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09/03/2017

CONCISION FRAGMENTAIRE 54

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

54

 

Le temps est un terrible façonnier
Qui va jusqu'au bout de sa besogne
Mais je le prie pour qu'il me donne
Encore quelques heures à le méditer.

 

P. MILIQUE

10/11/2016

CONCISION FRAGMENTAIRE 52

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

52

 

Le temps est un laborieux façonnier
Qui va jusqu'au bout de sa besogne
Mais je le prie pour qu'il me donne
Encore quelques heures à le méditer.

P. MILIQUE

16/12/2015

VACARME FAMILIER 2

 

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VACARME FAMILIER

2

Il paraît clair que ce soir il a cédé nerveusement.
Trop de douleurs stridentes traduites en souffrance.
Et puis surtout, pense-t-il, la désolante confirmation
D'une vision définitivement engagée sur le chemin
D'une obscurité qui fait croître une peur majuscule.
Seule la blancheur du soleil l'éclaire encore un peu.
Le reste du temps, un voile d'ombre grise s'installe
A l'épicentre d'un crépuscule qu'il fréquente esseulé.
Alors oui il sombre dans les affres viscérales de la peur,
Parce qu'il trouve cela d'une grande et injuste laideur.
Qu'a-t-il donc commis de si grave pour que ses yeux
Prennent option de l'abandonner au temps même
Qu'il venait enfin de reconnaître l'exclusive femme
Capable de l'inciter à poser son regard sur le beau?
Ça lui hurle à l'intérieur tout ça, et nul ne l'entend!

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

03/11/2015

A EN PERDRE LE SOUFFLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A EN PERDRE LE SOUFFLE

2

La journée s'installe, désespérément laide de son absence.
Peut-être n'est-il d'ailleurs uniquement malade que de ça?
Il voudrais tant se trouver à ses côtés. Le comprend-elle?
Mais le présent situationnel les maintient dans l'éloignement.
Leurs doigts ne peuvent se mêler serrés, s'affirmer entre eux.
Alors, son tréfonds lui parle. A perte de voix. A perte de souffle.

Elle est beaucoup trop loin de lui, mais pas suffisamment encore
Pour ne pas entendre ce rugissant cri d'amour qui sourd de lui.

Il se doit de rassurer son aimée, il n'est rien d'alarmant.
Il ne s'agit que des truismes triviaux au jour de chacun.
Juste: est-il vraiment possible à quelqu'un de trop aimer?

(FIN)

P. MILIQUE

 

10/10/2015

MISE EN VEILLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MISE EN VEILLE

4

S'autoriser à rêver, c'est souvent s'absoudre de préjugés rances parce que périmés. C'est assumer l'euphorie proposée par une drogue douce à même de lacérer nos crépuscules. C'est accéder, cœur ivre, à un soleil de merveilles et d'innocence. C'est entrer dans la beauté qui distille des essences d'amour serties d'évidences. Et l'existence de cet hypothétique no mans land justifie à elle seule la nécessité du rêve qui peut, et doit de ce fait, s'amplifier, y compris de manière diurnambule!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

2

Il convient de ne surtout pas vivre sa vie
Dans l'angoisse permanente de la perdre,
Mais de savourer de toutes ses entrailles
La plénitude espérée du moment présent.

La spiritualité qui est la sienne lui a enseigné
Que le décès n'est qu'une étape pour le défunt.
Certes pas une finalité. Et c'est très bien ainsi.
Alors, il est normal d'accompagner ce départ
De chants, de prières et, pourquoi pas, de la joie.

(FIN)

 

P. MILIQUE

19/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

1



Le temps s'accélère au fur et à mesure que l'âge progresse:
C'est un phénomène temporel en même temps que biologique
Qui, c'est naturel, change pas mal de choses dans le bruit du monde.

Il faudrait savoir ralentir le temps, mais c'est trop tôt pour le faire.
Ce serait prendre le risque inconsidéré de se retrouver opposé
A un mélange d'ennui et d'oppressante perception de se traîner.

Il y a là des antagonismes qui s'affrontent dans l'indéniable sentiment
Que chacun de nous est traversé par une même complexité humaine.
On s'interroge beaucoup à ce sujet, et l'on s'éprouve bien désarçonné,
Mais on retire toujours quelques notions avérées majeures pour la suite.

Nous sommes ennemis déclarés de ces artifices qui ne sont que faux-semblants
Et, entre le doute frémissant et la conviction assénée, il y aura eu la totalité
D'un cheminement pour aboutir à une sorte de ras le bol plus que justifié.
Tout le reste n'est, somme toute, qu’accommodements avec l’incontournable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/05/2015

L'INACCEPTABLE

au magma présent de l'écriture,

 

L'INACCEPTABLE

Soudain les tensions se cristallisent
Au foudroyé d'aveuglantes évidences.
Tout prend une tournure insoutenable.

Il faut refuser de consentir à l'inacceptable.
S'initie alors un long et tumultueux voyage
Au cœur d'une douleur à fleur de paroxysme.
Un combat âpre contre une souffrance brute.

Il est temps de sortir de cette folle obscurité,
Mais combien de temps faudra-t-il attendre
Avant qu'elle accepte de desserrer l'étreinte?

Impossible et vain d'ignorer ma peine.
Il est des mots que l'on ne peut pas
Ne pas entendre tellement ils crient.

P. MILIQUE

27/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

2

Jusque-là, ses confessions prenaient quelques risques.
Mais à trop exposer ses faiblesses nées de blessures affleurantes,
Il a extirpé de l'ombre opaque l'ineffaçable traumatisme
Et se retrouve cantonné à la charnière même de la désolation.

Si vulnérable, si fragile, le silence alors se désintègre
Lorsque ses mots tristes éclatent en sanglots
Plus obscurs encore que la clarté muette d'un couchant d'hiver.

A se trouver ainsi placé, par sa faute, sous le regard de l'autre,
Et parce qu'il n'existe pas de petites hontes inutiles,
La voilà qui s'instille en lui, cristaux liquides et transparents.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

09/03/2014

LE COULOIR: LA TENSION AVANT L'ASSAUT

 

LE COULOIR
LA TENSION AVANT L'ASSAUT

(5’18’’)
« LA CAPITALISATION EXCLUSIVE DES FORCES »

 

Quelques minutes avant le coup d'envoi. Dans le couloir qui mène des vestiaires à la pelouse. Les joueurs attendent d'entrer dans le match devant plusieurs milliers de spectateurs. Un moment d'introspection, de prière, hors du temps. Daniel Herrero, ancien joueur et entraineur de rugby, raconte l'intimité de cette poignée de mètres et de secondes.

 

Enregistrements : novembre 13
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Alexandre Mognol

13/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"

CHARLOTTE DELBOT

 

"ENVOI"

 

Poèmes lus par

 

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt  Prise de son Djaisan Taouss   Montage Anne-Laure Chanel

10/02/2014

CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"

 

CHARLOTTE DELBOT

"MESURE DE NOS JOURS"

"CE POÈTE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

 

 

 

Poèmes lus par

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

 

IN

 

 

"MESURE DE NOS JOURS"

 

 

© Minuit 1971

 

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel