23/12/2016
UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 16
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX
16
Et puis un jour, tout cela ne sera plus qu'un mauvais souvenir.
La bête sanguinaire aux têtes de serpents, désorientée par la virulence de ta résistance opposée et fatiguée par le combat farouche auquel tu l'auras contrainte, s'approchera de l'inexorable rupture.
Elle rompra.
Face à elle, ton inquiétude peu à peu s'amenuisera et se fera plus abstraite.
Jusqu'à ce que s'impose à toi, tel le frémissement du monde à l'aube de son premier matin, la magnifique métamorphose tant attendue.
Maintenant tu es guérie.
Durant ce moment si important de ta vie, je ne me suis guère absenté tant je voulais être présent et partie prenante de ta reconstruction.
Sans surprise, mon apport personnel s'est évidemment révélé minime.
Cela ne pouvait donner qu'intime valeur et sens profonds à ton existence.
Tu as démontré ce faisant qu'il n'existait pour toi aucun abîme infranchissable.
09:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, jouxter, mauvais souvenir, progrès, renoncer, battre en retraite, frémissement du monde, aube, guérir, one de turbulences, partie prenante, international, inquiétude, amenuiser, abstracton, importation, matin, magnifier, métaorphise, sortir, grandir, éprouvante, guère, absenter, présenter, reconstruction, surprise, apport, personnel, ermitage, révéler, mixture, puisatier, puissance, force, intériorisé, volontaire, essence, prodigieux, torrent, inébranlable, énergique, aimer la vie, sens profond, démonstration, abîme, infranchissable, méritocratie
11/01/2016
MALADIE SANS NOM
MALADIE SANS NOM
Ce pourrait être la chronique d'une déchéance,
Une longue course à l'abîme et ses conséquences
Entre déréliction massive et autodestruction.
Il affiche un parcours douloureusement chaotique
Et, balayé par les tourments de son âpre histoire,
Guère désireux de s'immiscer dans le troublant
De cet ailleurs considéré en sa pitoyable errance.
On reste tout de même assujetti à l'absurdité
D'une destinée glauque, avérée inhumaine,
De toute façon marqué au sceau de l’insigne
Par cette humiliation dont il est la victime.
Le voilà atteint d'une maladie sans nom
Dont il sait déjà qu'il ne se relèvera pas.
Il décide alors de solder ce qu'il lui reste de vie,
D'autres n'hésitent pas à se projeter dans le vide
Tant l'indocile raison propose de se laisser aller...
P. MILIQUE
14:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, hétéro, héros, maladie mortelle, chronique, déchéance, coursive, abîme, conséquence, déréliction, massive, autodestruction, affichage, parcours, douloureux, chaotique, balayer, tourment, âpreté, histoire, guerre, désireux, immiscer, troublant, saoûler, ailleurs, considérer, pitoyable, erratique, assujettir, absurdité, destinée, tragique, avérer, inhumain, façonner, marque, sceau, insigne, humiliation, victime, atteindre, anonymat, relève, décision, solder, projection, vide sidéral, indocile, laisser aller
05/02/2015
UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE
3
D'infinies ruptures en fractures irrémédiables, il est devenu cet homme chancelant, comme désaccordé.
Il respire la détresse par tous les pores de son âme tourmentée, et son combat intime n'en que plus terrible.
La résultante de cet éprouvant cheminement intérieur n'est pas longue à se dessiner.
Le voilà entraîné, au fil de l'inéluctable, dans la spirale indocile initiée par la trouble fascination qu'exerce, parfois en de telles occurrences, l'abîme éternel.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, mortifier, infinité, rupture, fracture, irrémédiable, deviner, homme, chanceler, désaccorder, respirer, détresse, pores, âme, toutmenté, combat, intime, terrifier, terrible, résultante, éprouvant, cheminement, intérêt, long, dessiner, entraîneuse, dil, inéluctable, spirale, indocile, initiative, troubler, faxcination, exercice, parfaire, termite, occurences, abîme, éternel
15/09/2014
CORPS A CORPS QUOTIDIEN
CORPS A CORPS QUOTIDIEN
La bonne santé est une pure grâce offerte par la vie
Qui retarde l'inéluctable d'une issue vers le rien,
En déclarant illicite le corps à corps quotidien
Avec l'usuel des manques, des pertes et des ratages,
Et celui des spasmes de douleurs infinies répétés
Aux marges accueillantes d'un abîme insoluble.
