16/09/2017
LA NOTE 8
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LA NOTE
8
Mais ce n'est que le lendemain matin que je compris.
Comme tout un chacun, comme bon nombre en tous cas, la nuit, quand je dors, mon cerveau semble continuer son activité.
Peut-être plus encore que le jour car, lorsque je m'éveille, je suis le plus souvent comme bouillonnant d'idées.
A cause de cela, il m'arrive parfois de dormir dans la journée, juste pour le plaisir d'avoir des idées neuve au réveil.
C'est fin non?
Ce matin-là donc, je me réveillais ravi au lit.
Comme obligé, je me dirigeais avec précipitation jusqu'à la pièce-musique.
Je récupérais le disque qui jusque-là me terrorisait, en caressais avec amour la pochette du revers de la main et plaçais, avec précaution, le vinyle au centre de la platine.
Cela fait, je me plaçais rapidement en position, le sphinx à la main, face à l'armature.
Et la musique emplit l'espace, ti da da dam, ti da, da, dam, ti da,da...
Je frémissais d'impatience tu l'imagines bien!
Mais j'étais certain, viscéralement certain que cela fonctionnerait.
Parvenu au moment crucial, moment que je pouvais anticipé avec exactitude, je frappais le coup fatidique: dam.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, racisme, dégénérer, incendie, pompier, vacancier, cassis, passager de la pluie, trafic, patientèle, interrompre, installation ferrovière, système, reporter, cyclisme, spectaculaire, neymar, lutter, anticipation, domination, hommage
08/04/2016
TE PERDRE DANS LA VILLE
TE PERDRE DANS LA VILLE
L'astre solaire est apparu
A l'aube du cinquième étage,
Ses yeux soudain se sont noyés
Dans la pâleur terne des nuages.
Ses yeux vrillaient encore le vague.
Un parfum nerveux de café torréfié
Voletait au cœur de ses perspectives.
Elle savait qu'aujourd'hui était dimanche
Et que grâce à cela la journée serait belle.
Avant que son esprit curieux s'envole
Dans des spéculations à n'en plus finir,
Il lui fallait s'extraire de cette couche.
Son père était parti depuis longtemps,
Sa mère nageait au creux de ses soupirs
Tandis que sa sœur buvait son thé brûlant
Sans jamais s'interrompre de pouffer de rire.
Pour se tenir compagnie, il a allumé la radio.
Il a vite enfilé un pantalon dépouillé de forme.
Il a ordonné comme il a pu ses cheveux suspects
Puis a sommairement rebordé les pans de son lit
Tandis que l'animateur débile s'acharnait à t'énerver
Et t'offrait l'impulsion d'aller te perdre dans la ville.
P. MILIQUE
13:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, ville, examplaire, astre solaire, cinquième, étagère, yeux, noyade, pâleur, terne, nuage, vriller, vague, parfum, nerveux, café torréfié, voleter, perspective, dimanche, grâce, journée, belle, esprit curieux, envol, spéculation, couchette, père, mère, nageoire, creux, soupir, soeur, boire, thé brûlant, interrompre, pouffer de rire, tenir compagnie, allumer la radio, vite, enfiler, pantalon, dépouiller, forme, ordonnance, chevelure, suspect, sommairement, reborder, pan, lit
05/02/2016
FÉLIN POUR ELLE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
FÉLIN POUR ELLE
2
Perceptions sensorielles. L'appartement paraît vide. Il pourrait n'y avoir âme qui vive, mais tel n'est pas le cas! Une petite masse tricolore – grise, blanche et noire en habit de chat s'étire sur le sol avec une volupté non feinte. Peut-être est-il vaguement agacé par l'intrusion intempestive qui vient d'interrompre un de ces sommeils dont il n'est pas avare. Il avait probablement imaginé celui en cours plus conséquent.
