15/06/2017
DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 6
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT
6
Au terme d'une scolarité un rien erratique menée au fil des années d'adolescence incertaine, il en avait maintenant terminé, sans trop d'encombres majeurs, de son périlleux chemin devant le conduire jusqu'à l'âge adulte.
Cet âge où l'être humain dodeline, en hésitant, de la grâce légère et tendre, à la gravité distinctive et spécifique à tous les chahutés de la vie.
A l'évidence, il ne parvient plus à englober correctement l'existence.
C'est comme si un gouffre sans fond s'était ouvert, abrupt sous ses pieds.
Le voilà qui vit le quotidien d'un perpétuel exil intérieur dans le souvenir lancinant des jours heureux, croirait-on, de la vie d'avant.
Spectral et confus, il s'éprouve précaire et désarmé à l'extrême.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, précaire, confus, désarmement, cannes, festival de cannes, écarquiller, sacré, câlin, élégance, visage d'ange, bracelet, tournage, cinéma italien, talent, argenterie, économique, politique, international, merveilles, jury, label, pouvoir, compétition, claudiacardinale, choix, palme d'or, visconti, antonioni, fellini, magnani, sophi loren, fée, crédibiliser, pauvreté
15/09/2015
EN MÈCHES DE SOUVENIRS 1
EN MÈCHES DE SOUVENIRS
1
Le silence soudain devient trop assourdissant.
Et cependant...
Un temps circulaire met en place le souffle indicible
D'une émotion perçante qui sourd et se vit dans l'instant.
Mèches de souvenirs faisant la partie belle à ces haltes
Merveilleuses qui s'attardent dans la tristesse de la vie.
Il faut posséder d'incontrôlables dispositions pour,
Dans ces conditions, consentir alors à parler de soi.
Indécise frontière délimitant la voie encore incertaine
Entre confession rétrospective et déballage intime.
Il en faut de l'impudeur pour tracer traits tremblés,
Pour oser dessiner en mots des pans entiers de sa vie.
Et cependant...
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
11:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, mèche, souvenir, silence, sourde, scarification, sacrifice, assourdissant, dépendance, tortue, circulaire, metttre en place, souffle, indicible, émotion, persécuter, particule, halte, merveilles, attarder, tristesse, possession, incontrôlable, dispositif, conditionnel, consentement, parler de soi, indécision, frontière, délimiter, limitrophe, voie, incertitude, confession, rétrospective, déballage intime, impudeur, tracer, traits, trembler, oser, dessiner, pans entiers, amère, amen
05/04/2013
TON SOURIRE
TON SOURIRE
D’abord, c’est un éblouissement
Et l’enchantement est immuable.
Il y a ce sourire qui éclaire ton visage
D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.
Présence pure et irréelle.
Image douce et réconfortante
Qui offre des armes pour affronter l’avenir.
Elle fait don de sa beauté
Envoûtante de sensualité.
Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,
D’une sincérité fraîche et absolue,
Désarmant de naïveté et d’extrême générosité
Qui protège contre l’inattendu qui point
Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.
Un sourire d’ambre et de velours
D’une justesse frémissante,
Caressante comme une main.
Il dégage autant qu’un parfum
Et affiche ta féminité essentielle :
Ta beauté de femme.
C’est un sourire à l’élégance intuitive,
Annonciateur d’aubes nouvelles.
Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.
Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.
Parfois, cependant, il se retire.
Il devient d’une immense fragilité
Et peu à peu se désintègre dans l’instant.
Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.
Il laisse désormais transparaître
L’insondable mélancolie qui l’habite.
Il n’est plus qu’une lumière indécise
Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.
Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,
Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.
C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,
Le regret de l’astre disparu
Et la nostalgie de l’astre aimé
Transformé en étoile.
Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes
Et se consume au soleil noir de la mélancolie.
Le voilà qui entre en survivance aux racines même
De la souffrance et de la folie.
Désormais, il ne peut plus l’ignorer :
C’est un sourire plein de nuit,
Un sourire qui n’en n’est plus un.
Une fois devenu une absence,
Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?
La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !
Et il lui faut attendre blotti au plus près de lui
Que le jour se lève, ivre de majesté,
Sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.
P. MILIQUE
15:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, beauté, crapuleux, nouveauté, illusion, le jour se lève, ivresse, majesté, attendre, se blottir, sourire, absence, trrible, douleur, espoir, effriter, astre disparu, nostalgie, transormer, étoiler, s'accrocher, merveilles, obsolète, rêver, se consumer, soleil noir, mélancolie, atrabilaire, cruauté, blessure, dissimuler, cicatriser, amour, puissant, lumineux, complice
30/07/2012
LE TEMPS QUI PASSE
LE TEMPS QUI PASSE
Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.
Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.
Le temps qui passe est ton ami.
Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.
Le temps qui passe
Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.
Il est ton ami...
P. MILIQUE
12:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le temps qui passe, être son ami, exclusivité, favoriser l'acceptation, réalité, noirceur, nuit, révolte, apprivoiser les émotions, exprimer, fragilité inattendue, mystérieux, turbulences, âme, opiniâtre, complexité des caractères, autorisation, magnanimité, rêve jamais satisfait, transformation, délire acidulé, ténébreux, sublime, provocation, espérance, présent, indispensable, rebondir, merveilles, étonnements, modeler, précieux, aspiration, poétiser la vie, cultiver l'intense plaisir, un regard qui sublime, obligation, expérience, tâtonnant, recherche d'une harmonie.