10/10/2014
LA VIE QUI S’ÉLOIGNE
LA VIE QUI S’ÉLOIGNE
Le combat fait rage jour et nuit.
Obscénité d'une toux sèche qui déchire
Une respiration qui peu à peu s'épuise.
Admirable de volonté malgré l'épuisement,
La jeune femme épouvantée, ivre de son mal,
S'éloigne de la vie dans un mensonge inutile.
Dans le cri du silence recouvert par le bruit,
L'énergie se perd et lui laisse si peu de forces
Qu'elle paraît s'apaiser en un repos d'enfant.
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, enfer, amant, mystère, optimisme, éloignement, combat, friandise, rage, détestation, obscénité, toux sèche, déchirure, respiration, admiration, volonté, épouvanter, ivre, gourou, canaille, tyran, mensonge, multinationale, cri, entrailles, diktat, énergie, à genoux, forcené, paix, reposer, enfantin, la clé du bonheur, travailler, esclave, traîner dans la boue, destruction, scrupule, saccager, héritage
15/01/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE "LES COCUS DE LA RÉPUBLIQUE"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"LES COCUS DE LA RÉPUBLIQUE"
Vous m’avez posé la question de savoir quelle est la première dame de France ?
Pour vous répondre sans me reprendre, je vous dirai : que c’est l’affection… une affection qui chasse l’autre… une affection qui cache l’autre…
En moi, il y a toujours quelque chose de plus fort que moi… non pas l’État de droit mais mon État en fait.
Dans le genre animal
L’homme est la pire espèce
Et le moi, le pire des individus.
Avec le temps tous les êtres sont décevants
Lassants parce qu’ils se lassent
Passants parce qu’on s’en passe
Qu’est-ce que vous me racontez ?
Il n’y a plus de place pour une liberté d’expression.
C’est la liberté d’impression qui fait foi… qui fait la Loi.
Je ne sais pas s’il faut croire en la justice
N’ayant pu faire que le juste soit fort
On a fait en sorte pour que le fort soit juste… c’est Pascal qui râle
Non, je n’en crois pas un traître mot
Parce que je n’ai rien vu encore de juste. La Justice!
Une expression qui ne viendra jamais à bout d’une impression…
Qu’est-ce qui est vrai ?
Que la vérité est pauvre, que le mensonge est riche!
Mais c’est au plus riche qu’on cherche à plaire
Surtout lorsqu’on est pauvre…
Je crois avoir fait le tour de la bête humaine
Et en avoir retenu deux choses plutôt vilaines :
Qu’il faut définitivement renoncer à deux cocus :
La justice et la vérité
Pour que notre vie ne soit pas privée… de sens.
Vive la république… vive l’existence!
18:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, affection - cocus de la république - dieudonné - hollande - impr, canaille, cocufier, affection, genre animal, décevant, lasser, raconter, justiciable, traître, bête humaine, vilain, infernal, mastodonte, vaincre, perdre la guerre, indisposition, louis armstrong, cycliste, fantastique
12/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."
LE JOURNAL DE PERSONNE
"ADIEU LES RICHES, AU DIABLE LES PAUVRES!."
Oui… je suis la vache qui rit
Ce que je cherche ici ? C’est ça ta question Zarathoustra ?
La même chose que ce que tu cherches toi, à savoir le bonheur sur terre.
Et je ne l’ai pas trouvé ailleurs qu’auprès des vaches…
En effet, c’est auprès d’elles que j’ai appris à ruminer… avec mon nez illuminé.
Oui je suis la vache qui n’eut plus envie de rire…
Qui eut honte de sa richesse et des riches et qui s’enfuit vers les plus pauvres pour leur faire don de son trop plein de bonheur et de saveur…
Mais les pauvres ne l’ont pas accepté… ils l’ont rejeté comme ils rejettent tout ce qui leur rappelle leur pauvreté.
Je vais finir par croire que le royaume des cieux n’est pas parmi les hommes mais parmi les animaux.
Oui je suis la vache qui ne rit plus…
Qu’est-ce qui m’a poussé, moi la gosse de riche vers les pauvres ?
Ce fût le dégoût des plus riches!
Le dégoût des forçats de la richesse qui ramassent leur avantage dans les moindres balayures, les yeux froids et les pensées pleines de lubricité, le dégoût de cette canaille dont la puanteur s’élève jusqu’au ciel.
Le dégoût de cette populace couverte de dorure, falsifiée dont les pères furent des voleurs aux doigts crochus, des charognards ou des chiffonniers, complaisants aux femmes, lubriques, oublieux, odieux…
Oui je suis la vache qui n’a plus de raison de rire…
Entre les riches et les putains, il n’y a pas loin.
Entre les pauvres et les pantins, il n’y a pas loin.
Populace en haut, populace en bas!
Qu’est-ce que c’est aujourd’hui « pauvre » et « riche » ?
Cette différence, je l’ai désapprise. C’est du pareil au même…
Alors j’ai fui, loin, toujours plus loin… jusqu’à toi Zarathoustra.
13:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lejournaldepersonne - liberté - mathlouthi - nietzsche - pauvres, vache qui rit, apprendre, ruminer, illuminer, honte, richesse, envie de rire, s'enfuir, pauvre, faire don, trop-plein, bonheur, saveur, accepter, rejeter, royaume des cieux, gosse de riche, dégoût, forçat, rammasser, avantage, moindre, balaure, froidure, pensée, lubricité, canaille, puanteur, s'élver jusqu'au ciel, populace, couverture, dorure, falsifier, voleur, doigts crochus, charognard, chiffonier, complaisance, lubrique, oublieux, odieux, putain, pantin, différence, désapprendre, du pareil au même, fuir