Pourquoi cesserait-on de ressasser la valeur magique
D'une existence dont le contenu est dans le contenant
Accompagné de potentielles rencontres et d'aventures
Dont l'extraordinaire exalte d'emblée la vie présente?
Pulsations, houle tumultueuse striée de silences apaisants,
Mélodie tournoyante propre à désarçonner l'évidence.
Derrière les coulisses mouvante de la réalité supposée,
Le monde affiche des rêves tendus de subtiles alchimies.
Parvenir à conjuguer le multiple pour obtenir l'unité,
C'est permettre à l'osmose de prendre tout son sens
En offrant d'inhabituelles pensées joliment actives,
Plate-forme soudaine proposée aux bonheurs imprévus.
P. MILIQUE
09:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, corps à corps, quotidien, bonifier, santé, pur, grâce, offrande, vie, retarder, inéluctable, issue, rien, déclarer, illicite, usuel, manquer, perte, ratage, spasme, douleur, infinitif, répétition, marge, accueil, abîme, irrésolu, insoluble, cessation, ressasser, valeur, magique, contenir, accompagnateur, potentialité, rencontre, aventurier, extraordinaire, exalter, d'emblée, présent, pulsation, houle, tumulte, srier, silence, apaiser, mélodie, tournoyer, propre
10/03/2014
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 26/02/2014
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
26/02/2014
17:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, : au magma présent de l'écriture, ciel, nuremberg, glacier, altitude, approcher, remarque, forme humaine, coucher sur le ventre, randonneur, mode, gendarme, autriche, déterrer, sexe masculin, jonc tressé, veste, fourrire, estimation, confier, fatal, poumon, vache, frédéric boyer, traducteur, massif, sens de l'à-propos, soigner, parentèle, latin, langue morte, wiston churchill, ignorance, ironie, amertume, prix nobel, camarade, silhouette, maladroit, brimade, perdant, dépression, abîme, menaçant, sophisme, folio, de gaulle, lama, femelle
25/11/2013
RÉALITÉ SOUFFRANTE
RÉALITÉ SOUFFRANTE
Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble les avoir dépouillées de toute personnalité.
Frontière surréaliste avec une humanité
Que l’on croirait définitivement promise à l’aridité.
Nous nous retenons trop souvent de hurler nos doutes.
Ceux, si indiciblement troublants et dérangeants qu’ils devraient,
Véhémence en fusion,
Allumer des incendies d’inquiétude et exacerber l’exacte sensation
De la lourde menace qui pèse sur nous tous.
Au mur, les portraits de ces femmes enfermées.
En comprenons-nous vraiment toute la signification ?
Il y a là, nous le savons, de quoi nourrir de nombreuses et intarissables réflexions.
Et nous rendons fréquemment compte d’injustifiables comportements.
Mais peut-on se satisfaire en de telles extrémités de nos faibles objections
Obscures, et parfois même cachées ?
Non! Alors nous devons, pour le moins, garder cet œil intransigeant
Qui cristallise toute la réalité souffrante.
Chacun se lasse inévitablement à naviguer dans le foisonnement
Souvent confus et agaçant d’une mauvaise conscience
Placée d’abord sous le signe du non accomplissement.
Dans la quête rassembleuse et pourtant solitaire,
Chaque individu avance à tâtons
Le long des franges accidentées de ses abîmes intérieurs.
Dans l’horreur intime de s’éprouver, souffrance ultime,
Étranger parmi les hommes.
Nous savons cependant avoir hérité d’irréfragables devoirs.
Alors, pourquoi ne nous éveiller que lorsque l’absurde exacerbé
Dans lequel nous vivons devient trop révoltant ?
Où quand s’exposent trop de manques, trop de fêlures,
Pour respirer encore avec légitimité dans une telle société,
Et que dans ces fissures trop connues de tous se glisse l’inéluctable du silence,
De l’errance et du traumatisme qui installe la mort.
Au mur, les portraits de ces femmes enfermées avec,
Aux abords de la composante apparente de leurs visages,
La sinistre cache imposée qui semble vouloir les dépouiller de toute personnalité.
Et, fixés dans les vôtres, leurs yeux suffocants de désespérance
Qui implorent d’attentes à devenir libres.
Comme ces mots là...
