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08/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 5

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

5


Qu'à-t-il fait de ses rêves?
Qu'est devenu l'enfant qu'il a été,
Qu'il à aimé et qu'il commence à haïr.
Celui qui imaginait le souffle d'un monde
De poésie totale où effleure la tendresse.
Ce n'était pas la moindre des élégances que cette image
Dont le formidable éclairage prédisait le chatoiement.

Cette volonté de ne surtout rien abandonner
Est toujours aussi puissamment présente.
Toutefois une interrogation persistante le harcèle!
Que sont donc devenus réellement ses rêves?

(FIN)

P. MILIQUE

26/06/2015

FATALE TANGENTE

au magma présent de l'écriture,

 

FATALE TANGENTE


Alors que je repartais vers mon pays,
Je le vis sur le pas de sa porte me criant:
«N'oublie pas, on s'écrit hein? Bonne route!
On se reverra sûrement à l'automne, chez toi!»

Bonne route l'ami. On est là. On est tous là.
Sûr qu'on n'est pas assez fort pour te faire
Ressusciter assez comme tu n'as pas manqué
De nous le dire peu de temps avant ta mort.
Mais on est plus nombreux que tu l'imagines
Pour ouvrir les portes et réveiller les cœurs.
Pour continuer ton chemin du mieux possible,
Toi qui a pris en un jour gris la fatale tangente...
On écrira, on criera, on pensera beaucoup à toi.

La poésie est une errance passionnelle, et tu l'as en toi.
On ne te laissera pas tombé l'Ami, fait nous confiance.
Certain. Même que la joie sera de mise. Comme avant.

P. MILIQUE

11/06/2015

AMOUR FILIAL 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AMOUR FILIAL

2

Il y a ces mots d'avant l'évocation de la détestation du Père
Qui précisent à cœur tout l'amour que tu éprouves pour lui.
Parce que c'est bien d'amour dont évidemment il s'agit,
Celui-là même qu'il ressent forcément à ton encontre.
Mais c'est difficile les relations filiales affectives que les dire...
Car elles naissent souvent d'un égoïsme superbe et exacerbé.
Alors le Père pour le bien de son fils, il en est plus que persuadé,
S'affranchit de toute velléité de sentimentalité excessive.
Il exige de toi du travail parce qu'il t'imagine tout dévorer.
Pour lui, c'est l'indispensable pour toute progression de vie.
Conçoit-il le mal que ses désirs t'infligent? L'ignore-il tant?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/09/2014

BECQUÉE LEXICALE

au magma présent de l'écriture,

 

BECQUÉE LEXICALE



Il sait avoir un trop plein de mot tapi au fond de l’âme,
Tout comme il sait que nul ne viendra jamais les chercher là.

Cependant, il ne peut imaginer les garder en lui à s’asphyxier.
Là réside peut-être son anormale singularité, son obscénité presque!
Mais comme il est incapable de s’expliquer sur le mode verbal,
Il utilise le support qui lui paraît le mieux lui correspondre: l’écriture.

Mais, si cela débouche le plus souvent sur un monologue pathétique,
Il lui arrive parfois de parvenir à l’exact plaisir d’un dialogue privilégié.
Se dessine alors un vaste espace d’émotion vive qui traverse les lignes
Tandis que s’installe un rapport essentiel dans la mémoire du mot écrit.
En quelque sorte la puissance de l’éternel au secours de l’éphémère…

Le plus somptueux de tout cela est son plaisir à lire les mots des autres.
Il est  attentif, très attentionné même à ce qui coule de leurs plumes,
Et cette attention-là nourrit généreusement ses besoins quotidiens.

Que personne n’hésite jamais à lui dispenser sa becquée lexicale!

P. MILIQUE

13/08/2014

COURANTS DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

COURANTS DE VIE

 

L’image, en habit de vie, est belle. Très belle!

J’imagine sans peine la réalité de ton visage

Abandonné sans pudeur, au repos entre mes mains.

Le malheur est que je connais trop mes fragilités

Et je me mets à convoité ces robustes souches

Qui, étant miennes, sauraient me rendre plus fort.

 

Je veux l’accueillir, oui, dans le doux berceau de mes mains et,

A l’extrême bord de ta présence, m’approcher de ton regard.

Ce regard qui devient le miroir dans lequel je me cherche.

Je veux éprouver à la pulpe de mes doigts l’agréable perception

De tous les bonheurs possibles, instants où nous nous reconnaîtrons

Accordés que nous serons à l’incroyable chaleur diffuse naissant

De ce geste simple et pur puissant révélateur d‘amour irréductible.

Et nous serons rassasiés de moments de vie, comblés de tendresse.

 

Aimée, comprends combien j’ai déjà pris racine en toi,

Combien tu es devenue mon unique nourriture de vie.

 

P. MILIQUE

19/07/2014

S'AIMER C'EST SEMER

au magma présent de l'écriture,

 

S'AIMER C'EST SEMER

 

Comment aurais-je pu m’attendre à l’inattendu?

Comment aurais-je pu imaginer l’inimaginable?

 

Une lueur étincelante est née d’un océan de ténèbres

Proposant la substance brute d’un événement indéfini

En postulat confirmé qui dit que s’aimer c’est semer.

 

Était-ce pour autant riche de raisonnable?

La réponse est oui bien sûr, mille fois oui,

Tant la raison n’est jamais qu’une autre folie.

 

Le bonheur ne court pas le vaste monde,

Il faut vivre là où l’on s’éprouve heureux.

