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04/12/2016

PARTAGE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

PARTAGE

2

 

Il se sait exister au plus proche d'elle,
Dans leur secret et dans leur évidence.

Quand il la pense, il a toujours cette irrépressible
Envie de la serrer fort dans le berceau de ses bras.

Quand il pense à eux, ça éclate de lumière et de soleil
Dans son cœur, et il boit les paroles qui suscitent en lui
Un ciel si dense qu'il paraît n'avoir pas même d'horizon.

Dans le doux froissement de l'espace qu'ils savent se créer
Tinte, pour chacun d'eux, un rire-clochette frais et libéré.

(FIN)

P. MILIQUE

06/08/2016

A FLEUR DE SOMMEIL 1

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR DE SOMMEIL

1

Il n'est trop de mots d'amour pour calmer le tourment
Qu'est toujours le moment de se quitter pour la nuit.
Il faut s'équiper de sacrées provisions de force mentale
Pour rejoindre dans la félicité les rives du lendemain.

Il sait que ce soir il aura l'opportunité de passer la nuit
Dans ses bras puisque, insigne joie, elle le souhaite aussi.
Ils s'étreindront l'un l'autre puis dormiront cœur à cœur.

Il lui susurre: s'il te plaît, berce-moi et laisse-moi te bercer.
Il a tant besoin de sentir le berceau de ses bras fermés sur lui,
Si besoin de se rasséréner à l'exact rythme de son souffle apaisé.

De tout son amour, il étreint ce qu'elle est.
Il est, dans la douce caresse de la nuit étoilée,
Habité en son centre d'une présence lumineuse.
D'un bel astre revendiquant l'infini dont il se drape.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/06/2016

BELLE NUIT

au magma présent de l'écriture,

 

BELLE NUIT



Sa douce lui paraît si proche de lui ce soir
Qu'il a l’impression de la sentir, de la toucher.
Il éprouve sa présence au berceau de ses bras,
Et perçoit son souffle vif affleurant ses lèvres.
Il sait que cette nuit sera exquise et soyeuse.

Elle sait combien il apprécie ses caresses de satin,
Elle sait comme il affectionne déposer les siennes
Sur ses courbes agréables, ses pleins et ses déliés,
En son centre embrasé qui parfois s'impatiente.

Cette nuit-là encore ils s'endormiront pelotonnés fort,
Impliqués dans l'ample encorbellement de leurs bras.
Ils s'éprouveront attirés, captés, puis ancrés jusqu'à l'aube
Par cet amour-fleur tellement plus grandiose qu'un jardin.

La nuit qui se dessine sera, oui, alourdie de ses rêves d'elle.

P. MILIQUE

21/05/2016

QUAND LE CIEL COULE EN MOI 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QUAND LE CIEL COULE EN MOI

2

Il me tarde tant de me retrouver à nouveau au plus proche d’elle,
De reconnaître le bouquet de ses doigts et la douceur de ses mains,
Celles-là mêmes qui de leurs caresses rendent l’amour sans limites.
Toucher sa peau, boire à sa bouche et m’enivrer de nos chaleurs mêlées.

Je veux l’envelopper encore de mes bras, berceau ma tendre délicatesse,
Habiter avec elle la pulpe d’un silence juste troublé par nos éclats de rire,
Et partager encore sa douceur généreuse de sollicitude et de doux baisers.

Dans cet amour rare, il est extraordinairement lucide, c’est-à-dire ébloui!

(FIN)


P. MILIQUE

20/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

4

Dans le feutré de là-bas j'aimerais être auprès d'elle
Et savoir la soutenir, la réconforter de mots,
De gestes affectueux où simplement de regards.
Lui faire un berceau de mes bras, lui confirmer
Qu'il faut parfois beaucoup de temps, de paroles,
De recul, pour revisiter la magnificence de la vie
Inexorablement écornée par le manque du père.

D'ordinaire elle m'écoute avec attention, paisible.
Je pressens qu'il en sera de même cette fois encore,
Car elle possède l'indispensable potentiel nécessaire
Pour effectuer ce travail sur elle et qui lui est imposé.

L'aube neuve se lèvera au premier éclat de rire revenu.

(FIN)

P. MILIQUE

02/02/2015

QUAND LE CIEL COULE EN MOI 2

au magma présent de l'écriture,

 

QUAND LE CIEL COULE EN MOI

2

Il me tarde tant de me retrouver à nouveau au plus proche d’elle,
De reconnaître le bouquet de ses doigts et la douceur de ses mains,
Celles-là mêmes qui de leurs caresses rendent l’amour sans limites.
Toucher sa peau, boire à sa bouche et m’enivrer de nos chaleurs mêlées.