La masse multicolore, il la connaît: c'est Eliott, le tout jeune chat de La gardienne, et il l'adore. Comment pourrait-il en être autrement? Il l'amuse follement par sa frivolité de caractère et son attitude toute d'insouciance. Ses pirouettes ludiques sont d'une drôlerie absolue. C'est un personnage, un spectacle vivant un peu fou et désordonné. Mais ça n'est pas que ça! Il possède aussi une manière qui lui est personnelle de transformer les choses les plus moches de la vie en de potentielles et subtiles beautés.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, perception, sensoriel, appartement, vide, âme qui vive, caser, petit, masse, tricolore, gris, blanc, noir, habit, chat, étirer, sol, volupté, feinte, vaguelette, agacement, intrusion, intempestif, interrompre, sommeil, avarice, probabilité, coursive, conséquence, jeune, adoration, amuser, folâtrer, frivolité, caractère, attitude, insouciance, pirouette, ludique, drôlerie, personnage, spectacle vivant, fou, désordre, posséder, manière, personnel, transformation, moche, potentiel
30/06/2015
MUSE EN JACHÈRE
MUSE EN JACHÈRE
La muse, espèce d'absolu dont je rêve parfois,
S'est octroyée quelques jachères bien méritées
Tant elle est fréquemment mise à contribution.
Mais confrontée à ma déception face à la page blanche,
Elle n'a su contenir davantage que ce ne pouvait être.
Parce qu'elle est au plus près de ma force de vie,
De mon envie d'ailleurs pur où déguster la beauté
Des images qui margent la vie de pure dépendance,
Il eut été dommage d'interrompre l'âme au cœur
Initiatrice d'un chemin de poésie plus doux encore.
P. MILIQUE
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, muse, jachère, espèce, absoudre, rêvasser, parfaire, octroyer, cake, bouter, mériter, tank, fréquence, mettre à contribution, confrontation, déception, face à face, page blanche, contenir, dare dare, pourriture, au plus près, forcir, envie d'ailleurs, purifier, dégustation, beauté, image, marginaliser, impureté, dépendance, dommage, interrompre, âme, coeur, initiation, chemin, poésie, doux, encrier
20/09/2014
EXPÉRIENCES HALLUCINOGÈNES 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
EXPÉRIENCES HALLUCINOGÈNES
2
La beauté et la complexité du monde artificiel émerveillent
De fulgurances, qui pourtant exposent déjà
En résonances les silences aiguisés en deux
Qui prospèrent et font écho dans l'aridité désertique.
Dans cette errance au fil d'un blanc de parole
C'est à peine perceptible et même pas audible,
Cependant, il n'est pas de silence sans son contrefort le cri
Saturant la vérité intime qui le transperce d'inexorable
Jusqu'à ce que cette noire dérive soit brutalement interrompue
Par le bruissement évocateur d'une espérance bientôt anéantie.
(FIN)
P. MILIQUE
10:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, expérimental, hallucinatoire, beauté, complexité, monde, artiiciel, émerveillement, ulgurance, exposition, résonance, silence, collagène, aiguiser, deux, prospérer, faire écho, aridité, désertique, errance, filature, blanc, parolier, peine, perceptible, audible, contreort, saturer, vérifier, intimer, transpercer, inexiorable, country, noir, déribe, btutaliser, interrompre, bruissement, évocateur, espérence, béatifier, anéantir
15/03/2014
NADIA TUENI: "JARDINIER DE MA MEMOIRE" QUAND ON EST SEUL
NADIA TUENI
"Quand on est seul..."
