27/03/2017
VIOLENTE DÉFERLANTE
VIOLENTE DÉFERLANTE
La force de certains mots transperce l'instant
D'une stridence sublime et menaçante à la fois.
C'est une écriture apte, en certaines occasions,
A vriller les neurones déjà saturés d'intensités.
Il faut dire qu'à la seule lueur d'une fin de monde,
Il est bien difficile de contrôler aussi peu soit-il
La violente déferlante qui roule au creux de moi.
Dans l'inévitable fusion qui bientôt se dessine,
La solitude absolue de l'homme inquiet empêtré
Dans son atrabile singularité s'avère terrifiante.
En cela, la colère est juste qui revendique la paix.
P. MILIQUE
09:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, déferlante, transperçer, stridence, sublime, visionnaire, futurologue, public, concerto, fin du monde, boomerang, contrôler, virulent, fusionner, creux, country, dessiner, inquiet, empêtré, atrabilaire, singularité, avèrer, colérique, jerer, revendiquer, paix
25/02/2017
JUBILATION QUOTIDIENNE
JUBILATION QUOTIDIENNE
Ce garçon est rare !
Il semble se balader en badaud amusé
Dans l'existence avec une aisance confondante.
Il vit dans un univers manifestement éclatant de lumière
Et paraît porter un intérêt extraordinaire
A d'invisibles et exaltants idéaux.
Une activité frénétique le fait verser dans l'allégresse
Avec une touchante inconscience.
Au gré de battements de vie totalement irraisonnés,
Il s'invente des plans fabuleux pour,
Sur la vague éphémère de la spontanéité de l'instant,
Découvrir la source pour une fois assouvie,
De la jubilation quotidienne.
Pour lui, le bonheur romanesque et intense,
Se décide à suspendre le temps.
Au sortir de matins bleus de mer,
Il exprime souvent un voluptueux état d'effervescence poétique.
Il se consume alors en illusions,
En rêveries incontournables.
La vie lui est belle, élastique.
D'ailleurs, il en connaît tous les méandres et les beautés multiples.
Elle est harmonie parfaitement homogène,
Véritable concordance aux caractères infiniment mélodieux.
Bref, pour l'atrabilaire que je suis
S'impose l'évidence de cette lancinante question :
Existe-t-il une limite à la naïveté humaine ?
P. MILIQUE
05:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, jubilation quotidienne, garçon rare, se balader en badaud amusé, existence, aisance confondante, univers, manifester, éclatant de lumière, porter un intérêt extraordinaire, invisible, idéaux exaltants, activité frénétique, verser dans l'allégresse, touchante inconscience, au gré des battements de vie, irraisonné, inventer des plans fabuleux, vague éphémère, spontanéité de l'instant, découverte, source inassouvie, bonheur romanesque, intensité, décidé à suspendre le temps, matin bleu de mer, expression, état voluptueux, effervescence poétique, se consumer en illusions, rêverie incontournable, la vie est belle, élastique, en connaître tous les méandres, beauté multiple, harmonie, parfaitement homogène, véritable concordance, caractère mélodieux, atrabilaire, l'évidence s'impose, question lancinante, limité, naïveté humaine
03/11/2015
A EN PERDRE LE SOUFFLE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A EN PERDRE LE SOUFFLE
2
La journée s'installe, désespérément laide de son absence.
Peut-être n'est-il d'ailleurs uniquement malade que de ça?
Il voudrais tant se trouver à ses côtés. Le comprend-elle?
Mais le présent situationnel les maintient dans l'éloignement.
Leurs doigts ne peuvent se mêler serrés, s'affirmer entre eux.
Alors, son tréfonds lui parle. A perte de voix. A perte de souffle.
Elle est beaucoup trop loin de lui, mais pas suffisamment encore
Pour ne pas entendre ce rugissant cri d'amour qui sourd de lui.
Il se doit de rassurer son aimée, il n'est rien d'alarmant.
Il ne s'agit que des truismes triviaux au jour de chacun.
Juste: est-il vraiment possible à quelqu'un de trop aimer?
(FIN)
P. MILIQUE
18:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, journée, installation, désespérance, laideur, absentéisme, âcre, unicité, malade, vouloir, trouvère, côte, compréhension, prière, situation, maintenir, éloignement, doigts, peuplier, mêler, serrer, affirmer, tréfonds, parler, à perte de vue, voix, lointain, suffisance, entendre, rugissement, cir, amour, sourdre, rassurer, aimée, alarmant, truisme, tricoter, portail, atrabilaire
05/04/2013
TON SOURIRE
TON SOURIRE
D’abord, c’est un éblouissement
Et l’enchantement est immuable.
Il y a ce sourire qui éclaire ton visage
D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.
Présence pure et irréelle.
Image douce et réconfortante
Qui offre des armes pour affronter l’avenir.
Elle fait don de sa beauté
Envoûtante de sensualité.
Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,
D’une sincérité fraîche et absolue,
Désarmant de naïveté et d’extrême générosité
Qui protège contre l’inattendu qui point
Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.
Un sourire d’ambre et de velours
D’une justesse frémissante,
Caressante comme une main.
Il dégage autant qu’un parfum
Et affiche ta féminité essentielle :
Ta beauté de femme.
C’est un sourire à l’élégance intuitive,
Annonciateur d’aubes nouvelles.
Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.
Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.
Parfois, cependant, il se retire.
Il devient d’une immense fragilité
Et peu à peu se désintègre dans l’instant.
Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.
Il laisse désormais transparaître
L’insondable mélancolie qui l’habite.
Il n’est plus qu’une lumière indécise
Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.
Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,
Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.
C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,
Le regret de l’astre disparu
Et la nostalgie de l’astre aimé
Transformé en étoile.
Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes
Et se consume au soleil noir de la mélancolie.
Le voilà qui entre en survivance aux racines même
De la souffrance et de la folie.
Désormais, il ne peut plus l’ignorer :
C’est un sourire plein de nuit,
Un sourire qui n’en n’est plus un.
Une fois devenu une absence,
Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?
La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !
Et il lui faut attendre blotti au plus près de lui
Que le jour se lève, ivre de majesté,
Sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.
P. MILIQUE
15:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, beauté, crapuleux, nouveauté, illusion, le jour se lève, ivresse, majesté, attendre, se blottir, sourire, absence, trrible, douleur, espoir, effriter, astre disparu, nostalgie, transormer, étoiler, s'accrocher, merveilles, obsolète, rêver, se consumer, soleil noir, mélancolie, atrabilaire, cruauté, blessure, dissimuler, cicatriser, amour, puissant, lumineux, complice