 

Nous dégusterons donc l’urgence du présent en cet ailleurs imprécis

Où nous investirons chaque infime de nous de notre amour immense.

 

P. MILIQUE

16/07/2014

UN VOYAGE PARTAGE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN VOYAGE PARTAGE

2

 

S'il savait mettre sa pensée en mots, l'insoupçonné poète dirait

L'enrichissement éprouvé à s'approcher de l'être par la nature.

 

Il les imaginerait inlassables arpenteurs de forêts romantiques

Qui nicheraient le royaume d'un vagabondage au cadre enchanteur,

Lieu de liberté sauvage, de contemplation béate et  d'âcres solitudes 

Découvertes au rythme lent des saisons et des paysages inattendus.

 

Les choses qui doivent arriver finissent toujours par le faire.

Simplement, ils prennent le temps de s'enlacer pour graver

Leurs noms mêlés sur la page offerte d'un rocher attentif

A ce que la marée déferle en ressacs  d'amour éternel.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

11/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

1

 

Texte atypique, magnifique d'images-séquences lourdes d'émotions.

Pages bouleversantes et pudiques, humbles et passionnelles.

Voyage fécond au cœur de l'immobile d'une petite ville grise

Au charme inquiétant et suranné ainsi pleinement réhabilitée.

Imaginaire qui distend l'étroitesse de l’ici dans la vacuité tranquille

D'une promenade au sein de la bourgade perçue comme endormie.

Exploration poétique au cœur d'une ville indifférente au temps des autres.

Qu'y aurait-il sans le poids du souvenir comme cadeau hébergeur d'espoirs?

 

Elle est d'une délicatesse rare cette adéquation d'une retenue souriante

Et émue au fil d'un texte presque énigmatique entre merveille et réalisme.

Écriture enchanteresse qui met à nu la violence nourricière de l'usine.

Élan mystique sur le mode rayonnant, réminiscences sonores et visuelles

Installées dans le flux fusionnel d'un univers enchâssé dans son doublon.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

17/04/2014

AU CENTRE D'UN RIEN

souffrance psychologique.jpg

 

AU CENTRE D'UN RIEN

 

Certaines lignes ploient sous tant de souffrances...

Ce sont des lignes qui conversent au cœur de la nuit,

Éléments déchaînés de visions acides et cinglantes.

 

Elles livrent la pulpe quotidienne de sa vie telle qu'elle est

Et non telle qu'elle se donne à voir à des yeux étrangers.

Elles disent l'ultime de la mort-maladie, de la mort-décision.

Et il se sent humilié par ce qu'il traduit en échec personnel.

 

Il en est ainsi chaque fois que l'on doit se séparer de quelqu'un,

Chaque fois que l'on perd ou qu'on nous arrache quelque chose.

Mais il est chair de vie et celle-ci inclut la douleur, n'est-il pas?

 

Nul ne sait vivre sans souffrir, et c'est souffrance que de subir

Tant nous avons d'immenses besoins, terriblement écrasants.

On peut imaginer qu'elle est nécessaire à combler l'univers limité

Où s'éprouve la peur de s'égarer au cœur d'un vide, au centre d'un rien.

 

S'engage alors un terrible combat contre soi-même,

Probablement le plus vif et le plus complexe de tous.

Et d'évidence, c'est bien celui-ci qu'il s'agit de gagner.

 

P. MILIQUE

05/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

1

 

Il en est depuis toujours ainsi: jamais de temps mort. Aucun.

Chaque année, une année s’ajoute aux autres, comme pour tisser

L’immense et inéluctable toile d’araignée du temps commun.

 

Fragment par fragment, chacune ne se clôt que pour offrir encore

La potentialité d’une nouvelle naissance qui installera une passerelle

Entre l’enfance qui s’éloigne, sereine, et le futur ombré d’inquiétudes.

 

L’imagination est ainsi faite qu’elle autorise de multiples engouements.

Le temps s’ébroue d’éclats de vie exaltés où palpite l’âme prête à l’osmose,

Énergie solaire qui donne souffle à s’ouvrir au monde jusqu’à se révéler.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

 

19/02/2014

RÊVERIE 6

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÊVERIE

6

Il n'est pas rare de comparer la rêverie à l'ivresse! En effet, tout comme peut le faire une déjà ébriété, elle donne parfois à voir les fondations imaginaires d'une réalité progressivement dispersée dans la somnolence. Ce souvenir involontaire du présent balbutie quelques éclats, vagues, de l'empreinte réelle, et à peine entrevue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/01/2014

DU SOUFFLE JAILLISSANT DES MARGES

au magma présent de l'écriture.

 

DU  SOUFFLE  JAILLISSANT  DES  MARGES

1

 

Sur la peau mince des mots s'égrène, aux instants tannés,

Un mélange de quotidien, d'absurde et d'onirique

Contribuant à faire de lui cet être hébété qui,

Dans la croûte obscure d'un monde de cendre et de rosée,

Hésite encore à perdre l'équilibre jusqu'à la connaissance de l'autre.

 

La danse du réel avec l'imaginaire fait durer l'impossible

D'une écriture fragmentaire au chant mélancolique,

Mère de l'inutile dans son vibrato le plus dérisoire.

 

Quand la fatigue excédée s'affirme lieu d'unique inspiration,

Le constat s'impose et assèche les mots maîtres de l'ultime échec.

Il ne peut que s'effondrer et accéder soudain au surplomb de l'abîme.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE