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11/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... LUMINEUX

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

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(Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

LUMINEUX

 

C'est parfois l'état d'ensoleillement inattendu d'un paysage souriant capable de libérer, non sans une certaine avidité, un torrent d'émotions et de beautés stupéfaites.

 

D'autres fois, c'est une véritable rhapsodie d'étonnements, de sourires mystérieux, de regards échangés et d'instants privilégiés qui répandent à profusion ses traits de lumière en forme de diamants.

Ce souffle épique bouleverse jusqu'aux larmes quand, dans la naissance impromptue d'une relation que l'on pressent magnifique, l'Autre, l'Inespéré, confirme que tout peut désormais commencer.

 

Le lumineux s'offre alors en toute confiance, et avec un naturel désarmant, dans le franc tendu d'une main.

 

(MAIN)

 

P. MILIQUE

09/10/2016

DUPES DE RIEN 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

10

 

     Au final, voit-on l'illusion avec les yeux du corps ou avec ceux de l'esprit?

Ne feignons pas d'être surpris par la question puisqu'elle ne peut manquer de se poser.

Ce qui ne lui garantit pas de réponse définitive.

     Être dans l'illusion, même viscérale, même irréfutable, c'est se parer de hasard.

Parce qu'il entre une grande part d'illogisme dans cette perception.

Le commencement du savoir ne nait-il pas, en premier lieu, dans l'illusion que l'on sait?

Mais tout cela risque de tourner durablement en rond puisque, en l'espèce, ce que je sais... ne sert à rien.

Et provoque même un déni de connaissance.

Une contestation d’arrière-garde du vrai.

Celle-là même qui, en réduisant l'horizon comme peau de chagrin, rend le citoyen hargneux.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 5

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

5


Qu'à-t-il fait de ses rêves?
Qu'est devenu l'enfant qu'il a été,
Qu'il à aimé et qu'il commence à haïr.
Celui qui imaginait le souffle d'un monde
De poésie totale où effleure la tendresse.
Ce n'était pas la moindre des élégances que cette image
Dont le formidable éclairage prédisait le chatoiement.

Cette volonté de ne surtout rien abandonner
Est toujours aussi puissamment présente.
Toutefois une interrogation persistante le harcèle!
Que sont donc devenus réellement ses rêves?

(FIN)

P. MILIQUE

19/04/2015

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE

au magma présent de l'écriture,

 

LA PARENTHÈSE RÉVOLUE



Dans la chronologie de ton instant, le temps se désaccorde,
Soudain assujetti à la terrible soumission d'une fièvre tragique,
Ton corps révolté se perd dans ses arcanes labyrinthiques.

Là où les interférences se chevauchent se renverse la perspective
Tandis que d'actes prodiges en élans vitaux, tu gravis les peut-être.
Le temps régénéré est contraint de renouer avec les commencements,
Tandis que l'inéluctable structuration en cours terrasse l'inaudible silence.

Ton soleil secret a restitué le plaisir des bonheurs majuscules,
Espace chargé de toi où s'éclaire, prélude embrasé de l'à-venir,
Un héritage de lendemains riches de quartz à la beauté farouche.

P. MILIQUE

28/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

1

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,
Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

Il convient désormais de passer les heures en contrebande
Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde
Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent
Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

Il commence à se faire tard dans la vie, les connivences s’érodent…
Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/10/2014

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉLOIGNEMENT SALUTAIRE



Le désordre s'installe tandis que le désert progresse
Qui donne corps à une ambiance lourde et pesante.
Univers implacable qui maltraite, étouffe et soustrait
Dans l'extrême accumulé d'une souffrance en colère.

Comment apprendre à peu à peu s'éloigner de l'autre?
A échapper de ces bras de vie qui serrent trop fort?
Quelle part de soi doit-on laisser à ceux qui restent?

Une pluie tenace, froide et déloyale,
Donne à entendre l'absence à venir
Qui se tait déjà avec une belle éloquence.

P. MILIQUE

02/10/2014

DÉNUEMENT COMPLET

dénuement,insoumis

En lieu et place de cette symbolique noirceur Qui, je l'espère n'est la propriété de personne) était affichée une œuvre (magnifique) de Colette PETRISOT.

Après intervention outrée de l'artiste outragée de retrouver ici, en ce lieu de peu, une œuvre que j'avais, c'est vrai, utilisée sans lui en avoir formuler une demande préalable (en prenant bien soin toutefois d'en signaler l'artiste propriétaire), j'ai choisi de m'en dispenser.

Et j'en suis désolé!

Pas pour moi qui ne suis rien.

Pour elle plutôt, qui s'imagine que... 

 

 

DÉNUEMENT COMPLET

 

C'est la vie qui, insoumise et opiniâtre, donne des leçons.

Cela tient souvent à rien, ou alors à bien peu de choses.

 

Pour se retrouver au vif d'un dénuement complet,

Éperdu de la peur, du silence et de la solitude

Enfermé dans de saisissants engrenages angoissés,

L'homme tourne toujours autour d'un puits de ténèbres

Tendues sur des affres étouffés

Qu'il persiste à considérer comme de la lumière.

