06/08/2015
DISSIDENCE VERTE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DISSIDENCE VERTE
5
Et pendant que toutes les bonnes âmes du monde vivent dans la peur glauque et suintante que la terre arrête par leur faute un jour de tourner, pendant que certains disciples de la deuxième heure se disculpent à moindre frais juste en se préoccupant, avec une indécente allégresse, de fabriquer leur composts et de leurs poubelles sélectives plutôt que de fomenter une révolution, les heureux et opportunistes spéculateurs de partout continuent, hilares, de fréquenter assidûment les paradis fiscaux.
Rien de neuf là-dedans me dires-vous. Et je vous répondrai, soit!
Il y a plus de 3 500 ans, les Grecs faisaient la guerre aux Troyens pour s'emparer de leur richesse en or. Aujourd'hui, les faiseurs d'argent font preuve de méthode plus complaisantes, certes, mais tout aussi douteuses pour retourner les poches des esclaves dociles composant désormais le peuple souriant et soumis qu'il est devenu. Majorité abstraite, et non représentative. Ces écologistes se croient déjà ce qu'ils ne seront jamais.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, pendulaire, totaliser, bonnes âmes, monder, vivant, peur, glauque, suintant, terre, arrêter, fautif, tourner, fasciste, code pénal, certain, disciple, passer utre, deuxième, horaire, disculper, à moindre frais, justification, se préoccuper, indécence, allégresse, fabriquer, composter, poubelle, sélectif, plutôt, fomenter une révolutin, heureux, opportuniste, spéculateur, parfaire, continuer, anarchiste, hilarité, fréquenter, assiduité, assiduitéadis fiscaux, neuf, répondre, engagement citoyen
14/01/2014
PIERRE LEGENDRE: EXTRAIT 18/10/2007
18:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, enfance, adolescence, extrait, signification, social, histoire, amplitude, accepter, nécessiteux, renvoyer, habit, usager, charité pubique, temporiser, tenir à l'écart, mouvementé, protestataire, grande gueule, détester, haut-parleur, intellectuel, carrière, rencontre, hasard, copulateur, médiéval, collection, système, occidental, institutionne, bénéficier, pédagogique, massif, érudition, philologie, latin, concorde, discorde, maîtrise, dimension, délictueux, formule latine, multiplier, fréquenter, surréaliste, théologie, étudier, thèse, bazard
13/01/2014
PIERRE LEGENDRE "ENFANCE ET ADOLESCENCE"
18:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, enfance, adolescence, extrait, signification, social, histoire, amplitude, accepter, nécessiteux, renvoyer, habit, usager, charité pubique, temporiser, tenir à l'écart, mouvementé, protestataire, grande gueule, détester, haut-parleur, intellectuel, carrière, rencontre, hasard, copulateur, médiéval, collection, système, occidental, institutionne, bénéficier, pédagogique, massif, érudition, philologie, latin, concorde, discorde, maîtrise, dimension, délictueux, formule latine, multiplier, fréquenter, surréaliste, théologie, étudier, thèse, bazard
23/11/2013
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.
Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.
C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !
L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.
De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…
P. MILIQUE
12:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, ambigu, désespoir, mélancolie, dépressif, mépris, cauchemar, vaciller, gouffre, extrême, crever, naufrage, solitude, chagrin, détresse, néant, abîme, hypnose, fragment, angoisse, abysses, colmatage, brèche, comenser, compensation, désertique, désertifier, s'imposer, alternative, fréquentation, fréquenter, ambiguïté, coucherie, épaissir, désespérence, insidieux, promptitude, ouverture, bras, largesse, zone, à l'intérieur, sentiment, diffus, diffuser, terrible, méprisable
30/10/2013
EN FAMILIER DES TÉNÈBRES
EN FAMILIER DES TÉNÈBRES
Recroquevillé au vif embrasé de son ivresse muette,
L’exsangue horizon de mon silence entretient l’orage :
Il n’est qu’un brut éclat de l’expression non canalisée
Par la présence sourde de la souffrance qui m’investit.
Je suis si mal en point, tant au physique qu’au psychique.
Je m’éprouve si totalement anéanti, détruit au plus profond.
En familier des ténèbres, je fréquente avec assiduité
L’obscurité du dedans, tandis qu’au nébuleux du chaos
Mon essoufflé de vie s’amenuise encore jusqu’à improviser.
P. MILIQUE
09:46 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écritufamilier, ténèbres, recroqueviller, vif, embraser, ivresse, muet, mutisme, exsangue, horizon, silence, entretenir, orage, brut, éclat, expression, canaliser, présence, sourd, souffrance, investir, être mal en point, éprouver, total, anéantir, détruir, profond, fréquenter, assiduité, obscurité, dedans, nébulosité, nébuleux, chaos, essouflé, vie, amenuiser, improviser
06/09/2013
LA BOÎTE A LETTRES: BALZAC A CRISTINA TRIVULZIO
LA BOÎTE A LETTRES
BALZAC A CRISTINA TRIVULZIO
01:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, homme politique, alfred de musset, courtisane, balzac, fréquenter, assiduité, pale, maigre, vampire, esprit, montrer son cul, réfugier, fortune, conformité, comédie, graveleux, privilégié, témoignage, négociation, correspondance, morale, opportunisme, opportunité, illusion perdue, disparaitre, tribulation, sentimentale, chroniqueur, difficulté, arranger, mamalle, ennuyeux, honorer, hommage, insupportable, rire, malheur, considérer, argent, tenir en haleine, excessif, interresser, tour de force, pirate, médecin de camagne, hasard, énormité, miracle
24/07/2013
J'ACCUSE 33
J'accuse l'Homme
De posséder
Un univers mental grossier
Qui admet de composer
Avec la censure
Plutôt que de la censurer
Tout comme je l'accuse
De ne pas fréquenter
Des hommes de haute culture,
Ou des hommes de rencontres
Et d'amitiés.
