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05/05/2015

CHAQUE MAIN TENDUE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHAQUE MAIN TENDUE

3

Rares sont donc ceux qui savent donner sans compter. Hormis peut-être les égoïstes inaliénables qui vivent avec la douteuse aptitude à ne pas souffrir des ronces de la vie dont ils sont épargnés, les généreux sont souvent persuadés avoir été désignés pour porter l'univers sur leurs épaules.
Il émane d'eux une espèce de fermeté de solidité qui leur permet de compatir sans prendre le risque de dépérir, affirmant souffrir pour le monde entier alors que, nous le savons maintenant, s'ils souffrent, c'est sans souffrir de souffrir.
Ainsi armés, les voilà qui entonnent le refrain, lénifiant et mensonger, de l'amour de l'autre. Mais nul n'est plus dupe de l'imposture et le détournement de ce bon sentiment. Car, c'est d'abord l'amour de soi qui permet d'aimer l'autre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

1

 

Texte atypique, magnifique d'images-séquences lourdes d'émotions.

Pages bouleversantes et pudiques, humbles et passionnelles.

Voyage fécond au cœur de l'immobile d'une petite ville grise

Au charme inquiétant et suranné ainsi pleinement réhabilitée.

Imaginaire qui distend l'étroitesse de l’ici dans la vacuité tranquille

D'une promenade au sein de la bourgade perçue comme endormie.

Exploration poétique au cœur d'une ville indifférente au temps des autres.

Qu'y aurait-il sans le poids du souvenir comme cadeau hébergeur d'espoirs?

 

Elle est d'une délicatesse rare cette adéquation d'une retenue souriante

Et émue au fil d'un texte presque énigmatique entre merveille et réalisme.

Écriture enchanteresse qui met à nu la violence nourricière de l'usine.

Élan mystique sur le mode rayonnant, réminiscences sonores et visuelles

Installées dans le flux fusionnel d'un univers enchâssé dans son doublon.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

25/12/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

au magma présent de l'écriture,

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE

 

14/11/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

LARME.jpg 

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE 

20/05/2013

PAUL CELAN, " FRONCEE DE NUIT"

 

PAUL CELAN

" FRONCEE DE NUIT"

Lu par Yves GASC

 

Paul Celan est né le 23 novembre 1920. Ce poète et traducteur roumain de langue allemande, juif de Galicie, est un des plus grands poètes allemands du XXe siècle. Il a composé une oeuvre riche et complexe, orchestrée autour de la sonorité d'une langue qu'il maltraite, et ciselée dans la conscience d'écrire après l'extermination des juifs d'Europe. Il est mort en 1970 à Paris.

 

Cette semaine, un choix composé dans son recueil De Seuil en Seuil, paru en 1955 en Allemagne, et dans la traduction française de Jean-Pierre Lefebvre en 1998 parue chez Poésie Gallimard.

 

Prise de son : Pierre Minne

Montage : Sylvain Dangoise

Assistante à la réalisation : Delphine Lemer

Réalisation : Myron Meerson

27/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 24.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

24.04.2013

14/04/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

au magma present de l'ecriture,

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE

03/04/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " LE MOT DE LA FIN "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme. 

 

 Superbe et talentueuse...  

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Vivre… la chose n’est pas si simple!

Surtout, parce que je ne me sens prisonnière d’aucune vérité…
Rien… ne m’a jamais dispensé de réfléchir… aux présupposés…
Parce que rien ne m’a jamais semblé « bien fondé ».
Tout était sujet à caution …
C’est peut-être pour cette raison que je n’ai jamais rien cautionné…
Ni le bon, ni le mauvais.
Mon refus de prendre parti m’a beaucoup appris, sur les hommes et les idées…

J’étais et j’ai toujours été pour tous les points de vue, surtout contre le mien. Contre moi-même.
J’étais ma seule et unique adversaire, pendant que je fuyais les partenaires de tous bords… j’aimais me retrouver seule, sans secours, ni recours… me disant qu’il est bon d’être seule car la solitude est difficile.
Qu’il était bon aussi d’y réfléchir, car la réflexion est difficile… lorsque la pensée se regarde ou se sauvegarde avec toute la peine du monde.

Je le sus très tôt : personne ne peut assister personne.
Il n’est qu’un chemin, pas deux : le mien ou le tien… qu’on fait semblant de prendre pour le nôtre.
J’ai toujours laissé tomber les échanges sur les rêves bleus : tout ce qui nous fait songer à un possible partage comme pour nous faire oublier la gravité de notre solitude… de notre finitude… de notre impossible béatitude.

Je le sus un peu plus tard : toute raison enferme une passion.
Je ne cherche donc pas les raisons mais les passions cachées ou ignorées dans tout système de pensée. Les mobiles m’intéressent. Pas les motifs.
Non pas parce que je crois à l’inconscient mais précisément parce que je n’y crois pas.
Ce sont nos consciences qui simulent et dissimulent à outrance… parce qu’elles ont peur de vivre et de mourir…. peur de soi et donc des autres.

Non… je n’ai pas choisi de rédiger le journal de Personne pour être ou devenir quelqu’un.
Mais pour nous inciter les uns et les autres à lire au lieu d’élire, à se comprendre au lieu de se méprendre à loisir.
À chaque fois que je vous écris, je me dis en tremblant, quitte à perdre son temps, essayons de le perdre ensemble.
Quitte à avoir tort, essayons de tendre l’oreille à toutes les raisons du monde.
Car la vie, au cas où je ne l’aurais jamais dit est un théâtre où il n’y a pas d’autre lumière que celle qu’on veut bien faire.
Jouons le jeu… c’est ça notre rôle.
Le mien.

26/03/2013

Printemps des poètes 2013 : Sonia Branglidor

 

Poème sans titre de Sonia Branglidor

Lu par Maëlys Ricordeau

 

Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.

 

Edito de Jean-Pierre Siméon, directeur artistique: "Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu'il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde.
Le partage des poèmes dans la cité, qui est depuis quinze ans l'ambition du Printemps des Poètes, passe nécessairement par la voix haute.
Le Printemps des Poètes 2013 fera entendre plus que jamais cette polyphonie vivante."

 

Maëlys Ricordeau Richeux © RF

 

A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.

 

***

Dans les voix du poème, le silence des pauvres

Voix des brumes

               Au pieds des feux

                                           Sur la mer

L'âme des marins morts

Aile de vague douce

Chant lointain des eaux vives

Lever de lune sous un ciel d'or

Vaisseau fantôme

Hommes de flammes

Rire des enfants d'Alep

                                    Aux chars abandonnés

Houles et vents

                        Réinventent les gris

                                                       Pour des nuages qui dansent

Table de roses et de lumières

Pétales embarqués

Rêve d'un soir flouté

Tremblant de deviner le chant du monde

Voix des chimères

Voix réfractaire voix solaire

Voix blanche voix caverneuse

Dire des maux simples

Des mots pour tous

Les damnés de la Terre

Difficiles à trouver

Les mots légers pour dire le lourd

Des mots d'écume pour les abysses

De petites fleurs de terril

Pour la vie sacrifiée des mineurs

Voix du secret

Voix des Roms

Cailloux jetés aux routes d'infamie

Loin de la belle errance

Cris de colère en torches violentes

Pour que surgissent

Les rencontres enflammées de la vie chatoyante.

 

Sonia Branglidor

14/12/2012

UNE LARME ÉCHAPPÉE

LARME.jpg

 

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE