghane est toujours isolée
Même quand elle prend les armes
Et monte à l’assaut des envahisseurs
Elle le fait seule, même si elle combat
Au sein d’une armée…
Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise qui n’a pas été dit
Que l’Afghanistan est une terre de résistants
Qu’on ne tolère pas l’occupation
L’ingérence, toute étrangère intervention
Oui… nous sommes divisés, opposés, frères ennemis
On cherche à se descendre… c’est notre façon de se joindre au ciel…
Mais nous avons toujours reporté l’heure, de nous donner la mort pour combattre tous ceux qui voulaient s’en mêler… soviétiques … amerloques… et toutes les loques européennes
Nul n’entre ici… ou alors… nul n’en sort.
C’est un point de non-retour !
Quelle que soit la géométrie
Oui, nous sommes extrêmement… comment dire ? Extrêmes !
On aime les extrêmes
Les narcotrafiquants d’un côté et les talibans du même côté…
Que reste-t-il de l’autre côté ?
Ah ah ah !!!! Des cadavres à la pelle
L’opium… la culture du pavot
C’est pour affronter les riches… on n’y renoncera jamais
Le coran… par ici, c’est une sorte d’uranium… enrichi au fil du temps et qui ne va pas tarder à exploser à la figure de tous les continents…
Oui… je sais… vous reprocherez toujours aux Talibans d’avoir détruit les fameuses statues… les Buddha bar
Non, ce n’était pas du fanatisme… mais une espère de fatalisme
Ici… on n’a pas la mémoire du passé… mais la mémoire de l’avenir… on s’en fout de savoir d’où l’on vient… mais on veut toujours savoir où l’on va … et on le sait en général… puisque nous sommes toujours les premiers à allumer le feu et boom… plus de statues… tout le monde y tient… mais on ne tient pas au monde !
Ni vodka, ni coca cola… nous ne nous laisserons jamais contaminés…
Le coran et l’opium sont des instruments
Pour se payer la chose la plus précieuse au monde : la liberté …
Non… je n’avais pas le droit de t’accorder cette interview… alors tu sais ce qui te reste à faire ?
Non… tu ne le sais pas !
Tu tires ou je tire ?
Tu ne t’en tireras pas autrement!
Oui… j’étais peut-être sous le charme mais maintenant le charme est rompu
(Boom… et elle le descend)

Elle : je t’aime… mais je n’avais pas le droit de t’aimer…pédé!

20/06/2012

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

FEUILLE.jpg

 

 

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

 

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

 

De la grande nuit de l’enfance!

 

 

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

 

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

 

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

 

Nager dans une identité floue

 

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

 

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

 

 

Comment ne pas être marqué a vie

 

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

 

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

 

Comme une feuille sèche…et morte!

 

 

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

 

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

 

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

 

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

 

 

 

 

P. MILIQUE