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02/10/2014

DÉNUEMENT COMPLET

dénuement,insoumis

En lieu et place de cette symbolique noirceur Qui, je l'espère n'est la propriété de personne) était affichée une œuvre (magnifique) de Colette PETRISOT.

Après intervention outrée de l'artiste outragée de retrouver ici, en ce lieu de peu, une œuvre que j'avais, c'est vrai, utilisée sans lui en avoir formuler une demande préalable (en prenant bien soin toutefois d'en signaler l'artiste propriétaire), j'ai choisi de m'en dispenser.

Et j'en suis désolé!

Pas pour moi qui ne suis rien.

Pour elle plutôt, qui s'imagine que... 

 

 

DÉNUEMENT COMPLET

 

C'est la vie qui, insoumise et opiniâtre, donne des leçons.

Cela tient souvent à rien, ou alors à bien peu de choses.

 

Pour se retrouver au vif d'un dénuement complet,

Éperdu de la peur, du silence et de la solitude

Enfermé dans de saisissants engrenages angoissés,

L'homme tourne toujours autour d'un puits de ténèbres

Tendues sur des affres étouffés

Qu'il persiste à considérer comme de la lumière.

 

Il lui faudrait des clés pour comprendre

Sa naïveté et son aveuglement lénifiants...

 

Un chassé-croisé commencerait alors

Entre le refus et l'interrogation,

Entre le mutisme lourd et le regard inquiet,

Entre la confiance et la fuite qui délivre !

 

P. MILIQUE

26/11/2013

LE PRÉSENT ASSUJETTI

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LE PRÉSENT  ASSUJETTI

 

Il y a cet incontournable systématique et dévalorisé

Qui suscite l'émergence d'une inquiétude légitime

Aux prises avec l'incroyable machinerie d'un destin précaire.

 

C'est le chassé-croisé de deux incompréhension,

Sorte d'incommunicabilité récurrente et avérés

Dérivant vers d'obscures formes violentes

Pour cause de dissociation, de séparation et de rupture.

 

L'attitude est contrainte face au présent assujetti:

Le sentiment amoureux lorsqu'il est vécu comme une épreuve,

Ne peut qu'altérer gravement la possibilité du libre arbitre.

 

Dans la mélancolie doucereuse qui explose en souffrances muettes,

Une ultime interrogation donne corps à cet improbable.

 

Et la déchirure fatale cherche encore au plus vif du tréfonds

A préserver l'infini d'une petite flamme d'être.

 

P.  MILIQUE

03/04/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " LE MOT DE LA FIN "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme. 

 

 Superbe et talentueuse...  

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Vivre… la chose n’est pas si simple!

Surtout, parce que je ne me sens prisonnière d’aucune vérité…
Rien… ne m’a jamais dispensé de réfléchir… aux présupposés…
Parce que rien ne m’a jamais semblé « bien fondé ».
Tout était sujet à caution …
C’est peut-être pour cette raison que je n’ai jamais rien cautionné…
Ni le bon, ni le mauvais.
Mon refus de prendre parti m’a beaucoup appris, sur les hommes et les idées…

J’étais et j’ai toujours été pour tous les points de vue, surtout contre le mien. Contre moi-même.
J’étais ma seule et unique adversaire, pendant que je fuyais les partenaires de tous bords… j’aimais me retrouver seule, sans secours, ni recours… me disant qu’il est bon d’être seule car la solitude est difficile.
Qu’il était bon aussi d’y réfléchir, car la réflexion est difficile… lorsque la pensée se regarde ou se sauvegarde avec toute la peine du monde.

Je le sus très tôt : personne ne peut assister personne.
Il n’est qu’un chemin, pas deux : le mien ou le tien… qu’on fait semblant de prendre pour le nôtre.
J’ai toujours laissé tomber les échanges sur les rêves bleus : tout ce qui nous fait songer à un possible partage comme pour nous faire oublier la gravité de notre solitude… de notre finitude… de notre impossible béatitude.

Je le sus un peu plus tard : toute raison enferme une passion.
Je ne cherche donc pas les raisons mais les passions cachées ou ignorées dans tout système de pensée. Les mobiles m’intéressent. Pas les motifs.
Non pas parce que je crois à l’inconscient mais précisément parce que je n’y crois pas.
Ce sont nos consciences qui simulent et dissimulent à outrance… parce qu’elles ont peur de vivre et de mourir…. peur de soi et donc des autres.

Non… je n’ai pas choisi de rédiger le journal de Personne pour être ou devenir quelqu’un.
Mais pour nous inciter les uns et les autres à lire au lieu d’élire, à se comprendre au lieu de se méprendre à loisir.
À chaque fois que je vous écris, je me dis en tremblant, quitte à perdre son temps, essayons de le perdre ensemble.
Quitte à avoir tort, essayons de tendre l’oreille à toutes les raisons du monde.
Car la vie, au cas où je ne l’aurais jamais dit est un théâtre où il n’y a pas d’autre lumière que celle qu’on veut bien faire.
Jouons le jeu… c’est ça notre rôle.
Le mien.