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14/11/2013

SUBTILE SEGMENTATION

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http://www.erinnyes.fr/

 

 

SUBTILE SEGMENTATION

 

Assertions cruelles et justes au caractère irréductible

D'une impression de pourrissement profond

D'indécence dégoûtée dans la nécessité d'un trouble

Qui présente une vision infernale du monde.

 

Certains mots sont plus sonores que des gifles

Aux vies animées des fissures qui blessent.

 

Alors, les années d'amères désillusions,

Où il s'était enfermé dans une solitude têtue,

Ont enfin extirpé de sa mémoire

Le désordre du cri tu, tenu secret, comme honteux.

 

Aux fragments épars de son univers désormais,

La souffrance qui avançait jusque-là masquée,

Apprend que l'instant est segmentation subtile

Qui s'offre dans un sourire saignant de fragilités.

 

P. MILIQUE

18/07/2013

ARNO "ELLE PENSE QUAND ELLE DANSE" "LE BIKINI" TOULOUSE

ARNO

(Captation Personnelle)

EN CONCERT

"ELLE PENSE QUAND ELLE DANSE"


"LE BIKINI"

TOULOUSE

le 17 Novembre 2010

10/02/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

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UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P. MILIQUE