(premiers mots du poème sans titre)
In "Jardinier de ma mémoire"© Flammarion, 1998
Lecture par Anne KESSLER
Nadia Tuéni est une poétesse libanaise d'expression française née à Baakline au Liban. Fille d'un diplomate et écrivain de religion druze, et d'une mère française, elle était bilingue et se réclamait ainsi naturellement de deux cultures. Elle se destina d'abord au barreau et s'inscrivit à la faculté de droit, mais interrompit ses études quand elle épousa, en 1954, Ghassan Tuéni, journaliste et député de Beyrouth, qui fut plus tard ambassadeur du Liban à l'ONU de 1977 à 1982. Ils eurent deux garçons, Gébrane, journaliste qui fut assassiné le 12 décembre 2005 à Beyrouth et Makram, disparu dans un accident automobile et une fille, Nayla, dont la mort à l'âge de sept ans d’un cancer affecta profondément Nadia Tuéni et l'amena à la composition de son premier recueil, Les Textes blonds, paru en 1963. En 1965, Nadia Tuéni est atteinte elle aussi d'un cancer. En 1967, elle devient rédactrice littéraire au journal libanais de langue française, Le Jour et collabore à diverses publications arabes et françaises. Prix de l'Académie française en 1973, pour Poèmes pour une histoire (Seghers), elle meurt en 1983 à Beyrouth.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son: Amandine Grévoz
Montage: Gilles Davidas
00:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, lorette nobécourt, amandine grévoz, gilles davidas, nadia tuéni, l'âge d'écume, anne kessler, jardinier, libanais, expressif, bbakline, fillette, diplomate, religion, druze, materner, bilingue, réclamer, culture, destination, barreau, inscrire, faculté de droit, interrompre, svelte, à genoux, roal, en deuil, crucifier, bateau, a perte de vue, précision, vertige, étrange, athlète, déclasser, disqualifier
03/02/2014
A L'APPROCHE DE TOI 1
A L'APPROCHE DE TOI
1
Les mots m’ont déclaré une guerre qu’il m’est malaisé d’endiguer,
Et pourtant il me faut relever l’affrontement pour pouvoir te dire…
C’est le premier anniversaire célébré de mon pur amour pour toi.
Le premier d’une longue série de ce patrimoine commun entrepris.
Que seul désormais le destin, cet intrus familier, pourra interrompre.
Alors plutôt que de les combattre futilement ces mots récalcitrants,
Je prends option de faire l’amitié, la connivence, la complicité avec eux.
Ce besoin m’est vital, pour le meilleur certain et ce pire qui ne sera pas.
Car je t’aime tu sais à quel point. Je suis heureux de toi, pour toi, avec toi.
Tu es comme le soleil rieur qui de ses rayons m’enveloppe et m’embrase
Tu me donnes beaucoup. Tu me donnes tellement. Peut-être trop parfois!
Je suis formidablement heureux que tu existes, si chaleureuse, si apaisante.
Tu m’as récupéré en ce temps de désintégration et a su me rendre entier.
Comprends le choc provoqué ce jour-là où tu m’as fait don de ton amour !
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, approcher, mot, déclarer la guerre, malaisé, endiguer, falloir, relever, affrontement, pouvoir, dire, premier, anniversaire, célébrer, pur, amour, longueur, série, patrimoine, clément rosset, communauté, entreprendre, entreprise, désormais, destin, intrus, intrusion, familier, familiarité, interruption, interrompre, combattre, futilité, récalcitrant, prendre option, amitié, connivence, complicité, besoin, vital, meilleur, certain, pire, empirique, aimer, pointer, pointillés, heureux, soleil, rieur
02/03/2013
VALERIE LANG LIT DES ECRITS D'ALBERTO GIACOMETTI 2/5
VALERIE LANG
LIT DES ECRITS
D'ALBERTO GIACOMETTI
2/5
Extraits d'Alberto Giacometti, Ecrits. Articles, notes et entretiens. Edition revue et augmentée sous la direction de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris, Hermann, 2008.
Document(s)
23:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, à travers l'écran, vision picturale, scission, schisme, figure, tache, perdre signification, sortir, boulevard, merveille, boulevard montparnasse, développer, chaise, serviette, immobilité, inertie, perte de poids, plancher, inerte, commencer, transformation, se suivre, se détacher, interrompre, arts & spectacles| littérature contemporaine| sculpture| alberto
25/02/2013
BARBARA : " LE SOLEIL NOIR "
BARBARA : " LE SOLEIL NOIR "
Discorama
29/12/1968 - 04min28s
BARBARA chante "Le soleil noir" en s'accompagnant au piano
Production
Générique
23:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, barbara, soleil noir, discorama, denise glaser, s'accompagner au piano, jacques audoir, rendez-vous, indifférence, brive la gaillarde, se crêper le chignon, interrompre, échauffourée, usage établi, se réconcilier, guignol, spectacle, croquignolesque, succomber, macchabée, mansarde, mégère, gendarmicide, maréchal des logis, fesses, serrer, étau, femelle, corsage, mamelle, confettis, hécatombe, victime, furie, par bonheur