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03/03/2017

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L'EMBRASE DE LA RUPTURE

1



Toute perte subie, en particulier en amour,
Mène à l'examen de conscience approfondi
Et, pour peu que l'intéressé soit à même de le faire,
A accepter la réalité de ses erreurs aux multiples.

A l'embrasé de la rupture, rien de tout cela n'est aisé,
Et c'est dans cet incontournable que réside la difficulté.

Nos perceptions personnelles aspirent au dissemblable.
Combien peuvent prendre, aux turbulences spiralées,
Le recul nécessaire pour atteindre aux crêtes du sincère,
Prendre la distance qui les ouvrira à l'objective réalité
De leur responsabilité certaine dans ce qui n'est plus?

Trop d'incidences temporelles, trop de vécus communs,
Empêchent d'envisager aussi peu que ce soit
L'impossible éventualité d'une telle brisure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/03/2016

L’ÉCRIN DES NOUVEAUX JOURS

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉCRIN DES NOUVEAUX JOURS
 
 
C'est ainsi: un temps s'en va et l'autre s'en vient,
Les années font de même qui toujours récidivent.

Que serions-nous sans l'espérance d'un avenir
Prêt à nous offrir l'aube d'une réponse neuve?

Le passé déjà s'éloigne en clignant des paupières,
Le présent s'embrase de ce qu'il n'est bientôt plus
Tandis que le destin ébroue ses ailes d'impatience.

Voilà les ondes batifolantes de notre espace temporel,
Feux-follets enjoués présageant les délices en devenir.
Déjà un rêve s'installe dans l'écrin des nouveaux jours
Éclairés d'une parure d'étoiles, perles providentielles.

Nous sommes au pays des songes et des vérités imaginées.
Des rubans de soie volent, distraits par un souffle poétique,
Des fragments de soleil déploient l'azur dans l'éther du ciel.

Chargé d'émotions l'horizon foisonne de papillons,
Pures promesses d'arcs-en-ciel et de rires joyeux,
Escale printanière au cœur d'histoires inachevées,
Pensées fugaces dissimulées au fleuve de l'énigme.

C'est ainsi: un temps s'en va et l'autre s'en vient,
Les années font de même qui toujours récidivent.

P. MILIQUE

26/12/2015

FAIRE L'OSMOSE

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE L'OSMOSE

Le temps se dilate ouvrant ainsi
A de naissantes dimensions.

Découverte substantielle,
Joie, bonheur, folle griserie:
En chacune, elle est là qui brille.
Elle, enfin au centre de son espace.
Elle, devenue l'unique vraie raison
De prolonger encore l'existence.
Il préférerait juste être persuadé
Qu'il n'est encore inscrit nulle part:
Trop tard pour commencer à vivre!

Il veut que vienne son amour,
Il le revendique tout contre lui!
Qu'ils mêlent leurs doigts,
Qu'ils allient leurs souffles.
Qu'ils se rassérènent comme
Ils savourent à l'expérimenter,
Cœur à cœur, corps à corps.
Au plus près, intimement proche,
Afin que l'amour fassent l'osmose.

P. MILIQUE

18/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

1

 

Inconcevable de dimension, le temps passe en nous, nous traverse à petits pas aussi feutrés qu'inexorables.

 

Contrairement à ce qu'il semble afficher d'emblée, le temps n'offre aucune alternative d'ordre temporel. Dès lors, il fait de nous des êtres changeants, et ne manque pas de faire naître des considérations nouvelles. Ce qui fait que d'insoupçonnées intuitions se substituent généralement à la communauté de sensations que l'on pensait, jusque-là, éternelles. C'est peut-être à ce moment-là que s'ouvre la conscience à la multiplicité du temps: il y a celui qui passe, celui qui semble cristalliser le quotidien en son sein et aussi, celui que l'on perd. Une crainte prosaïque suinte souvent de ce dernier, figeant les souvenirs en rictus d'aliénation prochaine.

(A SUIVRE..)

 

P. MILIQUE

19/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

1



Le temps s'accélère au fur et à mesure que l'âge progresse:
C'est un phénomène temporel en même temps que biologique
Qui, c'est naturel, change pas mal de choses dans le bruit du monde.

Il faudrait savoir ralentir le temps, mais c'est trop tôt pour le faire.
Ce serait prendre le risque inconsidéré de se retrouver opposé
A un mélange d'ennui et d'oppressante perception de se traîner.

Il y a là des antagonismes qui s'affrontent dans l'indéniable sentiment
Que chacun de nous est traversé par une même complexité humaine.
On s'interroge beaucoup à ce sujet, et l'on s'éprouve bien désarçonné,
Mais on retire toujours quelques notions avérées majeures pour la suite.

Nous sommes ennemis déclarés de ces artifices qui ne sont que faux-semblants
Et, entre le doute frémissant et la conviction assénée, il y aura eu la totalité
D'un cheminement pour aboutir à une sorte de ras le bol plus que justifié.
Tout le reste n'est, somme toute, qu’accommodements avec l’incontournable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/07/2014

EN MODE SURVIE

au magma présent de l'écriture,

 

EN MODE SURVIE

 

C’est la nuit.

Tout est gris, silencieux, voilé, pesant.

 

Le monde est arrêté, sans écho de futur.

Le contact avec l’entourage s’intermitte,

Et les échanges vitaux doucement s’atténuent,

Se diluent, l'air absent, en un possible demain.