 

Il lui faudrait des clés pour comprendre

Sa naïveté et son aveuglement lénifiants...

 

Un chassé-croisé commencerait alors

Entre le refus et l'interrogation,

Entre le mutisme lourd et le regard inquiet,

Entre la confiance et la fuite qui délivre !

 

P. MILIQUE

12/03/2014

VISCÉRAL

DRAME.gif

 

 

VISCÉRAL

 

J’ai commencé à écrire

Pour, à défaut de pouvoir le supprimer,

M’expurger de mon monde à moi.

 

Écrire au-delà de la raison et de la morale

Ce drame de l’irréparable et du resurgi

Aux marges d’un essentiel jamais dit.

 

P. MILIQUE

19/01/2014

SAMUEL BECKETT: "ABOULEZ!

 

SAMUEL BECKETT

 

"ABOULEZ!

 

 

Lus par Laurent NATRELLA

 

Références:

In Peste soit de l’horoscope et autres poèmes

© Minuit 2012

 

 

 

 

Par malheur,  Beckett naquit – le 13 avril 1906 : ainsi faudrait-il commencer toute biographie de Samuel Barclay Beckett, pour qui, toute sa vie, l'être sera une imperfection dans la pureté du non-être. L'horreur commence avec la vie. Tous les héros de Beckett, enfermés dans des asiles, des chambres, des trous, larves lovées en position fœtale, reculant le langage jusqu'au borborygme, là où s'efface la prétention au sens, raconteront le fantasme d'une régression prénatale. Tuer un enfant, dira-t-il plus tard, c'est « couper court à un fiasco en fleur » (Tous ceux qui tombent, 1956).

 

 

 

(extrait de l'Encyclopédie Larousse)

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

17/01/2014

SAMUEL BECKETT: "CASCANDO" "LA-BAS"

 

SAMUEL BECKETT

 

"CASCANDO"

"LA-BAS"

 

 

 

"Trois poèmes "de Samuel BECKETT

 

Lus par Laurent NATRELLA

 

 

 

Références:

 

In Poèmes

 

© Minuit 1978

 

 

 

Par malheur,  Beckett naquit – le 13 avril 1906 : ainsi faudrait-il commencer toute biographie de Samuel Barclay Beckett, pour qui, toute sa vie, l'être sera une imperfection dans la pureté du non-être. L'horreur commence avec la vie. Tous les héros de Beckett, enfermés dans des asiles, des chambres, des trous, larves lovées en position fœtale, reculant le langage jusqu'au borborygme, là où s'efface la prétention au sens, raconteront le fantasme d'une régression prénatale. Tuer un enfant, dira-t-il plus tard, c'est « couper court à un fiasco en fleur » (Tous ceux qui tombent, 1956).

 

(extrait de l'Encyclopédie Larousse)

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss

 

Montage Anne-Laure Chanel

SAMUEL BECKETT: "ARÈNES DE LUTÈCE" SUIVI D'UN POÈME SANS TITRE

 

SAMUEL BECKETT

"ARÈNES DE LUTÈCE"

SUIVI D'UN POÈME SANS TITRE

 

Trois poèmes de Samuel BECKETT

Lus par Laurent NATRELLA

 

Références:

In Poèmes

© Minuit 1978

 

Par malheur,  Beckett naquit – le 13 avril 1906 : ainsi faudrait-il commencer toute biographie de Samuel Barclay Beckett, pour qui, toute sa vie, l'être sera une imperfection dans la pureté du non-être. L'horreur commence avec la vie. Tous les héros de Beckett, enfermés dans des asiles, des chambres, des trous, larves lovées en position fœtale, reculant le langage jusqu'au borborygme, là où s'efface la prétention au sens, raconteront le fantasme d'une régression prénatale. Tuer un enfant, dira-t-il plus tard, c'est « couper court à un fiasco en fleur » (Tous ceux qui tombent, 1956).

(extrait de l'Encyclopédie Larousse)

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

15/01/2014

SAMUEL BECKETT: "POÈMES" (1978)

 

SAMUEL BECKETT

"POÈMES"

(1978)

 

Trois poèmes de Samuel BECKETT

Lus par Laurent NATRELLA

 

Références:

In Poèmes

© Minuit 1978

 

Par malheur,  Beckett naquit – le 13 avril 1906 : ainsi faudrait-il commencer toute biographie de Samuel Barclay Beckett, pour qui, toute sa vie, l'être sera une imperfection dans la pureté du non-être. L'horreur commence avec la vie. Tous les héros de Beckett, enfermés dans des asiles, des chambres, des trous, larves lovées en position fœtale, reculant le langage jusqu'au borborygme, là où s'efface la prétention au sens, raconteront le fantasme d'une régression prénatale. Tuer un enfant, dira-t-il plus tard, c'est « couper court à un fiasco en fleur » (Tous ceux qui tombent, 1956).

(extrait de l'Encyclopédie Larousse)

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel