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29/03/2017

BOULEVERSÉE

au magma présent de l'écriture,

 

BOULEVERSÉE



Quelquefois, l'imaginaire nous entraîne
Dans d'alertes divagations libidineuses
Portées au gré de mots injectés du sang
Qu'il espère n'avoir jamais sur les mains.

C'est un flot continu de gestes et de paroles,
Grouillement continuel d'assertions salaces
Qui nous paraissent excessives et fantasques
Voire aberrantes d’enthousiasme démesuré.

En vérité, ce prosateur hésitant
N'est rien moins que visionnaire.
Seul le retard accumulé par les autres
Le fait paraître en avance sur son temps.

A y regarder de plus près, la raison est suffisante.
Tout est si exaltant et insaisissable que s'entonne,
C'est bien naturel, un harmonieux chant de vie
Débordant de joie, de plénitude et d'allégresse.

C'est ainsi que nous est proposé un fond imprégné
D'esprit, d'ironie, de cynisme et d'âpreté amoureuse
Quand l'attendrissant inattendu se fait viscéral
Tandis que la lectrice bouleversée vit ses râles.

P. MILIQUE

07/06/2013

L'ABSENCE

L'ABSENCE.jpg

 

L'ABSENCE

 

Il y a la souffrance lancinante provoquée par l’absence,

Et la hiérarchie excédée de ce qu’elle impose vraiment.

 

Dans l’exacerbé d’un sentiment à vif

Peut s’immiscer la hantise du souvenir

La détresse brûlante que rien ne modère

Le volcan embrasé qui gronde au tréfonds.

 

Quand tu ne m’aimes pas

Toi, ma pâle fleur étiolée,

Je balance sans éclat

Ma fragilité assoiffée.

 

En état de cicatrice rougie encore

Soupir de douleur qu’on éviscère

Voile gonflée de murmures disséqués.

 

Et voilà que ceux-ci, miroirs convaincants,

Chuchotent au cœur, affirmant que l’absence

Est tellement plus qu’une présence qui manque.

 

P.  MILIQUE

19/09/2012

MINAUDERIES SOURNOISES

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MINAUDERIES SOURNOISES

 

Dans la tragique théorie d'un temps qui s'étire,

Le spectacle des apparences n'est pas que trompeur.

 

C'est le tableau immédiat d'une époque,

Une tranche toxique de vie vénéneuse

Qui ne peut s'observer avec indifférence.

 

Sous les minauderies sournoises de la vertu,

Il faut mettre en mots le grand ressac organique

Offrant sa voix à la sauvagerie qui nous transmue

Lorsque se profile l'ombre noire des vraies perversions.

 

Écoute cet énorme éclat de rire méprisant

Envers une vile hiérarchie définie d'emblée

Comme porteuse de laideur vulgaire et rapace.

 

P. MILIQUE