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22/02/2014

VERY BAD TRIP: LE RETOUR DE DIDIER HENDRIX

 

VERY BAD TRIP
LE RETOUR DE DIDIER HENDRIX

(12’02’’)
« TU FAIS COMME MIKE BRANT, TU SAUTES DU 3ème »

 

Le 2e effet Kiss-Cool de la déferlante Didier Hendrix, musicien des rues rencontré dans "Bad trip". Une errance avec le Cherokee de la place des Abbesses, qui nous livre les dernières nouvelles de sa réalité hallucinogène. Notre prophète (héraut ?) des temps modernes n'a pas pris une ride, bien au contraire : le voilà amoureux.

Enregistrements : septembre 13
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Hadrien Courtier & Gérard Giallella

03/01/2014

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

au magma présent de l'écriture.

 

DU  SOUFFLE  JAILLISSANT  DES  MARGES

1

 

Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,

Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique

Contribuant à faire de lui cet être hébété qui,

Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,

Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.

 

La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible

D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,

Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.

 

Quand la fatigue excédée s'affirme lieu d'unique inspiration,

Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec.

Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

22/05/2012

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

ETOILE.jpeg

 

 

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

 

Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,

Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique

Contribuant à faire de lui cet être là qui,

Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,

Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.

 

La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible

D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,

Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.

 

Quand la fatigue excédée tient lieu d'unique inspiration,

Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec,

Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.

 

Inexplicablement quelque chose de beau lie alors le verbe,

Et du souffle jaillissant des marges devenues silencieuses,

Une écriture ample et lumineuse cisèle les phrases intimidées

Dans un vibrant écho, éloge de la vie aux fulgurantes attentions.

 

Éberlué, presque sonné par tant de captures poétiques,

L'approche enchantée insiste sur le sensoriel nouveau

D'une recherche de satisfaction abrupte et joyeusement perturbée.

 

Écrire est un abandon, c'est une extase aussi...

En une telle occurrence, il épouse l'apesanteur de l'infini,

Et s'avance souriant vers cette lumière qui ruisselle des étoiles.

 

P. MILIQUE