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01/09/2017

TES MOTS

au magma présent de l'écriture,

 

 

TES MOTS

 

Il y a tes mots, aujourd'hui mon seul moyen de me cerner.

Tes mots qui m'enjoignent de cesser de me complaire dans la non-vie, de subir un temps arrêté qui n'existe pas.
Et de le dédaigner.

 

Il y a tes mots qui me recommandent de cesser de fréquenter le long tunnel de mes noires pensées et de me vautrer avec une complaisance obscène au cœur de mes zones d'ombre.
Tes mots qui me reprochent de m'effriter avers le moindre obstacle, et ceux qui tancent ma faiblesse face à la puissance de la désespérance et des frustrations trop violemment destructrices.

 

Tes mots sont si forts, qu'ils me conjurent de ne plus accepter de vivre dans la brume mauvaise du regard des autres.

 

 

P. MILIQUE

16/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

9

 

Le cancer est une maladie faite d'attentes, d'incertitudes et d'évolutions.
Avec elle, le contrat à durée indéterminée est garanti: quand on est malade, on l'est pour longtemps, tout le monde sait ça!
Il n'empêche que l'urgence de la guerre qu'il faut impérativement déclarer au fourbe envahisseur est d'emblée éprouvante et rebutante.

Je me souviens parfaitement ce jour où tu m'as fait part de ton cataclysme intérieur.
Il restera à jamais gravé au marbre de ma mémoire.
En faisant de moi ton confident privilégié, tu m'as accordé l'offrande d'un formidable témoignage de l'amour que tu me portes.
Pour cela, je me dois d'être à la hauteur de l'entière confiance que tu as placée en moi.
En remerciement, je me dois de te donner raison.
Je dois mériter de toi.
Je dois te mériter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/12/2016

TANT D'HEURES INUTILES

au magma présent de l'écriture,

 

TANT D'HEURES INUTILES



Un an déjà. C'est beaucoup. C'est si peu.
Et comment dire la densité des instants?

Ce qui résiste à l'évanescence du temps.
Ce qui demeure des fulgurances de la vie,
De l’entrelacs des chemins et des hasards,
Du fourmillement des réalités humaines.
Ce qui reste des mots après les avoir dits.

Des lieux inconnus et des visages peut-être.
Des lieux égrenés au trouble des souvenirs,
Des visages au filigrane de nos mémoires,
Immuables comme la folle poésie du monde.

Nous sommes dans une rue de la mégapole,
Proches des luxueux bureaux d'un ministère
Ou sur les trottoirs d'un quartier branché,
Peut-être défaits par un petit matin blafard.
La vision est fugitive qui repère ta silhouette,
Au cartable trop plein d'écolière buissonnière.

C'est un lieu triste où sont venus des écrivains
Pour y désespérer encore tant d'heures inutiles
Dans l'attente de quelqu'un qui ne viendra pas.


P. MILIQUE

03/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RÉBELLION SANS SUITE

1

Témoin en alerte, contemporain lucide, il prend position par des écrits aussi violents qu'engagés.
Sans complaisance aucune.
Juste singulièrement avérés.

Il prend la plume pour évacuer ses colères.
Pour, sans jamais s'attarder à prendre en compte les voix multiples qui tentent de le dissuader de dénoncer les minables turpitudes d'un pouvoir notoirement corrompu.
Et c'est, sans conteste, un véritable risque encouru en ces temps énervés et incertains.

Cependant, sa rébellion instinctive s'inscrit dans la permanence.
Il sait qu'il doit bousculer les interdits pour, au cœur gluant de la torpeur généralisée, faire acte de basique résistance.
Alors, il ose enfin se débattre et atomiser cette atmosphère écœurante et délétère.
Cela va de pair, il le pense, avec ses convictions et son esprit d'indépendance vif et bavard.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 15

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

15

Alors s'il te plaît! Lorsque l'on est capable de vouloir faire partager à un chat son éventuelle conviction d'un monde potentiellement enchanté, on ne s'abaisse pas à jouer les vierges effarouchées dès lors que....
Tu sais, mon instinct animal s'est révélé plutôt réactif lorsqu'il s'est agit d'accéder certaines zones obscures fréquentées par l'Homme. Non sans une troublante complaisance qui de plus est. Mais dis-moi, elle ne t'interpelle pas toi cette engeance humaine qui ne s'exprime au fil du quotidien qu'au travers de ses multiples extravagances destructrices soulignées de toutes les conséquences désastreuses que l'on connaît?


Ah bravo! C'est très aimable à toi Eliott que de me ramener sur le terrain de cette accablante réalité. Il n'empêche que, pour répondre à tes interrogations, je ne t'ai pas attendu pour m'appliquer, à titre personnel, à de régulières expériences sensorielles. Même que cela s'est parfois traduit par la naissance de distorsions intimes pour le moins curieuses. Il m'a pourtant bien fallut admettre que c'est dans ces distorsions inconvenantes, parfois dérangeantes, que, dans le bruissement d'échos incertains prend forme cet imperceptible filigrane de visible qui met le monde en suspens. Ce monde là qui précisément est le mien.


