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04/02/2014

A L'APPROCHE DE TOI 2

CARESSES FEMMES.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A L'APPROCHE DE TOI

2


Ainsi femme aimée, tu es l’exacte et unique qui a submergé le frêle de ma vie.

Tu es si douce à aimer. Jamais je n’ai eu à connaître d’heures plus précieuses

Et à chaque souffle de mon cœur chargé de toi je me sens tissé de tes fibres.

Tu es l’exaltante et inespérée empreinte de lumière poinçonnée sur l’éternité.

 

Lorsqu’un chapitre de l’existence m’isole de toi, c’est  l’obscurité qui s’abat.

La séparation me fragmente. Je m’éloigne de la vie en m’éloignant de toi.

Quand je pense à toi, je pense à une femme débordante d’indispensables.

Vois ce regard attendri que je pose sur toi lorsque mes yeux se caressent à toi.

Écoute ce que chante ma main posée sur toi lors de nos silences arc-en-ciel.

Éprouve mes lèvres glissant de ta joue pour se poser à l’embrasure de ta bouche,

Sur tes lèvres où les miennes fébriles retrouvent, ta douce intensité condensée.

 

Les mots n’ont pas grand pouvoir en de telles circonstances, je t’aime si au-delà.

Ainsi te dire que je t’aime ne suffit pas, la transe réelle tellement beaucoup plus.

Le temps qui passe me rapproche de toi. Me rapproche de nous à l’inéluctable.

(FIN)

 

P. MILIQUE

28/01/2014

GRAINS D’OR

au magma présent de l'écriture,

 

GRAINS D’OR

 

C’est le jeu du matin qui se pare d’ordinaire.

 

Il faut, c’est irrépressible, que je m'octroie un bonheur.

Se prend alors la lumineuse habitude d’un jour

A nouveau rompu, dans lequel je me réfugie.

 

Il est sage et bon d’écrire pour se distraire

Et faire comme s’il faisait clair.

Ne pouvoir se priver de dire,

Remarquer un fait, noter une coïncidence et consentir à penser.

Petites bêtes inutiles sur le papier, traces éternelles d’expériences

Qui n’expérimentent déjà plus rien.

 

L’individu n’est qu’une somme d’individus condamnés à vivre l’invisible présence.

Sensation rassurante à se retrouver avec facilité de l’autre côté du miroir.

 

C’est un acte commis avec toute mon âme.

Sentiment bien connu dans la résonance prolongée du langage

Quand ce n’est plus l’écriture mais la chose vivante elle-même qui palpite et gémit,

Peut-être la seule chose qui ne soit jamais venu de moi,

Pleuré, en saignant des larmes de mots.

 

Faut-il vraiment léguer aux autres cet intime fatras,

Tout détruire ou tout garder,

Préserver, enfin gravés, les grains d’or du passé ?


P. MILIQUE

24/11/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

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UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand gravée dans le bref,
Les cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P.  MILIQUE

 



11/10/2013

AU RÉEL INTRANSIGEANT

au magma present de l'ecriture

 

AU  RÉEL INTRANSIGEANT

 

Ce sont des êtres qui ont perdu le mode d'emploi de leur vie,

Des solitaires prisonniers du labyrinthe de leurs idées fixes,

Des hommes en errances et des femmes en dérives

Qui vivent le quotidien d'un monde d'affects décalés

Au cœur universel d'inépuisables tensions souffrantes.

 

Le cercle vicieux d'une hantise rémanente

Vrille cette obsession qu'un manque investit de déception.

 

Vies parallèles à la fois séparées et inséparables

Entre le chemin de détresse et celui de l'extase

S'imposent les tentatives à donner corps infini

Au réel intransigeant d'un désir qui s'amplifie.

 

Chacun invente ou réinvente sa formule de l'amour

A l'instinct étonnant qui tend à fusionner le sens

Avec les pensées déterminées des caresses à venir.

 

P.  MILIQUE 

30/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

29.04.2013

29/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 26.04.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

26.04.2013

22/04/2013

LA CHAIR ÉCORCHÉE

au magma present de l'ecriture,frédéric nevchehirlian,

 

LA CHAIR ÉCORCHÉE

 

 

Le compte à rebours a commencé, mortellement épuisant.

 

L'individu n'est pas injuste parce qu'il a décidé de l'être,

Simplement il le devient parce qu'il a besoin de l'être.

 

Alors, il retrouve le chemin acéré de sa mémoire:

Ce n'est pas un endroit de chimères et de fantasmes

Où l'intime serait dépouillé de toute singularité,

Plutôt un couloir de somnambules séparés par d'intolérables distances

Au cœur même d'un espace occupé par des éclats de banal.

 

Il lui faut agir de manière quasi organique

Avec de petits espace-temps saturés de quotidien

Tourner autour de l'émotion avec pudeur.

 

Il s'agit là d'un engagement qu'il perçoit vital

Et le place abruptement face à des responsabilités.

Elles lui sont signifiées d'un regard stupéfait par le genre humain

Qui ravive l'encore exacerbé d'un fléau d'inquiétude.

 

Désormais le temps n'est plus rempli que de remords

A ne plus voir la chair écorchée pour atténuer ses tourments

Comme autant d'abris pour les marges extérieures.

 

P. MILIQUE

25/02/2013

VA TE FAIRE INTEGRER : LE CONTRAT POUR ÊTRE FRANCAIS

VA TE FAIRE INTEGRER
LE CONTRAT POUR ÊTRE FRANCAIS
« La France, ça a une gueule, un grand nez »

(10’26’’)

 

Il existe désormais un "contrat d'intégration" et des "stages d'intégration" pour les immigrés qui aspirent à vivre en France. L'intégration est en effet le concept central de la politique d'immigration depuis les années 80. Collage médiatique et politique, reportage et commentaires de Braka, Samira et Rachid.

 

Enregistrement : mars 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Jézabel Berdoulat

10/02/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

RUPTURE.jpeg

 

 

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P. MILIQUE