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09/03/2013

LES PLUS BELLES CONQUÊTES DE JEAN ROCHEFORT

 

LES PLUS BELLES CONQUÊTES DE JEAN ROCHEFORT

20 nov. 1976  11min 41s


Reportage consacré à Jean Rochefort. Dans sa propriété de Montfort-L'Amaury, en compagnie de sa femme et de ses deux enfants, il évoque sa passion pour les animaux notamment les chiens et les chevaux. Il présente Wolt et Zoé deux chiens immense, il joue avec eux, les caline. Puis Jean Rochefort présente ses différents chevaux (Tefine, Gepil, Sigismund) par le biais d'anecdotes et explique sa passion pour ces animaux.Jean Rochefort en compagnie de sa femme Alexandra Moscwa, de sa fille Marie et de son fils Julien,attablés pour le gouter. Julien Rochefort s'amuse avec Dubois, le perroquet.Inserts : Photographies de Jean Rochefort et de sa famille.Films "Un éléphant ça trompe énormément", d'Yves Robert.


  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Télévision Française 1
  • Générique
  • réalisateur
    Strouve, Fabienne
  • participant
    Rochefort, Jean ; Rochefort, Julien

08/03/2013

FRANCOISE SAGAN : BONJOUR TENDRESSE

 

FRANCOISE SAGAN : BONJOUR TENDRESSE

 

06 janv. 1979  07min 05s


Françoise Sagan filmée dans sa campagne parle de ses animaux familiers, son chat (Miaou), son chien (Werther), son cheval (Coco), et de son âne, d'où ils viennent, comment elle se comporte avec eux, ce qu'ils lui apportent, de ses dialogues avec eux.

 

 

  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Télévision Française 1
  • Générique
  • réalisateur
    Villiers, Mara
  • participant
    Sagan, Françoise

02/03/2013

SUR UN PLATEAU DE TELEVISION LEO FERRE CHANTE " L'AUTOMNE EST MORTE "ur un plateau de télévision, Léo FERRE chante "L'automne est morte"

 

 

Sur un plateau de télévision, Léo FERRE chante "L'automne est morte", le poème de Guillaume Apollinaire, accompagné au piano par un musicien. - Interview de Léo FERRE sur les concerts qu'il va donner à la Mutualité : "...cinq jours à la Mutualité - places à tarif unique à 10 francs, parce-que les places sont trop chères au music-hall, ainsi les gens qui n'ont pas beaucoup d'argent pourront venir..." -"Pourquoi le chien sur l'affiche du spectacle? - On lui fait honneur quand on l'appelle un chien".

  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Office national de radiodiffusion télévision française
  • Générique
  • auteur de la musique pré-existante
    Ferré, Léo
  • auteur de la chanson originale
    Apollinaire, Guillaume
  • interprète
    Ferré, Léo
  • participant
    Ferré, Léo

16/01/2013

PHRASES CULTES : " BONJOUR MAIS ... AU REVOIR ! "

 

 

BONJOUR MAIS ... AU REVOIR !

PHRASES CULTES

10/02/2010 - 01min18s

 

Savoir dire bonjour et au revoir à la télévision : tout un art ! Amical, contrarié, solennel ou même tragique... Présentateurs ou politiques possèdent chacun un style inimitable.

 

 

Production

 

Institut national de l'audiovisuel

Générique

 

Bras, Philippe

17/11/2012

TERRE DE FEU: "Les moutons du bout du monde" (4’25’’) « Yeee-ah »

 

TERRE DE FEU


Les moutons du bout du monde

(4’25’’)
« Yeee-ah »


En Terre de Feu, à la pointe australe du continent américain. La plaine et la forêt s'étendent à perte de vue. Quelques fermes ici et là dans lesquelles on élève les moutons par milliers pour leur laine. Chaque année, au moment de la tonte, les bergers sillonnent les champs en hurlant pour pousser les moutons vers la ferme centrale. À cheval, à pied, avec leur chiens, ils avancent sur une ligne invisible, se repérant à leurs cris respectifs. Dans la grange, les moteurs ronronnent, les engrenages actionnent les lames pour tondre les moutons.

Enregistrements : janvier 08
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Félix Blume

03/02/2012

Léo FERRE "PREFACE"

 

Léo FERRE "Préface"

 

Léo Ferré - PRÉFACE


La poésie contemporaine ne chante plus Elle rampe.
Elle a cependant le privilège de la distinction elle ne fréquente pas les mots mal fameés elle les ignore.
On ne prend les mots qu'avec des gants: à "menstruel" on préfère "périodique", et l'on va répétant qu'il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires ou du Codex.
Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n'employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu'ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain.
Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse.
Ce n'est pas le mot qui fait la poésie, c'est la poésie qui illustre le mot.
Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s'ils ont leur compte de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes.
Le poète d'aujourd'hui doit appartenir à une caste.
à un parti
ou au Tout-Paris.
Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé.
La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie. Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche.
L'embrigadement est un signe des temps. De notre temps.
Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes.
Les sociétés littéraires sont encore la Société.
La pensée mise en commun est une pensée commune.
Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes.
Renoir avait les doigts crochus de rhumatismes.
Ravel avait une tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique.
Beethoven était sourd.
Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok.
Rutebeuf avait faim.
Villon volait pour manger.
Tout le monde s'en fout.
L'Art n'est pas un bureau d'anthropométrie.
La Lumière ne se fait que sur les tombes.
Nous vivons une époque épique et nous n'avons plus rien d'épique.
La musique se vend comme le savon à barbe.
Pour que le désespoir même se vende il ne reste qu'à en trouver la formule.
Tout est prêt: les capitaux.
La publicité.
La clientèle.
Qui donc inventera le désespoir?
Avec nos avions qui dament le pion au soleil. Avec nos magnétophones qui se souviennent de " ces voix qui se sont tues ", avec nos âmes en rade au milieu des rues, nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande, à regarder passer les révolutions.
N'oubliez jamais que ce qu'il y a d'encombrant dans la Morale, c'est que c'est toujours la Morale des autres.
Les plus beaux chants sont les chants de revendications.
Le vers doit faire l'amour dans la tête des populations.

A L'ECOLE DE LA POESIE ET DE LA MUSIQUE ON N'APPREND PAS

ON SE BAT!

 

Léo FERRE