09:56 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : au magma present de l'ecriture, gouvernement, françois hollande, posséder, univers, mental, mentalité, grossier, grossièreté, admettre, tolèrer, ruser, censure, censurer, fréquenter, fréquentation, hauteur, culture, cultiver, rencontre, amitié, amour
05/10/2012
DISSEMBLANCE AVÉRÉE
DISSEMBLANCE AVÉRÉE
S'estimant en possession d'un peut-être créatif,
Il s'attache à véhiculer une puissance poétique rare
Dans l'éventuelle fulgurance d'une phrase lumineuse
Qui, dans le scintillant de l'avant, n'était encore que frêle.
Association de mots qui laissent parfois rêveur
Suggérant des ailleurs tout imprégnés d'enfance,
Tout en peignant au près la magnifique déclaration d'amour
Qui foudroie au mitant de la nuit l'envol léger des songes.
Il n'est pas du tout indiqué de se fier aux apparences
Car, les phrases sont si difficiles à coucher sur le papier
Qu'il est fréquent de voir certains mots disparaître.
Se met alors en place une écriture un peu plus âpre
Dont le débit devient haché, aux séquelles incertaines.
Se noircissent aussi des pages au tableau des sombres peurs,
D'une puissance évocatrice rare, parfois terrifiante,
Extrudée au vivant de cet authentique de la vie
Qui s'approche, inexorable, en sombres impasses,
Dans la densité pierreuse d'une structure éclatée.
Les tentatives souterraines, toujours aussi désespérées,
Ces tentatives mêmes qui s'agitent, caverneuses et crépusculaires,
Et qui ne présentent guère de similitudes et cependant bouleversent.
Cette appréciation au vif du moment se confirme très vite:
Ces deux-là, est-ce une surprise, ne se ressemblent pas!
Pas plus qu'ils ne sauront jamais jouer la même musique.
P. MILIQUE
06:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, crépusculaire, avérer, s'estimer, en possession, créatif, s'attacher, véhiculer, puissance poétique, rareté, éventualité, fulgurance, phrasé, lumineux, scintillement, frêle, association de malfaiteurs, laisser rêveur, suggérer, imprégner, enfance, peindre, magnificence, déclaration d'amour, foydroyer, mitan de la nuit, envil léger, songeur, indiquer, se fier aux apparences, coucher sur le papier, fréquenter, disparition, se mettre en place, âpreté, débiter, hacher, séquelles, incertitude, noircir des pages, tableau noir, sonmbritude, peur, puissance évocatrice, terrifier, extruder, authenticité, approche inexorable, impasse, densité
03/02/2012
Léo FERRE "PREFACE"
Léo FERRE "Préface"
Léo Ferré - PRÉFACE
La poésie contemporaine ne chante plus Elle rampe.
Elle a cependant le privilège de la distinction elle ne fréquente pas les mots mal fameés elle les ignore.
On ne prend les mots qu'avec des gants: à "menstruel" on préfère "périodique", et l'on va répétant qu'il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires ou du Codex.
Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n'employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu'ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain.
Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse.
Ce n'est pas le mot qui fait la poésie, c'est la poésie qui illustre le mot.
Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s'ils ont leur compte de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes.
Le poète d'aujourd'hui doit appartenir à une caste.
à un parti
ou au Tout-Paris.
Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé.
La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie. Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche.
L'embrigadement est un signe des temps. De notre temps.
Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes.
Les sociétés littéraires sont encore la Société.
La pensée mise en commun est une pensée commune.
Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes.
Renoir avait les doigts crochus de rhumatismes.
Ravel avait une tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique.
Beethoven était sourd.
Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok.
Rutebeuf avait faim.
Villon volait pour manger.
Tout le monde s'en fout.
L'Art n'est pas un bureau d'anthropométrie.
La Lumière ne se fait que sur les tombes.
Nous vivons une époque épique et nous n'avons plus rien d'épique.
La musique se vend comme le savon à barbe.
Pour que le désespoir même se vende il ne reste qu'à en trouver la formule.
Tout est prêt: les capitaux.
La publicité.
La clientèle.
Qui donc inventera le désespoir?
Avec nos avions qui dament le pion au soleil. Avec nos magnétophones qui se souviennent de " ces voix qui se sont tues ", avec nos âmes en rade au milieu des rues, nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande, à regarder passer les révolutions.
N'oubliez jamais que ce qu'il y a d'encombrant dans la Morale, c'est que c'est toujours la Morale des autres.
Les plus beaux chants sont les chants de revendications.
Le vers doit faire l'amour dans la tête des populations.
A L'ECOLE DE LA POESIE ET DE LA MUSIQUE ON N'APPREND PAS
ON SE BAT!
Léo FERRE
08:45 Publié dans POESIES DITES EN IMAGES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'écriture, léo ferré, préface, poésie contemporaine, chanter, ramper, privilège, distinction, fréquenter, lieus mal famés, ignorer, prendre les mots avec des gants, menstruel, périodique, répéter, termes médicaux, sortir des laboratoires, populaire, argotique, prsige, rince-doigts, baisemain, main propre, tendresse, poète, se soumettre, homme mutilé, clameur, entendu comme de la musique, destinée, lire, enfermer, typographie, prendre son sexe, corde vocale, violon, archet, embrigadement, signe des temps, penser en rond, idée courbe, société littéraire, pensée commune, mozart est mort seul, fosse commune, chien, fantôme