P. MILIQUE
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12:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femme, prisonnière, visage, sinistre, personnalité, humanité, frontière, surréaliste, aridité, hurlement, trouble, fusion, incendie, inquiétude, menace, injustifiable, extrême, objection, intransigeant, foisonnement, confusion, conscience, accomplissement, solitaire, accident, abîme, horreur, étranger, devoir, absurde, révolte, fêlure, légitime, société, traumatisme, mort, désespoir, liberté, lasser, inévitable, naviguer, foisonner, confus, agaçant, agacerie, mauvaise conscience, placer, aborder
23/11/2013
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.
Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.
C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !
L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.
De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…
P. MILIQUE
12:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, ambigu, désespoir, mélancolie, dépressif, mépris, cauchemar, vaciller, gouffre, extrême, crever, naufrage, solitude, chagrin, détresse, néant, abîme, hypnose, fragment, angoisse, abysses, colmatage, brèche, comenser, compensation, désertique, désertifier, s'imposer, alternative, fréquentation, fréquenter, ambiguïté, coucherie, épaissir, désespérence, insidieux, promptitude, ouverture, bras, largesse, zone, à l'intérieur, sentiment, diffus, diffuser, terrible, méprisable
31/10/2013
DÉFERLANTES RAGEUSES
DÉFERLANTES RAGEUSES
Sur la ligne d'horizon, il n'y a que des bleus lapis-lazuli
Comme une permanence entre abime et insondable.
Il rapporte cet ineffable marin, à chaque jour finissant,
Des carnets griffonnés au long de ses promenades.
De retour en sa chaleureuse demeure
Où s'amplifie l'essentiel de son énergie,
Il s'immerge dans l'espace et le temps
En ce lieu où s'épanouit, douillet privilège,
Toute la chair vive de son écriture.
Au dehors, un vent de nuit tourmente la mer
Qui lance, rageuse, des déferlantes sur quelques récifs
Spectateurs immobiles d'une écume en défi d'éternité.
P. MILIQUE
09:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, déferlant, rageur, ligne d'horizon, bleu, lapi lazuli, permanence, abîme, insondable, rapporter, ineffable, marin, jour finissant, carnet, griffonner, long, promenades, de retour, chaleureux, demeure, amplifier, essentiel, énergie, s'immerger, espace, tempête, s'épanouir, lieu, douillet, privilège, chair, à vif, écriture, au dehors, vent, nuit, tourmenter, mer, lancer, récif, spectateur, immobile, écume, défi, éterniser
23/09/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "POKER NIETZSCHÉEN"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"POKER NIETZSCHÉEN"
Règle numéro 1
Un vrai joueur ne se ment jamais
Règle numéro 2
Un grand joueur ne se perd jamais
Règle numéro 3
Un beau joueur ne se rend jamais
Le meilleur appât c’est : la vérité feinte, le bien esquivé, le beau sublimé.
Autrement dit : le bonheur de celui qui reçoit ses deux cartes et qui se dit est-ce que j’ai triché?
Non qu’il soit assuré de gagner mais rassuré de ne pas avoir la peur de perdre devant le hasard qui distribue les sorts dans un monde qui s’apparente à une mer profonde où tout finit par s’abîmer…une mer grouillante de poissons de toutes les couleurs, les fish… qui vont tout perdre au finish!
Que la mer est grande… que la mer est profonde… en choses étranges.
C’est vers elle que je lance ma ligne dorée en disant :
Ouvre-toi abîme humain!
Je dispose du meilleur appât pour appâter et épater les gros comme les petits : mon bonheur.
Parce que nul n’est à l’abri de l’appât du gain. Même les dieux peuvent s’y laisser prendre.
Vous avez encore une fois mordu à mes hameçons crochus…. car je suis pêcheur d’hommes et non un homme parmi les pêcheurs.
Je vous ai contraint de monter jusqu’au plus malin de tous les pêcheurs, celui qui ne croit ni au bien, ni au mal… ni au vrai, ni au faux… ni au beau, ni au laid…
Celui qui tire, attire et se retire en disant :
Il ne faut pas être plein aux as… mais juste coriace.
Ainsi parlait Zarathoustra
13:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, ainsi parlait zarathoustra - fish - jeu - joueur - l'appât du ga, mordre à l'hameçon, app^t du gain, pêcheur, contraindre, monter, pinède, pin, malin, vrai, faux, laid, enlaidir, attirer, retirer, plein aux as, coriace, au finish, abîme, tricher, distribuer
21/06/2013
UNIVERS DE CAUCHEMARS
UNIVERS DE CAUCHEMARS
Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars
Ouvrant des gouffres insondables et gigantesques de noirceurs
En ce théâtre de l'intime qui frôle ces abîmes railleurs
Où la folie et la mort guettent les humains égarés.