Je veux l’envelopper encore de mes bras, berceau ma tendre délicatesse,
Habiter avec elle la pulpe d’un silence juste troublé par nos éclats de rire,
Et partager encore sa douceur généreuse de sollicitude et de doux baisers.
Dans cet amour rare, il est extraordinairement lucide, c’est-à-dire ébloui!

(FIN)

 

P. MILIQUE

13/08/2014

COURANTS DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

COURANTS DE VIE

 

L’image, en habit de vie, est belle. Très belle!

J’imagine sans peine la réalité de ton visage

Abandonné sans pudeur, au repos entre mes mains.

Le malheur est que je connais trop mes fragilités

Et je me mets à convoité ces robustes souches

Qui, étant miennes, sauraient me rendre plus fort.

 

Je veux l’accueillir, oui, dans le doux berceau de mes mains et,

A l’extrême bord de ta présence, m’approcher de ton regard.

Ce regard qui devient le miroir dans lequel je me cherche.

Je veux éprouver à la pulpe de mes doigts l’agréable perception

De tous les bonheurs possibles, instants où nous nous reconnaîtrons

Accordés que nous serons à l’incroyable chaleur diffuse naissant

De ce geste simple et pur puissant révélateur d‘amour irréductible.

Et nous serons rassasiés de moments de vie, comblés de tendresse.

 

Aimée, comprends combien j’ai déjà pris racine en toi,

Combien tu es devenue mon unique nourriture de vie.

 

P. MILIQUE

07/07/2014

SOLEIL DE FEU

au magma présent de l'écriture,

 

SOLEIL DE FEU

 

Doux trésor, j’ai un intense soleil de feu dans le cœur…

 

Je suis toujours avec elle, je la perçois toujours avec moi.

Elle est fleur sensible et fragile riche d’une force inouïe,

Et j’ai besoin de ça, de son énergie et de sa pure vérité...

 

Mon doux et tendre amour rapproche-toi là, tout contre moi.

Je veux me blottir serré dans ta chaleur et te dire que je t’aime,

Tandis que dans un flux de tendresse ta voix dit que tu m’aimes.

Mes yeux brillent lorsque ton corps se love dans le creux du mien

Et qu’en fermant le berceau de mes bras je m’apaise doucement.

Il n’y a plus que le silence, un beau silence que rien ne vient froisser

Dans l’exquise lumière qui lèche ton visage gravé d’un rêve de nous.

Un rêve magnifiquement beau en cela que, lorsque je pense à nous,

Je pense en ciel et en soleil exaltés, je pense en lune et en étoiles, enfiévré.

 

P. MILIQUE

14/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 03/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

03/02/2014

19/05/2013

LA NUIT

NUIT.jpg

 

LA NUIT

 

La nuit est ce moment propice

Où rien n'est impossible.

 

Elle sait être source d'exaltation potentielle

Et temporalité surprenante au regard des ressources infinies

Que chacun est en mesure de déceler tapies en soi.

Une raison à cela: elles étaient en partie masquées

Par les vitupérations trépidantes et antagonistes du jour.

 

La nuit est aussi le berceau où la souffrance ronge.

Elle est ce moment d'essentiel si singulier

Qu'il ne peut se partager qu'avec l'Autre présent.

Et cet Autre, en accédant au privilège de cet échange

Ne peut se reconnaître que comme unique semblable.

 
 

La nuit est ce moment propice

Où rien n'est impossible

Lorsqu'elle propose ce qui soumet

Aux caprices bâtisseurs de la vie intérieure.

 

P.  MILIQUE

29/04/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 2

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

2


Elle avait une peau de lait, d'une blancheur que seules l'ingénuité et la candeur permettent d'avoir dit-on. De tout son corps, artistiquement alangui malgré l'inconfort évident de la position adoptée, se dégageait un air de franchise, une sorte d'aura de tranquillité honnête. On aurait dit une madone zen, rien de moins. Et puis elle avait, comme on le voit souvent en pareille situation, déposé le berceau de ses mains réunies en conque entre ses genoux serrés. De longues mains aux doigts fuselés. Des mains délicatement belles.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

 

17/02/2013

JEAN-LOUIS TRINTIGNANT SUR SCENE POUR PREVERT, DESNOS ST BORIS VIAN

 

JEAN-LOUIS TRINTIGNANT

SUR SCENE POUR

PREVERT,

DESNOS ET BORIS VIAN

" JE VOUDRAIS PAS CREVER..."


Il est sur scène, le monstre, l'acteur.. à 81 ans il a 20 ans en disant les textes de ces poètes qui ont bercé ses 20 ans à la Libération.