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03/01/2016

GOUTTE-A-GOUTTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

 

GOUTTE-A-GOUTTE

1

 


Il est heureux d'elle, pour elle,
Par elle et, bien sûr, avec elle.
Elle lui est comme le soleil qui,
De ses rayons dardés l'enveloppe.

Elle lui donne beaucoup.
Elle lui donne tellement.
Elle lui donne trop peut-être.

Il est si heureux qu'elle existe!
Elle si chaleureuse, si apaisante.
Elle l'a pris en éclats et l'a fait entier.
Saura-t-elle un jour le choc important
Provoqué par le don fait de son amour.

Elle est unique, elle est exacte, elle est amour.
Elle s'offre si harmonieuse, si douce à aimer,
Qu'il n'a jamais connu d'heures plus précieuses.
Chaque souffle de son cœur est lesté d'elle,
Et il s'éprouve comme entrelacé de ses fibres.
Elle est pour lui l'intense lumière, et elle le sait.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/05/2014

LE PRÉSENT RENOUVELÉ

au magma présent de l'écriture,

 

LE PRÉSENT RENOUVELÉ

 

En un goutte-à-goutte lancinant, le temps s'évapore dans l'immatériel.

 

Le vent de la vie nous pousse dans les marges installées de la durée.

Avec régularité l'implacable mécanisme assène un verdict sans appel

Qui s'éternise brièvement en un passage furtif au vertige anarchique.

 

La vérité suffoque dans le présent imparfait d'un monde distordu:

Une nouvelle année s’éveille, jetée en pâture à nos coupables nostalgies.

 

Ivre d'allégresse et affamée, l'âme entend bien s'affranchir du passé

Pour mordre l'instant et emprunter le chemin de lumière qui le borde.

On échange des promesses presque oubliées pour d'autres enchantées

Tandis que les pensées entament des trilles symphoniques et aériens.

 

Au refuge du spirituel, des tribulations aux parfums entêtants

Mettent en place une infinie connivence avec l'aventure féconde

De jours à marée haute, beauté révélée à faire respirer l'essentiel.

 

P. MILIQUE

06/09/2013

LA FACE CACHÉE DU SOURIRE

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   LA FACE CACHÉE DU SOURIRE

 


Les extensions de solitude que tuméfient
 des sanglots longs
Mettent en musique l'exaltante partition des violons
Que saigne l'insistante mélancolie de l'automne.

Goutte-à-goutte viscéral où se
blesse mon cœur
Noirci par l'intime excédé d'une langueur
Engourdie au temps d'un venin monotone.


P. MILIQUE