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22/09/2017

PERCEPTION PERVERSE

au magma présent de l'écriture,

 

 

PERCEPTION PERVERSE

 

Il y a, dans cette étonnante partition d'écriture,

Toute une mélodie de notes inouïes et prometteuses.

 

Elle est celle d'un amour de frôlements et de juxtapositions,

A moins qu'elle soit celle qu'on réinvente pour se désenliser.

 

La perception perverse d'un poème est celle-ci:

Une beauté perlée aux étreintes de désir indéfini.

 

P. MILIQUE

04/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉBELLION SANS SUITE

2


Ce n'est pas là la folle errance d'un homme qui se cherche.
Pas plus que ce ne sont des paroles jetées sur sa route par un quelconque hasard, bien au contraire ; il ne fait qu'écouter ses inquiétudes, ses interrogations, toutes nourries du fruit de ses réflexions.

Des perspectives infinies et formidablement diverses s'ouvrent à lui.
Pour ne pas risquer de passer à côté de l'essentiel, de son idéal final, il redouble d'attention: la vie fourmille de tant de drames confondants de cruauté...
Il s'exige d'être toujours en phase avec sa propre et fondamentale vérité.
Longue quête existentielle qui l'entraîne, la plupart du temps, à l'extrême limite de soi.
Voie sans issue, demi-tour interdit.
Ce qui lui offre l'occasion d'avancer à nouveau, en quelques réponses claires, sur le chemin-découverte du monde désiré tout autre que ravageur et mortifère.

En de tels cas précis, c'est lui qui détient l'intégralité des pouvoirs.
Aussi, abreuvé de vifs tourments, il a pleine légitimité pour châtier, de ses mots, tout ce qui tente de assujettir.
Et parce qu'il ruisselle dans ses veines un lourd sang de révolte, il part à l'assaut armé de sa seule écriture, furieuse et rugissante.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/07/2016

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
2

 

Quelques mots dans un souffle,
Parce qu'il faut bien résister le temps du désastre
Bâtir une existence qui ne parte pas en lambeaux
En éveillant les fantômes d'une plus authentique,
Celle qui ne cède pas devant le poids des habitudes.
Et, purgé de ses insatisfaisantes obsessions, au sortir
D'interminables parties de cache-cache avec soi-même,
Parvenir, l'espace d'un instant, parier sur l'impossible.

Elle et Lui jettent loin devant eux des flèches de lumière.
Symphonie débridée de scintillements éperdus célébrant
Dans l'opacité invisible du temps, la brièveté de l'éternel.
Étincelles semées dans les strates de notre éternel présent.

Un jour, plus tard, lorsqu'il chutera à nouveau
Dans un abîme de silence au gré d'un rendez-vous
Supplémentaire avec lui-même, quand sera venue
L'heure de retourner les poches de sa mémoire,
Sachez qu'il prendra toujours autant de plaisir
A écrire lucide et à apprécier l'exacte évidence
Du bonheur fascinant qui est résolument le sien
Quand un jour moyen éclot.

(FIN)

 

P. MILIQUE

16/08/2015

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

SOLEIL PÄLE.jpg

 

 

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

Dans le désordre spectaculaire.

Le chaos soudain devient la règle.

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

Troué d'images rouges et noires.

En vieillissant je le sais bien,

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

De ce qu'on n'a jamais su être.

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

La question maladivement obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages toujours recommencés.

Parce que je crois que j écris !

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

Et que tout est tout à fait perdu

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

Dorénavant, je ne la cherche plus.

Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

Et je m'y vois déjà !

 

P. MILIQUE

15/02/2014

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES: ÉDITION DU 18 FÉVRIER 1954

 

CETTE SEMAINE, IL Y A SOIXANTE ANS...

 

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES

  ÉDITION DU 18 FÉVRIER 1954

25/01/2014

IL Y A CINQUANTE ANS: ÉDITION DU 22 JANVIER 1964

 

 

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES

ÉDITION DU

22 JANVIER 1964

28/12/2013

PAPILLONS NOIRS

papillon.jpeg

 

PAPILLONS NOIRS

 

Tenté de dire que ce sont ces existences-là

Qui recèlent nombre de drames modestes et de furtives joies.

 

Souvent dans la douleur, la solitude s'affiche menaçante

A l'écoute du fracas des vagues intérieures.

 

Au fil d'un ressac d'expériences insatisfaites,

La mélancolie fond parfois sur nous à l'improviste,

Apparaissant comme un bloc de météorite brûlé

Susceptible de disloquer à tout moment l'ordonnancement des choses.