Tu sais, si je ne craignais pas de t'apparaître narquois ou dubitatif, je te rétorquerais volontiers: et alors?


Et bien ce faisant, je m'approche peu à peu de la symbiose espérée et qui, je l'espère, m'attends. Convergence grandissante jusqu'au cœur même d'une réponse au mystérieux labyrinthe de la vie. Utopie oui, mais utopie revendiquée! Et si tu savais combien cela grandit, parfois, de se mouvoir à contre-courant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/07/2015

LA VIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA VIE

2

Il rejette avec violence les normes contraignantes,
Et s'oblige à débusquer en lui la part d'intolérance,
La vision rassérénée et contradictoire du monde
Pour le tenir toujours sur la pointe acérée du paradoxe,
Aussi pour n'être jamais plus suspecté de complaisance
N'existant en vrai que dans la gravité de la mortification.

La vie est un boitement de l'intérieur au fil de la permanence.

Il perçoit dans le bref éclat d'une évidence jusqu'alors
Obscurcie, cette vie qui s'organise dans la lenteur pour
Contrer un vide seulement troublé par les coïncidences.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/12/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

CREPUSCULE.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

29/05/2014

PERCEPTION DÉVASTATRICE

au magma présent de l'écriture,

 

PERCEPTION DÉVASTATRICE

 

Elles sont émouvantes ces lignes parvenues jusqu’à moi,

Parce qu’elles disent tant de choses, sans complaisance.

 

Elles disent les difficultés d’adaptation à un milieu différent,

Elles disent l’histoire confuse, douloureuse car si tourmentée,

Ainsi que l’enchevêtrement épais où les espoirs s‘engluent.

Elles disent les forces antagonistes qui génèrent à tout coup

La crainte d’ignorer d’où on vient sans trop savoir où on va.

Elles disent la dérangeante sensation d’un changement inabouti.

 

L’alternative cruciale vibre en griffure dans le silence cristallisé.

Un éclair de lucidité amère traverse, dans la concordance du temps,

La perception dévastatrice d’un horizon que nul ne saurait atteindre

Se refuse à faire coïncider la vie avec tant d’émotions exacerbées.

 

Tous ces mots enregistrés à l’incertain d’une lumière tremblée

Sont de singuliers révélateurs, indispensable à identifier les maux.

 

P. MILIQUE

26/04/2014

COMPAGNON DE PEU 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMPAGNON DE PEU

2

 

Vous qui me lisez avez, c'est probable, déjà jeté de solides fondations.

Cela vous a peut-être pris du temps, celui de la nécessaire germination.

Il ne vous reste plus, là est le complexe, qu'à le consolider de définitif.

A faire de lui un bonheur historique, originel, propriété de vous seul.

Parce que c'est seulement lorsqu'il devient précisément fixé par le

Mystérieux ciment de votre intime qu'il devient impartageable, unique.

 

Mais tout cela n'est pas que réalité. Le passage existe et rien ne pourra

Contenir le trop-plein d'étoiles qui ne manquera pas de jaillir, traces

Stridentes et colorées dans le ciel complaisant, étoiles d'une merveille

De bonheur que l'un, l'autre, parmi ceux qui vous aime, refermera

Au creux d'une main de satin pour l'enrichir d'essentiel quotidien.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

22/03/2014

LUCIDES DÉDAINS

tourmenté.jpg

 

LUCIDES DÉDAINS

 

A poser un regard sans complaisance

Sur l'humus chaotique de mon propre univers,

Je m'éprouve tel un champ proposé

Que de multiples pensées labourent.

 

Cette étroite préhension de mon intériorité

Devrait faire sonner la possible mélodie

D'extraordinaires poèmes en habit de bonheur.

 

Pourquoi alors, à bout d'effort, ne parviennent

A goutter, dans l'indifférence de lucides dédains,

Que ces horribles textes grimaçants qui me désespèrent?

 

P. MILIQUE

17/01/2014

LAMBEAUX DE MÉMOIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

LAMBEAUX  DE  MÉMOIRE

1

 

Porter sur le monde un regard sans complaisance,

Et être attentif à ne pas se vider de sa révolte.

Viser plutôt à éveiller les consciences collectives

Victimes, peu à peu, d'une société qui soulève l'indignation,

Obscur concentré de ce monde tumultueux où ils vivent.

 

Les voilà projetés dans une situation si extrême

Qu'il ne sert à rien d'attiser le feu de la provocation,

Tant il est nécessaire d'en appeler à l'existence même

Au sens aiguisé par la responsabilité individuelle

Pour en démonter le mécanisme insoutenable de violence.

 

Comment ne pas franchir un palier supplémentaire

Sans être pris d'un malaise-vertige en ce lieu d'inquiétude?

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE