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12/04/2017

ORPHELIN DE SA FILLE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

ORPHELIN DE SA FILLE
2

 

Obnubilé par l'amélioration d'une existence vouée sinon au plus gris du quotidien, du moins à l'ordinaire le plus anodin, il mit toute sa force d'intervention au service d'une incontournable évolution.

Ainsi lui proposa-t-il un cheminement commun, une sorte de chant à deux voix dans la construction d'un édifice solide et fondamental au cœur de ce plus ample qui lui permettrait, en un jour pas si lointain, d'embraser de bien plus vastes horizons.

Promesses tremblantes mais tangibles d'une autonomie pleine et entière.

 

Juste cela en fait: l'aider à briller.
A réussir.

A lui mettre le pied à l'étrier afin qu'elle se déploie, efflorescence capiteuse dans le bouquet sélectif de l'existence.

Qu'elle n'ait pas à traîner sa misère comme il l'a durement fait lui-même, après avoir tant pleuré d'avoir vu ses propres parents contraints de le faire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/10/2016

SAVOIR POÉTISER LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

SAVOIR POÉTISER LA VIE
1
 
Tout dans son comportement exprime la poésie au quotidien.
Elle sait observer avec émotion la migration des oies sauvages,
Ou s'exalter du spectacle guilleret offert par un feu brasillant.

Elle est bien là, la véritable dimension poétique.
Comme j'aimerais posséder cette poésie-là en moi?
Qu'elle murmure de ma plume en un flux instinctif.
Cela me permettrait plus de spontanéité dans les mots,
Moi qui, d'évidence, n'est réceptacle d'aucun atavisme,
Moi qui ne suis qu'un laborieux en intense lutte lexicale.
Ce qui est, de beaucoup, moins glorieux, moins valorisant.

Écrire m'est un effort intellectuel, permanent et soutenu,
Qu'il me faut fournir pour faire goutter la sève des mots.
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

16/08/2016

IL EST DES REGARDS 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL EST DES REGARDS
1



Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

Afin de ne pas se laisser entraîner
Dans les remous de la désespérance,
Il doit s'opposer avec une vive fermeté
Aux miasmes destructeurs de l'existence,
Et refuser, au plus profond de ses viscères,
Le constat d'un présent muer en regrets.

Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

Après l'altération puis le discrédit
De ses ancrages et de ses fixations,
Émerge l'apathique introspection
De son destin parfaitement immobile.
Dans son comportement assujetti
Aux frissons du moindre soubresaut,
La douleur s'engouffre dans l'ombre
Lancinante d'une improbable rencontre.

Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 12

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

12

 

Il est incroyable cet Eliott. Il possède au naturel la faculté rare d'inciter, de proposer, d'inciter presque au dialogue.

Son regard se plante, insistant, dans le mien. Il me fixe d'une bien singulière façon. De bouillonnantes ondes spirituelles émanent de lui. Il est vraiment sidérant d'observer à quel point il est capable d'exprimer de son tréfonds la portée profonde de sa pensée.


Ce sont dans ces rares instants d'accalmie comportementale qu'il extrait les sucs intenses d'une sagesse insensée. En cette occurrence, il paraît être d'une immuable imperméabilité et semble, après l'avoir adoptée, tenir la pose tel le sphinx qu'il est parfois sur son socle d'irrationnel fondateur. De là rayonne la précision, la clarté et la force de son expression en une une objection implacable et réconfortante. Une lucidité sans concession qui confère à ses propos une vraie pluralité de perspectives et d'interprétations. Vision personnelle d'une réelle pertinence et pour cela, porteuse de sens fondamentaux.


Il ne m'est pas difficile d'admettre que j'ai beaucoup d'affection pour lui. Et il me plaît d'imaginer que la réciprocité est vraie. Il me trouble lorsqu'il utilise ainsi sa faculté à faire surgir de l'aléatoire les possibilités restées tapies dans l'inaperçu. Pour dire vrai, je le trouve tellement trop tout que, si j'osais, j'aimerais bien parvenir à être son égal.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 7

 

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

7

-- Eliott !
-- Oui! Plaît-il ?
-- Toi qui est au plus proche d'elle, qui est son confident même, comment elle va Grande Nancy ?

Il prend son temps, paraît regrouper ses pensées comme pour mieux synthétiser ses propos, puis...


-- A moi, il me semble que peu à peu elle s'affranchit de l'ombre en laisser filtrer sa propre lumière, tu vois ? Je la perçois en pleine réconciliation avec elle-même et s'attache à colmater le temps trop longtemps éparpillé en réintégrant le flux de la vie. C'est rassurant, oui, de la voir ainsi se révolter enfin contre les contraintes du destin. Il reste que...
-- Que ?... Qu'est-ce qui te préoccupes ?
-- Non, pas vraiment. Préoccupé je ne le suis plus désormais. Et puis, tu le sais, elle a cette grande élégance de ne pas exhiber en permanence l'étendue de sa colère. Pas plus que celle de ses blessures. Elle se contraint, nécessité douloureuse parfois, de garder contre vents et marées un comportement positif. Pour se revitaliser. Pour re-naître. En même temps, elle demeure toujours à la recherche d'une possibilité qui lui permettrait de s'exposer tout en se dissimulant. C'est son combat du présent. Évidemment, ça n'est pas simple !...
-- A interpréter ton propos et à ton intonation, j'imagine qu'elle a trouvé !

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/12/2015

VACARME FAMILIER 1

au magma présent de l'écriture,

 

VACARME FAMILIER

1

C'est la nuit, sans doute le sait-elle aussi.
Mais elle ignore à quel point il a mal.
Torturé par son comportement envers elle.
Elle qui pourtant lui offre tout de cet absolu
Que jusqu’alors il n'avait jamais rencontré.
Elle qui l'aime, le lui dit, le lui prouve aussi.
Elle qui l'a investi et qui le comble en entier.
Elle est cet amour dont il s'enivre, dont il exulte.
Chacune de ses fibres ne spirite plus que par elle.
Elle est ce souffle de vie qu'il n'a jamais entrevu.
Elle est l'âme même du mot amour qu'il aime tant.

Il cherche une explication à sa minable attitude.
Pas juste pour en trouver l'hypothétique genèse,
Mais plutôt pour tenter de comprendre l'obscur.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

02/11/2015

A EN PERDRE LE SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A EN PERDRE LE SOUFFLE

1

Son corps, son organisme, son métabolisme
Tous se sont ligués en lassitude aujourd'hui
Pour l'affaiblir, pour l'anéantir. Pour l'annuler.

Il se sent vide d'ardeur, de dynamisme, de force.
Tout cela lui impose la réalité d'un défi démesuré,
Le confronte à l'abrupt consistance du présent,
Et jette une lumière indécente sur un itinéraire
Qui derrière les brumes se profile, long et accablant.

Il se doit de rassurer son aimée, il n'ait rien d'alarmant.
Il ne s'agit que des truismes triviaux au jour de chacun.

Car c'est bien ce qui lui fait monter la honte au front.
Comme il est indigné par son comportement ridicule!
Et pourtant il ose, enfantin, communiquer sur ce si peu.
Oser se lamenter auprès d'elle, elle qui est tant investit
De ce qu'elle est, qui met tout à profit pour l'ensoleiller,
Pour créer cette ample bulle d'amour où elle le tient serré.
Comme il se sent petit près d'elle, terne face à sa lumière!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/08/2015

DISSIDENCE VERTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISSIDENCE VERTE 1



Le fait est incontestable: on ne fait que nous assaillir dans la continuité de multiples informations concernant les changements climatiques en cours. Ou encore les gestes qu'il est nécessaire d'effectuer pour se donner une chance de sauver la planète. Une planète que nul désormais ne peut plus ignorer être en péril.
On appelle cela l'écologie. Et c'est au goût du jour. Pire même, c'est à la mode.

La mode, c'est le costume qu'enfile la superficialité pour faire illusion. En réalité, bien peu de comportements appropriés sont régulièrement effectués.
Pour de nombreux individus il est chic et de bon ton, un peu snob peut-être, de se prétendre sensibles aux modalités de sauvetage en cours. Et de s'autoproclamer, ce faisant, citoyen supérieurement avisé. Mais soyons réalistes, que se passe-t-il au juste dans leurs maisons, leurs bureaux, leurs usines et dans leurs manières de vivre au général?
Pas grand chose, il faut bien en convenir. Ou alors de toutes petites, infimes, auxquelles chaque sympathisant de la cause semble se raccrocher comme à une bouée d'espoir. Mais si nous observons une macroscopie du réel, le constat de l'inanité des efforts laborieusement consentis est consternant.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/04/2015

BRIBES DE VIE

BRIBES.jpg

 

BRIBES DE VIE

Je sais quelques vagues bribes de ta vie actuelle,
Mais il est si difficile d'entrer en contact avec toi.

En vrai, ton silence ajouté au mien me met mal à l'aise.
Il m'a fallu du temps, mais je suis désormais conscient
D'être seul responsable de cette situation douloureuse.
Si je me regarde dans un miroir, afin de m'y rencontrer,
Je n'y vois qu'un garçon naufragé de chagrin, pitoyable.

Il y eu tant de temps où, grossier, je me suis mal comporté,
Ce temps où mon idiotie crasse à tout balayé sur son passage.
J'étais pourtant bien persuadé d'être à l'abri de telles petitesses.
Prendre conscience d'un tel comportement est fort déstabilisant,
Et c'est une stridente blessure que d'avoir pu être si lamentable.

P. MILIQUE

25/12/2014

L'INSIGNIFIANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'INSIGNIFIANT

1


Comment oserais-je prétendre que tu n’as pas raison?

Il est d’évidence pitoyable de se perdre en lamentations,
Et rien ne peut justifier d’en arborer une quelconque fierté.

Cette douteuse attitude est négative en sa quasi-totalité.
Elle est d’ailleurs la probable origine de la distance horrifiée
Adoptée à mon encontre, peu à peu, par les gens que j’aime.

Je ne leur en veux pas bien sûr, mieux, je les comprends!
Parce que dans mes trop rares moments de sérénité
Je ne peux faire autrement que de me rendre compte
Du caractère éreintant à l’excès de mon comportement.
C’est ainsi que certaines présences amies disparaissent!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/11/2013

SUBTILE SEGMENTATION

fragile_big.jpg

http://www.erinnyes.fr/

 

 

SUBTILE SEGMENTATION

 

Assertions cruelles et justes au caractère irréductible

D'une impression de pourrissement profond

D'indécence dégoûtée dans la nécessité d'un trouble

Qui présente une vision infernale du monde.

 

Certains mots sont plus sonores que des gifles

Aux vies animées des fissures qui blessent.

 

Alors, les années d'amères désillusions,

Où il s'était enfermé dans une solitude têtue,

Ont enfin extirpé de sa mémoire

Le désordre du cri tu, tenu secret, comme honteux.

 

Aux fragments épars de son univers désormais,

La souffrance qui avançait jusque-là masquée,

Apprend que l'instant est segmentation subtile

Qui s'offre dans un sourire saignant de fragilités.

 

P. MILIQUE

29/08/2013

JE DENONCE 34

DENONCIATION.jpeg

 

Je dénonce les Hommes

Qui ne veulent ni regarder,

Ni écouter,

Ni partager,

D'attiser ainsi

Les comportements hasardeux,

Les incompréhensions ambiguës,

Et les malentendus dangereux.