 

Mû par une horlogerie complexe et mystérieuse,

Rien ne peut devenir plus abstrait qu'un avenir

Présent partout, et cependant visible nulle part.

Dès lors, il ne reste plus qu'a devenir cet exilé volontaire

Cherchant refuge hors la marche prévisible du monde.

 

Vivre, c'est comme nager ensemble dans l'immanence

Sans possibilité aucune de partager l'éclat de l'impartageable.

 

Quelle ombre dans le demi-jour d'un destin aussi fascinant

Pourrait mieux expliquer à l'infime de l'instant

L'extraordinaire prolifération de papillons noirs

Aux ailes diaphanes craquelées de mort pressentie.

 

P. MILIQUE

17/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 5

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

5


Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

Et que tout est tout à fait perdu

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

Dorénavant, je ne la cherche plus.

Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

Et je m'y vois déjà !


FIN

 

P.  MILIQUE

10/10/2013

VISCERAL

Tolstoi.jpg

(Manuscrit de Léon Tolstoï)

C'est dire! 

 

VISCERAL

J’ai commencé à écrire
Pour, à défaut de pouvoir le supprimer,
M’expurger de mon monde à moi.

Écrire au-delà de la raison et de la morale
Ce drame de l’irréparable et du resurgi
Aux marges d’un essentiel jamais dit.

P.  MILIQUE

05/08/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "JE T'AIME TEMPS..."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"JE T'AIME TEMPS..."

 

Il est peut être midi
Il est peut être minuit
Pour les uns, il fait jour
Pour les autres il fait nuit
C’est le grand astre qui en décide
Selon qu’il est ici ou là
Non, je ne me rabaisserai pas
Pour demander au temps de suspendre son vol
Je m’en vais suspendre le mien
J’annule mon voyage
Je me débarrasse des bagages
Et je cesse de tourner les pages du passé, présent, futur
Il est quelle heure ?
Quelle heure est- il?
L’heure de changer d’heure
L’heure de décider de l’heure qu’il est

Une valse à trois temps

Au premier temps de la valse
On me présenta le mouvement des astres
Qui nous ont permis de rendre le temps
Mesurable palpable, identifiable
C’est le temps des horloges
Qui s’étale sous nos yeux
Ce temps qui fait tic-tac… boum

Au deuxième temps de la valse
On me présenta le mouvement des âmes
Qui font du temps leur propre drame
Selon le ressenti de chaque UN
Ou le ressenti de chaque UNE
C’est le temps du sentiment
Qui varie selon que l’on rit ou que l’on pleure.

Au troisième temps de la valse
On me présenta le mouvement des êtres
Qui font du temps un être hors du temps
Non, il ne s’appelle plus Chronos mais Aïon
Un fragment d’éternité… que nous autres artistes
Appelons : l’instant… l’instant de vérité
L’instant de toute beauté.

On y passera tous, mais l’instant, lui, ne passera pas
Il demeure… devient l’ultime demeure
Hors de l’espace et hors du temps
C’est l’instant que l’on choisit
Pour accéder à un sens ou pour tirer sa révérence
Seule la musique peut nous en rapprocher…
En arrêtant la roue du temps…. Écoutez!

22/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 21/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/06/2013

06/06/2013

NOCES FLAMBOYANTES

chemin de soleil.jpeg

 

NOCES FLAMBOYANTES

 

L'amour gardera longtemps encore

Le secret bien gardé de son alchimie.

Il trébuchera toujours si l'on ne sait endiguer

La lente corrosion des certitudes humaines.

 

Il demande d'évidence une vigilance de tous les instants

Et nous devons faire face à l'inaltérable complexité des choses,

Tant les drames naissent de nos difficultés à nous exprimer.

 

Reflets de toutes ces ombres comme obstacle à la transparence.

Et quand nous parvenons, par exception, à clarifier notre pensée,

Ça n'est qu'après avoir mené grande lutte pour mieux la formuler.

 

En cela, nous nous abîmons au brasier inefficace de l'affrontement

Dans la plainte d'un manque de tendresse, d'une réticence charnelle

Ou pire encore, dans l'épaisseur grise de silences mortifères à l'affut.

 

Il est tellement plus difficile de s'aimer dans la beauté

Que de s'ignorer dans l'écho névrotique de la laideur.

 

S'impose dès lors le moment où il devient sage de s'attacher

A oublier les épisodes douloureux de nos histoires particulières.

Celui aussi d'emprunter à contre-sens le chemin de soleil connu

Dans les trace somptueuses d'un amour exalté aux ailes de lumière,

En une lente progression apaisée au cœur d'un marginal silencieux.

 

P. MILIQUE