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18/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
10

 

Greg tombe maintenant. Le cri épouvanté d'Edgardo s'estompe. Jusqu'à disparaître dans un silence épais, lourd. Un silence instantané. Un silence définitif et irrémédiable dans lesquels les rêves ne peuvent que se briser comme son corps qui chute, se fracasse en rebondissant de rochers en rochers. Dans une ultime et esthétique attitude, tel un pantin désarticulé, il termine sa fantastique cabriole ensanglanté. Déchiqueté. Sans vie. Le visage, lui, est resté étonnamment serein. Il paraît rassuré même, presque paisible. Souriant aussi. Outrageusement souriant. Il était si sûr qu'Edgardo le pousserait.

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

13/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
5

Pendant quelques minutes, ils cheminent en silence, attentifs au spectacle grandiose qui s'offre, majestueux à leurs regards approbateurs. Et puis, il leur faut faire très attention à poser les pieds exactement où il faut car le chemin, en de nombreux endroits, côtoie dangereusement le bord de la falaise.

Plus bas, l'océan est bleu, violent, solitaire, et les rochers, organisés en un assemblage chaotique guère engageants à la chute.

Edgardo, randonneur novice, éprouve parfois quelques inquiétudes à frôler l'abrupt d'aussi près. Cela exige de lui une attention plus que soutenue. Et cette indispensable concentration le crispe. Alors, de temps à autre, il réclame un arrêt et là, les narines offertes au vent, il profite avec béatitude de la magie du lieu. L'odeur iodée est agréable et sauvage. Au pied des falaises ocres, les mouettes familières s'affichent en un ballet harmonieux et frôlent, lourdes et sûres, la crête écumante des vagues.

Tout semble, vu de ce promontoire-là, étrangement silencieux et d'une beauté séculaire. Alors qu'en bas!...
(A SUIVRE...)P. MILIQUE

22/03/2013

VICTOR HUGO : LES CONTEMPLATIONS « Après l’hiver »

 

VICTOR HUGO 

LES CONTEMPLATIONS 

« Après l’hiver »

(Juin 1843)

 

Lu par Gilles David

 

Poème issu du recueil « Les Contemplations »

Choix d'Hélène Bleskine

 

« S’arrimer à la poésie de Victor Hugo, comme on s’arrime à une voile par grand vent. Le souffle est fort, il se prolonge, il invente une grande traversée, océan en mouvement grâce à sa plume alerte, l’histoire, les états d’âme, le 19ème siècle, quel bonheur d’être soi-même un peu encore romantique. Retrouver des poèmes appris à l’école, en découvrir d’autres, force et légèreté de la vague, précision incroyable de celui qui tient la barre. Ou bien, une autre métaphore, gravir la montagne Victor Hugo, passer par les sentiers entre les rochers, s’abriter sous les sapins, trouver des clairières, avancer vers les sommets. Il nous réconcilie avec nous-mêmes parce qu’il semble que rien ne lui fait peur. Merci cher Victor Hugo. » Hélène Bleskine

 

Prise de son, montage : Claude Niort, Pierre Henry

Réalisation : Anne-Pascale Desvignes

16/01/2013

PHRASES CULTES : " BONJOUR MAIS ... AU REVOIR ! "

 

 

BONJOUR MAIS ... AU REVOIR !

PHRASES CULTES

10/02/2010 - 01min18s

 

Savoir dire bonjour et au revoir à la télévision : tout un art ! Amical, contrarié, solennel ou même tragique... Présentateurs ou politiques possèdent chacun un style inimitable.

 

 

Production

 

Institut national de l'audiovisuel

Générique

 

Bras, Philippe

01/12/2012

AMOUR HARDI

ROCHER.jpeg

 

AMOUR HARDI

 

Dans une monde d'où disparaît l'idée de destin

Seul le langage des songes et du mystère

S'offre à authentifier la beauté d'un visage

Exprimant une source révélatrice d'idéal.

 

C'est dans l'unicité troublante d'un cœur ensoleillé

Que se tapi l'enthousiasme ardent d'un amour hardi,

Mélange rare de grâce voluptueuse et d'ineffable

Qui seuls se rêvent capables de suspendre le temps

Entre silence ignorant et fulgurance de l'instant,

Fracassés contre un roc battu d'eaux changeantes.

 

P. MILIQUE