 

Il est temps d’assimiler les jours sans y parvenir,

Et d’organiser la survie au fil d’imperceptibles projets.

 

P. MILIQUE

28/05/2014

SOMPTUEUSE PARURE

au magma présent de l'écriture,

 

SOMPTUEUSE PARURE

 

Dans le vertige du temps, tes lettres sont de belles lettres d’amour.

 

Il émane d’elles l’ineffable lumière qui donne de l’éclat aux mots.

Tu offres, l’âme festive, une somptueuse parure à la beauté de l’instant,

Phrases monophoniques étincelantes dans leurs projections illuminées

De traits de lueurs sauvages, et de multiples flamboyances arc-en-ciel.

 

Dans l’intime chaleureux de ce délicieux désordre, il te plaît d’assurer,

Avec immensément de tendre intelligence, avec une noble fermeté aussi,

La voix tranquille et pénétrée de l’intérieur de l’amour qui nous unit.

 

Belle aimée, tu sais si bien dire le magnifique et le rassurant exaltés

Qui, à frayer leur chemin, laissent un imposant sentiment de bonheur

Et dégagent l’obstinée et suave fragrance lourde de sensualité amoureuse.

 

 

P. MILIQUE

23/03/2014

LENTE ESQUISSE

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LENTE ESQUISSE

 

Il y a quelque chose de majestueux et de lancinant

Dans la lente esquisse d’un regard qui s’obscurcit

Au gré d’un échec rendu plus amer encore

Par la folle espérance suscitée.

 

Ainsi naît l’ombre dense du désenchantement.

 

L’attirance est là, forte et mystérieuse,

D’un destin excessif traversant le néant

D’un temps trop simplificateur.

Représentation abstraite,

Proche de l’émerveillement premier

D’une vie souveraine

Aux éclats brefs et tumultueux.

 

P. MILIQUE

15/09/2013

A L'HEURE BRÛLANTE

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A  L'HEURE  BRÛLANTE

 

Dans le resserrement temporel et presque spatial

Auquel s'accroche l'essentiel de toute une vie

Qui, aux abords d'une parole arrachée à l'initial

Des limites de la prégnante déchéance du souvenir,

Se grave parfois de l'incontrôlable bouillonnement

Qui jaillit du ténu entre le différent et la folie singulière.

 

La perception en alerte rend compte de ce lieu

D'où s'émet l'imprévu cinglant d'un éclat d'épure

Aux gestes esquissés d'une vérité de cristal,

Flagrance ensoleillée à l'heure brûlante qui grésille

Comme un lézard vaincu au cœur de pierre,

Silhouette figée dans une éternité qui n'en finit pas.

 

P.  MILIQUE

15/02/2013

BLESSURES AFFECTIVES

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BLESSURES AFFECTIVES

 

 

Au pays de la tristesse comme à celui de l'ennui,

Le temps semble suspendu au rien.

 

Lui qui vivait dans un monde forclos

Au centre aride de son désert

S'est laissé prendre au vilain mirage de l'ailleurs.

 

L'avancée précautionneuse rythmée d'oscillations

N'a pu éviter tout à fait le puissant effet miroir

Des chocs émotionnels intenses découverts avec stupeur.

 

Profitant de la confusion, les questions identitaires ont émergé

Quand, au souvenir cruel des blessures affectives,

Est apparu l'impératif latent du mieux se connaître.

 

Le regard minéral, mort sur le certain à construire,

Affronte avec dédain les événements à venir,

A la chair de cette vie ne proposant plus que l'ordinaire

Qui le renvoie, sans ménagement, à son insoutenable banalité.

 

P. MILIQUE

 

10/02/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

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UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P. MILIQUE

21/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 10

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

10

 

--«Laid oui, bien sûr que oui! Tellement vilain que ça ne peut , le plus souvent, que déboucher sur un condensé d'événement terriblement douloureux dont on ne se remet pas. Jamais. Parce que la stridence de leurs flèches trace au cœur un puissant sentiment de désespérance. A quel moment peuvent bien émerger la fissure, la fêlure, la rupture crois-tu? Moi, je n'en sais rien!

Je peux juste témoigner que d'un trop tardif constat: dès les premières sorties sans retours et les novateurs silences aussi oppressants qu'accusateurs, apparaissent les premières larmes fondatrices de sanglots de grande solitude.

De césures de temps en brisures d'instants les masques tombent, se désagrègent et nous projettent dans le gouffre sans fond de la souffrance amoureuse. Après cela, tout n'est plus qu'un orage en furie zébré d'éclairs rageurs soufflant en tempête dans la conscience défaite. C'est ce qui fait qu'il m'est devenu inutile d'évoquer ces heures fiévreuses de toute façon condamnées à se dissoudre dans un éternel autrefois. Dans ce qui a été qui ne sera plus. Une peur omniprésente, lestée d'angoisses, s'impose prisonnière de mes certitudes bafouées.

Dans ce cas, à quoi servirait-il de jeter d'improbables passerelles au-devant d'un futur inexistant? Je sais désormais ne plus jamais pouvoir m’accommoder d'indigentes solutions médianes. Mon présent est maintenant tout entier sous la séduisante attraction exercée par l'idée apaisante et libératrice proposée par un bien-fondé auto-destructeur.»

(A SUIVRE...)