Au cœur de ce combat paradoxal dans lequel il se débat
S'exaspère une impatiente séquence aiguisée au plus terrible
Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.
Alors il sent bien qu'il s'enfonce a l'embrasé profond de sa tragédie,
Identifiant soudain la nécessité vive de veines excédées à ouvrir...
P. MILIQUE
09:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, univers, cauchemar, amour, mêler, passé, présent, ovrir, gouffre, insondable, gigantesque, noirceur, théâtre de l'intime, frôler, abîme, railleur, folie, mort, guetter, humain, égarer, coeur, combat, paradoxal, se débattre, exaspérer, impatience, séquence, aiguiser, terrible, solitude, peur, insupportable, s'enfoncer, embraser, profondeur, tragédie, identifier, nécessité, vif, s'ouvrir les veines, excéder
08/06/2013
YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «REGARDE AU LOIN»
YANNIS RITSOS
LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS
«REGARDE AU LOIN»
Lu par Benjamin JUNGERS
Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs
Traduction Anne Personnaz
“Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.
Poèmes choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
23:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yannis ritsos, la symphonie du printemps, benjamin jungers, bruno doucey, anne personnaz, ciel étoilé, grèce, noble, propriétaire, jeunesse, parquetterie, ruine économique, drames familiaux, maladie, proche du parti communiste, aspirer à un idéal, fraternité, dictature, fracasser, dévaster, contexte, désespérer, inédit, hymne à l'amour, antidote, la crise, situation douloureuse, lyrisme, explosif, tentative, libération, imaginaire, danser, abîme, monemvassia, droite fasciste, junte militaire, l'expérience de la prison, exil, mikis théodorakis, félicien juttner, âme, amour, froisser, crever dans la rue, pirouette, benjamin jungers, purifier l'âme, gueule de bois
03/06/2013
YANNIS RITSOS, LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS: «J'AVAIS FERME LES YEUX»
YANNIS RITSOS
LA SYMPHONIE DU PRINTEMPS
«J'AVAIS FERME LES YEUX»
Lu par Félicien JUTTNER
Poème extrait de La symphonie du printemps, recueil publié chez Bruno Doucey éditeurs
Traduction Anne Personnaz
“Je suis le ciel étoilé des moissons.” Le poète qui écrit cela paraît pourtant l’avoir perdue, sa bonne étoile. Voyez plutôt : Yannis Ritsos naît en Grèce dans une famille de nobles propriétaires terriens, mais sa jeunesse est marquée par la ruine économique, des drames familiaux et la maladie. Proche du parti communiste grec, il aspire à un idéal de fraternité, mais la dictature dévaste son pays. C’est dans ce contexte désespéré que le poète écrit l’une de ses plus belles oeuvres, jusqu’alors inédite en français : Symphonie du printemps. Un hymne à l’amour, à la nature, à la vie. À mes yeux, un antidote à la crise. Dans la situation douloureuse que connaît la Grèce, le lyrisme explosif de Yannis Ritsos est une tentative de libération par l’imaginaire. Le poète danse à deux pas de l’abîme, les bras tendus vers les étoiles.
Yannis Ritsos est né à Monemvassia, en Grèce, le 1er mai 1909. Ses combats contre la droite fasciste et la junte militaire, l’expérience de la prison, l’exil ne l’empêcheront pas de mener à bien une oeuvre qui fait de lui l’une des grandes voix de la poésie universelle. Il meurt en 1990. Symphonie du printemps, publié en 1938, a été mis en musique par Mikis Theodorakis en 1984. Sa parution en 2012 aux Éditions Bruno Doucey est la première traduction en France de ce recueil.
Poèmes choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Manon Houssin
Assistant à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
Réalisation : Juliette Heymann
23:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yannis ritsos, la symphonie du printemps, benjamin jungers, bruno doucey, anne personnaz, ciel étoilé, grèce, noble, propriétaire, jeunesse, parquetterie, ruine économique, drames familiaux, maladie, proche du parti communiste, aspirer à un idéal, fraternité, dictature, fracasser, dévaster, contexte, désespérer, inédit, hymne à l'amour, antidote, la crise, situation douloureuse, lyrisme, explosif, tentative, libération, imaginaire, danser, abîme, monemvassia, droite fasciste, junte militaire, l'expérience de la prison, exil, mikis théodorakis, félicien juttner, âme, amour, froisser, crever dans la rue, pirouette