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07/08/2017

MÉMOIRE VAGABONDE

LUMINEUX.jpg

 

 

MÉMOIRE VAGABONDE

 

Comme elle me manque ta présence lumineuse,

Comme elle me manque, tu ne sais pas combien!

 

Par bonheur existe cet espace privilégié qui,

Le temps d'un furtif battement de paupières,

Exprime un rêve portant en son sein la somme

De tous les possibles restés jusque là inconnus.

Dans ce rêve saturé de lumière et d'émotion,

Vagabonde la mémoire. Et le regard change.

Il prend la consistance fragile d'une rencontre

Primordiale, troublée par ta profonde influence.

Moment essentiel d'où émane l'intense sensation.

 

Penser à toi m'apporte du bonheur. De la sérénité donc.

Et se murmure dans mes veines la paix enfin retrouvée.

 

P. MILIQUE

05/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉBELLION SANS SUITE

3

 

Il n'est cependant pas homme à se bercer d'illusions.
Il a suffisamment de vécu pour ne pas se méprendre longtemps.
Il sait instamment que pour progresser vers sa réalisation, il ne pourra composer qu'au gré de très nébuleuses et inacceptables promesses.
Aussi, de temps à autre, s'autorise-t-il une pause douce et feutrée.

Ce sont comme des nymphes au regard qui ensorcelle.
Perpétuelle source d'étonnement proposant des parcours vertigineux dans des lieux inventés.
Les rêves ont décidément la peau dure..

Mais insoumis il est, insoumis il restera.
Obstiné et indocile.
Il pressent toutefois qu'il n'en aura jamais fini.
Qu'il lui manquera toujours la page suivante, inaccessible et revêche sans doute!

(FIN)

 

P. MILIQUE

09/11/2014

ÉTRANGE FATALITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

ÉTRANGE FATALITÉ

Il s'agit de l'écrire sobrement, de bien choisis ses mots,
En enchaînant des phrases répétitives et lancinantes
Qui incitent à venir voir d'un peu plus près cette détresse
Vécue au lent d'un quotidien d'êtres de chair et de sang.

Les rythmes épousent, scrupuleux, les illusions,
Les espérances déçues et, finalement, le désespoir.

Même l'amour provoque parfois une maladie définitive,
Une rage qui nous dévore dans ce psychisme soumis
Où manœuvrent en maîtresses la déchéance et la mort .

Peut-être ressort-on un peu plus humain
De cet étrange fatalité qu'est la vie hésitante
A l'aune du constat tombant comme un couperet.

Roulement de tambour sourd et lugubre,
Tocsin qui précède de peu la tombée de la lame...

P. MILIQUE

02/10/2014

DÉNUEMENT COMPLET

dénuement,insoumis

En lieu et place de cette symbolique noirceur Qui, je l'espère n'est la propriété de personne) était affichée une œuvre (magnifique) de Colette PETRISOT.

Après intervention outrée de l'artiste outragée de retrouver ici, en ce lieu de peu, une œuvre que j'avais, c'est vrai, utilisée sans lui en avoir formuler une demande préalable (en prenant bien soin toutefois d'en signaler l'artiste propriétaire), j'ai choisi de m'en dispenser.

Et j'en suis désolé!

Pas pour moi qui ne suis rien.

Pour elle plutôt, qui s'imagine que... 

 

 

DÉNUEMENT COMPLET

 

C'est la vie qui, insoumise et opiniâtre, donne des leçons.

Cela tient souvent à rien, ou alors à bien peu de choses.

 

Pour se retrouver au vif d'un dénuement complet,

Éperdu de la peur, du silence et de la solitude

Enfermé dans de saisissants engrenages angoissés,

L'homme tourne toujours autour d'un puits de ténèbres

Tendues sur des affres étouffés

Qu'il persiste à considérer comme de la lumière.

 

Il lui faudrait des clés pour comprendre

Sa naïveté et son aveuglement lénifiants...

 

Un chassé-croisé commencerait alors

Entre le refus et l'interrogation,

Entre le mutisme lourd et le regard inquiet,

Entre la confiance et la fuite qui délivre !

 

P. MILIQUE

12/06/2013

JUR (Captation Personnelle) AU "MAGIC MIRRORS"

 

JUR

 

(Captation Personnelle)

 

 

 

AU 

"MAGIC MIRRORS"

 

FESTIVAL ALORS... CHANTE!

 

MONTAUBAN

 

LE 8 MAI 2013


10/06/2013

CHARLES-BAPTISTE (Captation Personnelle) " BOUGE TES HANCHES "

 

CHARLES-BAPTISTE 

(Captation Personnelle)

 

" BOUGE TES HANCHES "

 

AU  "MAGIC MIRRORS"

FESTIVAL ALORS... CHANTE!

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

05/06/2013

CHARLES-BAPTISTE (Captation Personnelle) " C'EST CETTE ANNÉE "

 

CHARLES-BAPTISTE 

(Captation Personnelle)

" C'EST CETTE ANNÉE "

 

AU  "MAGIC MIRRORS"

FESTIVAL ALORS... CHANTE!

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

31/05/2013

JUR (CAPTATION PERSONNELLE) AU "MAGIC MIRRORS"

 

JUR

(CAPTATION PERSONNELLE)

AU

"MAGIC MIRRORS"

DÉCOUVERTES DU FESTIVAL ALORS... CHANTE!

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013

24/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière

On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries

Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée

Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris

Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement

Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !